!e silence entre les mots
Je viens de faire l'expérience d'un non repas. Je n'ai pas faim, c'est l'heure du repas, je ne mange pas et je "goute" le vide dans ma bouche. Je suis etonnee de me sentir de plus en plus paisible.... comme si je me donnais la liberté de ne pas manger, je vis toujours, je respire encore et je suis toujours en sécurité. Ca paraît absurde de dire ça. N'empêche, c'est comme ça. Un peu comme le silence entre les mots. La liberté d'impression au lieu de la liberté d'expression...
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Ce matin, c'est le silence entre les kilos, ceux déjà perdus qui attendent patiemment d"accueillir ceux toujours en place. Y'a un p'tit nouveau en partance d'ailleurs. Bon c'est du n'importe quoi, mais si ça marche, pourquoi pas ? A pas feutré... écrire sur le forum, c'est aussi concrétiser son engagement d'atteindre l'objectif que l'on s'est fixé : tant que j'écris,je suis sur le chemin, j'avance même si parfois je trébuche ( d'accord, Lydie ).
Izabelle ne nous avait-elle pas dit d'arrêter de croire parler trop, agir trop, ....et ne nous conseillait -elle pas d'être nous même quoi qu'en pense l'autre ? Par ailleurs, j'exagère en disant que mon "Et" ne vient pas d'une méthode quelconque, mais par expérience, et j'ai déjà tenté de l'expliquer , à un moment donné, il faut s'approprier ce que l'on apprend dans les livres. Tant que l'on ne "digère" pas(!)les informations glanées, elles ne font pas partie de nous même et on continue à " obéir " en quelque sorte ( ou se révolter, c'est la même chose) à un avis extérieur. Mais en fin de compte nous avons toutes les trois à notre manière suggéré...d'être soi-même :-)
Ça arrive souvent effectivement que certaines personnes fassent naturellement ce que d’autres tentent d’apprendre par techniques… ou après mûre réflexion… d’où l’importance du lien (et) avec les autres et de la communication.
Je pense par exemple à l’auto massage, la pensée positive (ça va bien se passer), sourire pour faire venir la bonne humeur, cohérence cardiaque et autres trucs de sophrologie pour se relaxer…même le rassasiement pour certains c’est complètement « naturel » !
Je pense à mon chéri, j’ai l’impression de progresser sur la voie de la sagesse par mes lectures et expériences d’apprentissage quand ça à l’air d’être inné chez lui…
Est-ce qu’on désapprend autant suivant notre éducation ?
À mon tour de parler beaucoup trop en ce moment ;-)
Bonsoir Lydie,
As-tu déjà penser qu'au lieu d'opposer le plein au vide, le bruit au silence, le chaud au froid,... on pouvait les associer avec un simple mot : le plein et le vide, le silence et les mots, le refrain et les couplets, les echecs et les réussites, le corps, l'esprit et les émotions. Ce petit mot "et" parle de l'essentiel en unissant ce qui ne peut l'être en apparence. La respiration, c'est l'inspiration et l'expiration, c'est recevoir et donner... autant de rythmes...
Et si j'écris ces mots c'est suite à ce que tu as écrit : il y a ton avis et mon opinion qui se complètent. Bientôt, il y aura un "oui" et un autre "oui", deux mots identiques avec deux histoires différentes qui avec le temps raconteront une nouvelle aventure... :-)
Ton message m'a fait penser aussi à une fête de village en automne au cours de laquelle une Fée ouvrait un grand livre et lisait à chaque passant une phrase issue de ce livre... ensuite, elle se baissait et ramassait une feuille d'automne, la donnait en disant que sur cette feuille était inscrite une phrase que nous étions seuls à pouvoir lire... J'aimerais t'offrir une feuille d'automne sur laquelle tu pourrais lire le message avec les mots exacts que tu souhaiterais voir écrits:-)
Bonjour Marie,
J’ai réfléchi un peu et je trouve tes premières idées sur l’écriture de « pas à pas » très chouettes. Que ce soit ici sur le forum ou ailleurs sur d’autres plateformes d’écriture, tu y trouveras des lecteurs bienveillants… (j’ai déjà écrit sur ce type de plateforme, même à plusieurs, et j’ai été enchantée de l’expérience au final malgré ma peur initiale de me lancer).
Une pensée sur cette notion de vide (qu’on peut chercher à remplir) qui résonne beaucoup en moi. Plutôt que d’essayer de se réguler : vide/plein, bruit/silence, chaud/froid, haut/bas, vite/lent, jeûne/festin, corps/esprit/émotions… plutôt que de chercher un équilibre idéal, sur un fil de rasoir au dessus du vide, atteindre l’equanimité, la paix, le détachement absolu…au risque de « chuter » ou d’échouer
Si la solution que tu nous proposes entre les lignes n’était pas simplement d’être soi dans tous ces états et accepter ainsi de se dévoiler entièrement avec ces vides et ces pleins? laisser le corps parler.
Comme une respiration. Où tout est là dans l’instant, une inspiration et une expiration, qui n’aspire à rien d’autre qu’à être. (je suis inspirée ce soir…
)
Et si on parle à demi-mots, peut-être que ce petit kilo en partance pourrait s’envoler ;-)