!e silence entre les mots
Je viens de faire l'expérience d'un non repas. Je n'ai pas faim, c'est l'heure du repas, je ne mange pas et je "goute" le vide dans ma bouche. Je suis etonnee de me sentir de plus en plus paisible.... comme si je me donnais la liberté de ne pas manger, je vis toujours, je respire encore et je suis toujours en sécurité. Ca paraît absurde de dire ça. N'empêche, c'est comme ça. Un peu comme le silence entre les mots. La liberté d'impression au lieu de la liberté d'expression...
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:-)
Oh oui l'arc en ciel est le plus bel exemple de ce qui peut émerger de beauté éphémère de ces contrastes de temps.
Alors dans notre cerveau que naîtra-t-il de ces pensées contrastées de haine et d'amour pour notre corps ? Une étincelle de vie ? une larme de joie ? Quel sera ce déclic d'acceptation...
Tu parles d'une porte, et j'aime bien cette image. Le bagage d'expérience comme un sac à dos... j'imagine une bulle qui s'envole légère légère...
Bonjour Lydie, j'ai rénové mon vestiaire pendant le confinement et j'ai réalisé au dessus de l'évier une mosaïque avec un arc en ciel . Avec une phrase trouvée inscrite sur un de mes tee-shirt : la vie est comme un arc-en-ciel. Il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs.
Coucou Marie
J'aime beaucoup ton message précédent avec l'image de la porte qu'on referme doucement. Une forme de respect mais une volonté de passer à autre chose, entamer une nouvelle étape.
Aujourd'hui mon esprit lui pense à la météo : hier nuages, aujourd'hui mitigé mais demain grand beau. Et c'est l'essentiel ! Quoique le temps devrait finalement avoir peu d'importance sur la qualité de nos moments de vie. Tous les états se complètent et sont nécessaires. Du soleil partout tout le temps serait un enfer désertique, moi qui adore ce vert... Nos pensées sont si changeantes que la pleine conscience les compare à des nuages qui passent, mais sans nuages, un esprit au beau fixe où rien ne se passe semblerait bien vide. Apaisant un moment mais ennuyeux à la longue. Et si ce challenge sur notre poids était là pour nous occuper l'esprit un temps... comme un caillou dans la chaussure... des pensées jetées au vent... rien de plus
Belle journée
J'avais bien compris. Il n'en reste pas moins que cette expression m'a longtemps dérangée. Un jour , j'ai essayé de représenter ce que j'appelle les 360 degrés d'un mot. A quel moment ce mot bascule-t-il dans la connotation agréable et à quel moment bascule-t-il dans la connotation désagréable. Je pensais que cela pouvait être différent pour chacun, en fonction de son histoire, et parfois bien éloigné du sens du dictionnaire.
Bonsoir Marie,
J'entendais bien sûr : se nourrir des échanges, ceux qui nous font du bien, qui nous font plaisir, et choisir, s'ils ne sont pas "bons" pour nous, d'en refuser d'autres, ou de s'impliquer avec plus de détachement, tout en en apprenant quelque chose.
Mais, choisir ce qui est bon pour soi.
Incroyable comme les vocabulaires alimentaire et émotionnel se superposent.
Belle soirée !
"Se nourrir" des échanges avec les autres... c'est une réflexion qui m'a longtemps révoltée... je refusais cette idée qui m'indisposait presque. Peut-être est-ce parce que je digérais mal très mal certaines paroles ? Quand je te lis aujourd'hui je ne ressents plus ce malaise. Cette formule ne me dérange plus du tout. Ton message me permet de m'en rendre compte... :-)
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Désolée je divague dans mes idées ce matin... allez zou, je repars dans le concret... j'arrête de rêvasser et procrastiner mon ménage :)
Belle journée