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Communauté et échange On papote
06 nov 2011 à 19h

Un peu partout on assimile obésité et alimentation inappropriée.  Sur ce site on va plus loin mais ne peut-on pas chercher encore bien plus loin ?
Je suis tombée sur un article expliquant que la moitié des obèses ne mangeaient pas plus ou plus mal que la moyenne des "non-obèses" et je n'ai pas de mal à le croire.  Quand je vois ici le peu de succès du forum "nutrition et comportement alimentaire", je me dis que je suis loin d'être la seule à avoir envie de chercher des réponses ailleurs.

Alors oui, c'est étrange ou naïf ou me bercer d'illusions que de mette autant d'énergie à chercher d'autres explications et la "solution miracle" je ne la trouverai jamais mais si on n'essaye même pas, comment le scmilblick pourrait-il avancer ?

J'ai l'état d'esprit de la mouche pédalant dans sa goutte de crème au lieu de se laisser couler pour se noyer plus vite. Dans la fable elle change le lait en beurre et se sauve. Alors je pédale et je vous expose mes "pédalages" glanés ici et là. Peut-être pourrez-vous allonger ma liste d'espoirs potentiels.

Voici donc une liste de causes d'obésité non liées aux quantité et qualité de la nourriture ingérée (plus ou moins rigoureusement démontrés, à vous d'aller voir si ça vous convainc ou non) que j'ai réussi à glaner, (vous trouverez une liste de causes plus exhaustive sur mon blog).

 

  • médicaments : corticoïdes, anti-depresseurs...
  • manque, abus, mauvaise qualité du sommeil
  • virus AD-36
  • gène dit "de l'obésité"
  • flore intestinale déséquilibrée
  • blocage de la lipolyse par les hydrocarbures
  • hypothyroidie
  • syndrôme OPK
  • syndrome de Cushing
  • hérédité : syndrome de Bardet-Biedl, syndrome de Alström
  • lésions ou tumeur de l'hypothalamus
  • mode de cuisson des aliments (micro-onde...)
  • apports alimentaires insuffisamment répartis au cours de la journée

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9 commentaires

Bien sur il y a des causes diverses à l'obésité mais qui aboutissent toute à une seule est unique chose : nous mangeons plus que nous ne dépensons !! parce que notre métabolisme est déréglé (et demande moins : cela peut être médicamenteux, diminution de l'activité suite à un changement de boulot ou de comportement) et que nous continuons à manger comme avant (sans écouter notre faim),  parce que nos émotions nous dépasse (médicaments, manque de sommeil, stress...) et que nous mangeons sans faim, parce que nous ne persevons plus (ou moins bien) nos sensations (là encore les médicaments peuvent jouer) et que nous mangeons plus que notre faim...

Il y a des prédispositions génétiques (on peut avoir des métabolismes plus ou moins importants .. et vouloir manger comme les autres alors qu'on a besoin de moins, des signaux plus ou moins clairs)... mais dans l'immense majorité des cas ce ne sont que des prédispositions (c'est à dire qu'on a plus de chance qu'un autre de développer le problème mais que c n'ai pas une fatalité)

Cela ne veux pas dire que nous ne devons pas voir si il n'y a pas une autre chose à modifier : par exemple voir si on peut se passer de certains médicaments, dormir plus ou moins, corriger les déficit à corriger (thyroïde ou autre), soigner les maladies que l'on peut soigner .. mais au final on doit vivre avec sa génétique et s'adapter : ça c'est quelque chose qu'on ne peut pas changer. Peut etre qu'on est un petit métabolisme et donc qu'il faudra qu'on soit un petit mangeur (à moins de faire beaucoup de sport pour augmenter sa masse musculaire et donc son métabolisme) toute notre vie ... 

Bon courage:)

Bonjour,

un truc rigolo qui amène encore un peu d'eau au moulin.

Saviez-vous que génétiquement ce sont les "gros" qui ont les meilleurs gênes de survie. Ils grillent les calories moins vite, donc en cas de disette, survivent plus longtemps. Se sont les meilleurs....! Il n'y a qu'à notre époque que les maigres tiennent le haut du pavé. En période d'abondance, bien sûr. Question de point de point de vue et d'époque.

Je me demandais aussi si vieillir et du coup griller encore moins vite les calories n'allait pas fatalement avec grossir. Une sorte d'équation à laquelle personne n'échapperait. On vieillit=on prend du poids. Il n'y a pas tant de "vieux chats maigres" si j'ose m'exprimer ainsi. ou alors je ne les vois peut-être pas.

Vive les petits mangeurs et les économes de la calorie.

Une chose que j'ai apprise ici,et je suis en train d'expérimenter, est que le monde est constitué de petits , de moyens et de gros mangeurs... quelque chose de métabolique certainement.

Je croyais que c'étaient les régimes et l'âge qui affectaient toujours le métabolisme, mais pas que cela variait tant d'une personne à l'autre. Que les calories en nombres de 3500 constituaient une livre (1/2 kilo).

Mais non!  Je peux manger une énorme assiette de pâtes le soir et avoir faim le lendemain matin... WOW. Il faut dire que je déteste grignoter et qu'en tant que Canadienne, les entrées, salades, plat de fromage, etc., c'est pour le resto ou les repas de fêtes. Nous aimons les bonnes grosses assiettes pleines (viande, légume et accompagnement de pommes de terre ou riz ou uniquement des pâtes.... Les desserts ne sont pas systématiques selon les familles.

L'autre aspect du métabolisme très bas qui peut être stimulé par l'exercice physique... ça me fait peur un peur, parce que je suis du genre à me lancer là-dedans juste pour maigrir. Il faut pas que ça devienne une contrainte.

 

Bienveillance, acceptation...

J'ai grossi à cause des compulsions alimentaires provoquées par les restrictions des trop nombreux régimes que j'ai faits. Maintenant que j'ai enfin de droit de manger du saucisson, du camembert et des glaces, je perds du poids :-)

J'ai remarqué aussi que quand je faisais "régime" enfin attention, je me privais de ce que j'aimais vraiment et un moment de mou et hop, je me rattrapais! 

C'est sur que quand je suis privée de quelque chose, j'en ai d'autant plus envie, vient la frustration et puis au bout d'un temps assez long, on craque, c'est obligé et là, c'est le drame! 

Il peut y avoir tellement de raison au fait d'avoir grossi. Moi je t'avouerai que j'ai grossi bêtement en changeant de type d'alimentation. 

Ma base était italienne, cuisine à l'huile d'olive et au grill, avec max de poisson et des pâtes. Et vu que je suis belge, les tartines sacrées du midi. 

Et puis, je suis venue vivre en France et là, fini les petites tartines du midi, bonjour le repas chaud. Apéro tous les soirs et très difficile de résister quand le péché mignon scouate la table en criant "mange moi!" et puis le fameux plateau fromage qui sur 22 ans d'existence en Belgique, s'est invité à ma table 2 ou 3 fois maximum et aujourd'hui, c'est tous les soirs !! Oui j'aime aussi le fromage ... fiu, je suis coincée entre des choses que j'adore et dans la nouveauté, qui ne craquerai pas ? C'est l'effet buffet ;) 

 

Bref, j'ai grossi en changeant complètement mes habitudes alimentaires que je n'arrive pas à retrouver parce que je ne vis pas seule, je ne fais pas les courses et je ne suis pas maitre de mes repas ... c'est peut être (surement) une excuse mais c'est un fait. 

 

Fragolina,

Je me reconnais dans ton histoire. J'ai moi aussi pris du poids suite à un changement d'alimentation et moi non plus je ne suis pas maître de mes repas. Très difficile d'imposer à une nouvelle famille ma façon de manger. Mais je ne désespère pas, je tente d'écouter mon corps et ne pas aller au-delà de ma faim. Je commence tout juste le programme donc il est trop tôt pour voir des résultats mais je suis très confiante.

Courage !

[quote=fragolina] Bref, j'ai grossi en changeant complètement mes habitudes alimentaires que je n'arrive pas à retrouver parce que je ne vis pas seule, je ne fais pas les courses et je ne suis pas maitre de mes repas ...  [/quote]

Pas mal de filles sur le forum vive les rondes racontent une expérience un peu équivalente. J'avoue moi aussi j'ai grossi comme ça, ceci associé avec un sommeil totalement perturbé qui a entraîné une panique totale dans mes hormones et sensations alimentaires.  Je persiste à croire que mieux comprendre le pourquoi du comment est déjà un sacré pas en avant mais malheureusement il y a encore tout le reste du chemin à parcourir ensuite...

Moi pareil. Je suis convaincue que si je n'avais pas radicalement changé d'alimentation à 18 ans, les choses se seraient passées autrement.

Mais il y a d'autres facteurs : le fait de ne plus manger en famille, de changer de rythme de vie... et encore d'autres plus complexes.