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Défi : bonne faim
Se réconcilier avec ses sensations alimentaires
Trouver et aimer la bonne faim
01 nov 2014 à 11h
Allez, vous ne seriez pas contre un petit défi
comme plusieurs parmi nous, j'ai toujours tendance à "oublier" la bonne faim et me précipiter à manger dès que j'ai une "petite" faim (surtout si c'est l'heure!!!!)
or récemment j'ai essayé de me recaler avec ma bonne faim et je me suis aperçue que c'est beaucoup mieux, en terme de gout, de satiété (et de perte de poids!)
alors comme j'ai quand même du mal à aller la chercher, la bonne faim, avec l'estomac qui tire, j'ai envie de faire un défi collectif
une ou plusieurs "bonne " faim par jour
qu'en dites-vous?
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Merci pour vos conseils, Capuccino et Pascaline, vous m'avez poussée à y réfléchir.
Je crois que je vais d'abord observer un peu cette "faim-fatigue" du soir, et voir si je ne peux pas essayer de mieux déguster ce repas.
C'est peut-être mon rythme de vie, le problème ?
J'ai une activité très sédentaire (tout le temps assise) et cela fait longtemps que je n'avais pas fait de sport.
Du coup, mauvaise posture, mal de dos, zéro muscle, kilos et grosse fatigue.
Je dîne tard car j'attends presque toujours mon copain qui travaille tard (il rentre vers 21h).
Depuis 3 semaines, je me suis remise au sport (yoga et natation) et comme je suis une brute du "tout ou rien", j'en fais 3-4 fois par semaine, le soir après le travail. Normal que je sois fatiguée quand je rentre !
J'aime bien faire du sport avant de rentrer, j'ai l'impression que ça m'évite la redoutable EME qui m'attend toujours à la maison après le boulot quand je suis toute seule. Celle-là c'est ma hantise.
Mais si je garde ce niveau d'activité physique (ou peut-être un peu moins si j'arrive à doser entre tout et rien ?), j'imagine que dans quelques temps je vais retrouver un peu d'énergie et me sentir moins fatiguée.
Comme je viens de recommencer à appliquer la méthode, je souhaite me concentrer sur ce défi de la bonne faim, et prendre un peu de temps pour observer.
essaie de faire ton sport en pleine conscience
ça devrait aider à faire le sas de transition, pour que les EME ne se melent pas à la faim
si tu as une mini-faim avant le sport, tu peux prendre un fruit sec avant le sport
pour arriver à 21h avec une bonne faim
car en effet une trop grande faim est assez inconfortable le soir
pour moi hier soir finalement j'avais une bonne faim à 19h, mais j'ai du aider ma fille pour ses devoirs, elle avait du mal à se concentrer et il y avait beaucoup de choses à faire
du coup 20h, affamée.... sans avoir eu le temps de préparer qqchse
je n'ai pas vraiment apprécié mon repas, car j'étais trop tendue, ma fille continuait à chougner sur ses multiplications (alors qu'elle sait parfaitement les faire)
et moi j'étais aussi un peu en pétard
l'impression de courir un marathon entre 18 et 20h
j'avais je pense une très bonne faim, et par contre aucune satisfaction alimentaire, je n'ai pas réussi à me "poser" pour diner, j'étais toujours speed
mais je n'ai pas trop mangé je pense
ce matin, au petit dej, une très bonne faim
et là j'ai déjà faim pour midi, il n'est que 11h15.....
Je reprends à dimanche, journée un peu cata, invitée chez des amis, j'ai encore eu le syndrome "j'ai peur d'avoir faim" ou plutôt "j'ai peur de vivre une frustation" durant la journée donc j'ai pris un solide pdj avec une mini faim et vers 10H, arrivée chez les amis à 13h apéro, puis repas, puis ballade puis goûter, bref j'ai mangé tout le temps sans faim et sans faire attention, le soir vers 22H, une petite EME m'a fait m'envoyer deux petits pains bien beurrés.
Lundi matin, j'ai attendu la bonne faim qui s'est manifestée à 13H!, normal vu les repas de la veille. Mais le soir re-EME (faut dire que mon beau père se faisait opérer du coeur le lendemain, donc inquiétude etc...).
Mardi matin pdj d'un smoothie avec une petite faim car peur d'avoir faim et de pas avoir le temps de manger dans la mâtinée. Mais comme le smoothie était pris à 7H30, à 11H, grosse faim, et écoute des pensées du type : tu vas manger dans une heure, attends un peu, tu peut attendre etc... Résultat j'ai pas écouté ma faim et j'ai continuer à travailler, arrivée à 13H30, grosse faim, me suis jetée sur mon lunch et j'ai mangé vite sans m'arrêter. J'ai pas eu l'impression d'avoir dépassée la satiété car me sentais bien après. Mais de retour au travail, un fournisseur est venu nous faire déguster pleins de nouveaux produits et j'ai goûté, une bouchée par ci, un chocolat, deux fruits secs, un gâteau etc... le tout sans faim mais malheureusement pour moi (et c'est la dernière fois que je fais ça) la dégustation s'est passée dans des paquets ouverts depuis on ne sait quand, avec les mains sales (on a toujours les mains sales dans un magasin) et je me suis chopée ainsi que mon mari une petite bactérie qui m'a bien fait souffrir toute la soirée. Donc pas mangé hier soir et réveil ce matin avec une bonne faim après 18h de jeun.
Ce défi met en lumière chez moi ma difficulté à affronter des moments de frustration et ma peur de manquer ou d'avoir faim.
Je reviens aujourd'hui car depuis mercredi dernier me suis rechoppée un rhume qui m'a mise littéralement KO pendant 3 jours avec de petites EME (je sens moins la faim et je prends plus de plaisir à manger avec le nez bouché alors je mange plus).
comme c'est le deuxième rhume en 3 semaines ça me frustre à mort. J'ai l'impression d'avoir été mal depuis près d'un mois, un rhume, un mal de gorge, mal au dos à cause de lordose, sentiment d'être une baleine (mais c'est parce que mon ventre de femme enceinte commence à prendre de la place) et encore un rhume. résultat je dors mal, trop peu ce qui entraîne d'autres EME.
Avec ça on a inviter des amis hier et j'ai mangé au delà de ma faim toute la journée et du sucré en plus, ce qui m'a collé la migraine (comme d'hab quand je mange trop de sucre). Et j'ai eu une sensation d'étouffement toute la journée que j'ai comprise ce matin : les EME entraînent un trop manger qui résulte en une compression de mon diaphragme et m'empêchent de respirer à fond.
Ce matin je me suis dit : j'attends la faim ! Mais c'est plus dur quand la sensation de faim est mélangée à une légère acidité du au trop manger d'hier, donc j'ai pris une petite portion de ce que je prends d'habitude au pdj et j'ai pris le temps de déguster. Et je vais me remettre à la RPC quand je ressens des EME ça m'aidera je pense.
liegama, j'ai l'impression que tu ressens beaucoup de culpabilite? C'est normal de manger sans faim parfois. Il faut le vivre en pleine conscience et de passer un bon moment en degustant...j'ai remarque qu'en faisant ca, je goute et sois je goute a un autre truc ou sois je laisse. Puis la vie continue, on attend notre bonne faim en esperant qu'elle va tomber au diner/repas ;) C'est sur quand les emotions se manifestent, la rpc n'est pas toujours la premiere chose qu'on pense a faire ou meme envie. Moi je me donne un Time Out. Sois RPC ou sois je sors de la cuisine et je fais autre chose souvent pour moi (bain, lire, tv, enfant...). Bon parfois c'est plus facile a dire qu'a faire ;)
En tout cas tu reconnais tes sensations alimentaires. Peut-etre une culpabilite t'emmene a nos EME? Dis-moi?Dis-nous? Trop de pression?
Bon je vais chercher la petite :)
XxPascaline
bravo Liegama c'est vrai que cela te confronte à ça
frustration, peur de manquer, peur d'avoir faim
essaie la prochaine fois que tu "saisis" ce genre de resssenti de le vivre en pleine conscience, en te mettant dans les sensations de ton corps
(comme ce sont surtout des ressentis liés à la pensée, à part la peur, si ça se trouve tu ne ressentiras rien)
ça serait vraiment intéressant que tu les vives en pleine conscience, pour qu'ils soient moins "agissants" dans tes prises alimentaires sans faim
pour les dédramatiser en qq sorte
Ce soir la fatigue m'a encore fait oublier de déguster mon repas.
Rentrée à 20h30 après le yoga, j'ai froid et mal à ma cheville.
Au moins j'avais une bonne faim, enfin je crois.
La faim est beaucoup plus évidente à ressentir le matin que le soir, je trouve.
Le matin je sens le creux à l'estomac, les gargouillis, l'anticipation du plaisir de manger... mais le soir c'est plus flou !
Le soir, c'est plutôt une sensation de malaise, de faiblesse, de gorge serrée... et il y a souvent les EME de fin de journée qui s'en mêlent et compliquent les choses.
Est-ce que c'est à cause de cette fatigue, que j'ai du mal à déguster le repas du soir ?
Mais il faudrait que j'y arrive, parce que sinon je risque de dépasser ma satieté et de manger trop le soir, même sans EME.
Je vais essayer de faire plus attention à cela.
Dégustation du soir, espoir
Eh oui le fatigue peut brouiller les signaux et dans le respect et la priorisation de ses besoins, l'organisme a peut-être, pour toi, plus besoin de repos que de nourriture.
Peut-être, faut-il accepter cet inconfort-là si te reposer en rentrant chez toi est impossible. Satisfaire tes besoins énergétiques, du mieux que tu peux et peut-être sans pouvoir déguster et la régulation fera son travail lors des repas suivants.
Et puis, plus tard, peut-être faudra-t-il réfléchir à un moyen de prendre soin de toi différemment et de trouver une solution pour faire face à ta fatigue.