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Antidépresseurs et émotions

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
02 oct 2014 à 08h
Voilà 2 mois que je rame à la recherche de mes émotions et le mieux que j'ai trouvé ce sont de toute petites petites émotions (enfin en intensité). Mais hier j'ai découvert sur un forum que d'autres "consommateurs" d'AT se trouvaient comme ANESTHÉSIÉS quant à leurs émotions . Moi je me trouve TIÈDE. Cette découverte m'a emplie de joie qui ne m'a pas fait manger mais l'excitation était telle que j'ai eu bien du mal à m'endormir. Avez vous connaissance de cet effet secondaire ? PS je prends de l'Escitalopram 20 mg depuis plusieurs années.

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18 commentaires

Hello !

De mon coté, j'ai vécu toute une série d'événements difficiles de manière très rapprochée, et mon médecin/thérapeute m'a aussi mise sous Seroplex. C'était il y a presque un an. Je ne peux pas dire que je me suis sentie dans de la ouate, je ressentais les émotions mais en moins fort. Là je parle des grosses émotions (deuil + maladie parmi mes très proches). Je les sentais, j'ai pleuré parfois car j'étais triste, mais je n'étais pas dévastée non plus, j'arrivais à gérer.

LA contrepartie - et c'est seulement maintenant, en tombant sur ce post, que je m'en rends compte !!! - lacontrepartie donc, c'est que c'est vrai que, depuis que les ouragans sont passés, ça faisait un moment que je ne ressentais plus aucune émotion. Ca m'a pas mal inquiétée d'ailleurs, de ne plus ressentir d'émotions, j'avais peur d'être ne train de me mentir à moi-même ou de refouler encore des choses qui finiraient par me sauter à la figure. Je n'avais jamais fait le lien avec le médicament - d'ailleurs c'est difficile de toutes façons, comment je peux savoir comment j'aurais réagi si je ne l'avais pas pris ?

En ce moment, maintenant que mes circonstances de vie sont redevenues normales, je suis en cours de sevrage, mon médecin m'a conseillé de passer à 2,5 mg. Et c'est vrai que j'ai eu 2 épisodes émotionnels un peu costauds ces derniers jours (mais liés à des événements particuliers aussi,comment voulez-vous que je démèle tout çà ? ;-) ). En attendant ma prochaine visite chez le médecin, je suis donc revenue à la dose précédente, cad 5mg, jusqu'à ce que je lui en parle dans 15 jours.

Ce que je peux dire par contre, c'est que, même si ces émotions ont été violentes ces derniers jours, je les ai mieux gérées qu'avant. J'airéagi, pas immédiatement mais j'ai réagi : soit en en parlant à la bonne personne (quite à le faire par écrit mais c'est mieux que rien), soit en me décidant à ne pas rester à déprimer seule chez moi et à soritr et m'occuper pour stopper la rumination. Par pour nier l'émotion, mais pour qu'elle reste à sa juste place, qu'elle ne fasse pas boule de neige à force de ruminer.

J'ai donc quand même l'impression d'avoir progressé, du coup ça me fait moins peur aussi d'arrêter les médocs bientôt.

 

Merci d'avoir abordé le sujet, ça m'a bien éclairée de te répondre :-)

 

Bonjour surmonchemin,

Ton expérience est intéressante, en effet ! Moi aussi cela m'éclaire, cette conversation.

Je crois que les médicaments sont bons pour nous aider à sortir d'une dépression, à nous re-stabiliser, à nous redonner confiance. Quand rien ne va plus, c'est bien d'admettre qu'on a besoin d'aide, pendant un temps.

Ensuite, quand ça va mieux, il faut effectivement les arrêter, progressivement, selon la posologie qu'indique le médecin. Il faut respecter ce temps de sevrage, car un arrêt brutal n'est pas bon du tout, et on risque de rechuter.

Et c'est là que la RPC peut et doit prendre le relais ! smiley

Car en arrêtant les médicaments, on va retrouver la totalité de sa capacité à éprouver les émotions, y compris de façon pénible, puisque c'est naturel et inévitable dans la vie.

Il faudra alors pouvoir faire face à ses émotions, les ressentir, les observer sans peur, respirer pour qu'elles passent. Les exercices de RPC permettent cela, ils augmentent notre tolérance émotionnelle.

Ainsi, pratiquer la pleine conscience peut :

- augmenter notre tolérance émotionnelle de façon préventive

- accompagner le sevrage d'un traitement sous anti-dépresseur

- nous éviter d'autres épisodes dépressifs, et d'autres périodes sous Seroplex, à l'avenir !

Bonne journée ! smiley

delph

Bonsoir, Je prends chloripramine depuis 2009 mais j'enlève tous les 6 mois 1 gellule bientôt 1 à enlever en décembre.

Je suis contente car il en restera plus qu'une et je serai moins endormie la journée. Mais ma fille esr rentrée après 15 mois d'errence par ci par là donc ça va mieux moralement. 

[quote=dentelle71]

Bonsoir, Je prends chloripramine depuis 2009 mais j'enlève tous les 6 mois 1 gellule bientôt 1 à enlever en décembre.

Je suis contente car il en restera plus qu'une et je serai moins endormie la journée. Mais ma fille esr rentrée après 15 mois d'errence par ci par là donc ça va mieux moralement.

[/quote] yesyesyes

contente d'apprendre que ta fille est rentrée, dentelle!

Très contente et tu vois qq fois il suffit de laisser le temps au temps. Bonnes retrouvailles.

Merci, delph,  d'avoir fait un copier coller avec ma réponse. J'avais commencé à rédiger quelque chose, mais finalement, je persiste et signe.

Merci Delphdelph et Pascaline pour ces précieux "copier-coller" heart

Bonsoir soeurs d'âmes en manque de sérotonine,

J'ai connu plusieurs épisodes dépressifs. J'ai testé plusieurs molécules qui m'ont aidée. En parallèle, je vais voir un ostéo qui pratique l'éthiomédecine (mémoire des cellules) et je suis sure que ça m'aide à tomber moins bas. Cependant, l'automne est une période difficile pour les humeurs. J'ai lu le livre "méditer pour ne plus déprimer " qui nous déconseille la pleine conscience en période de dépression. Qu'en pensez-vous?

Coucou, je prends Citalopram 20 mg en Angleterre ça doit être la même chose.
 
Ça fait à peu près 2 ans que je les prends. Avant j'étais absolument contre les antidepressants. Mais je n'avais pas le choix, ma dépression augmentait. Et je dois dire que je ne peux pas faire sans eux à présent. J'ai essayé d'en prendre 10 mg mais les angoisses revenaient ça va pas . 20 mg 'est la dose idéale.
Anesthesié, c'est un peu fort pour mon cas, mais je ressens les choses plus calmement. Je m'inquiète beaucoup moins. Je me sens mieux comme un effet plenitude mais équilibré. Je ressens bien les joies et les tristesses mais je les gère beaucoup mieux et naturellement ce que je trouvais difficile auparavant.
 
J'ai bien compris la question?
 
Xx