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50 commentaires
04/09/2017 - 19:55

L'attention, Izabelle, que tu évoques, c'est justement ce que j'ai laissé tomber au fil des jours avec comme conséquence l'oubli de soi, de ses sensations et la voie toute tracée vers les EME.

Vite le recentrage.

Merci pour tes "tartines" toujours enrichissantes, j'en reprendrais bien une tranche wink.

Merci Chris aussi pour ta présence.

Bonne soirée.

Evelyne

04/09/2017 - 17:25

Merci Izabelle pour cette tartine, mais quelle tartine !
Je me suis "régalée" en te lisant. smiley

Le cerveau, les émotions, le contrôle, la bienveillance...
Cela permet de remettre un peu d'ordre dans la démarche que l'on fait ici.
En tout cas de s'interroger utilement.  wink

izabelle lun 04/09/2017 - 12:26   ...c'est déjà super que tu "sentes" ces deux personnes, ce sont en fait deux énergies, mais bon je te rassures ce n'est pas effectivement deux personnes laugh
en fait notre cerveau est vraiment programmé (donc c'est normal) pour résoudre les problèmes

donc pour lui (et pour beaucoup de gens tu noteras) les choses sont simples : il y a un problème : le surpoids

et donc il faut trouver une solution : le régime

seulement il fait totalement abstraction de la partie immergée de l'iceberg (il n'est pas trop fort pour voir sous l'eauwink)  qui est gigantesque en ce qui concerne notre rapport émotionnel à l'alimentation

...

mais à développer un autre "mode",  celui qui a été appelé le mode  "être"  en opposition au mode  "faire"

réapprendre à ressentir, à vivre dans le présent, le seul  "temps" où les émotions sont acceptables et même des trésors d'utilité

bref.... j'arrête là ma tartine

et la bienveillance c'est ça

considérer avec autant de bienveillance la partie cérébrale de nous-même qui cherche le contrôle car elle est utile dans la plupart des cas (mais pas ici)

on ne peut pas contrôler le controle, mais juste l'observer, s'en amuser c'est ce qu'il y a de mieux

....

et dans le même temps enrichir notre attention vers sa capacité à se porter sur le présent

car c'est la seule façon de pouvoir développer à plus long terme un nouveau rapport à ses émotions et ses sensations

 

Animatrice forum En or (1004) Très actif (30)
04/09/2017 - 12:31
isarag dim 03/09/2017 - 19:07

Depuis 15 jours, je fais attention à deux choses: manger quand j'ai faim seulement et à ce moment-là, la satiété gustative (la tendance à finir son plat c'est de famille ça). Et puis je fais attention au repas du midi pour ne plus avoir de faim glycémique une heure après.

Bienvenue Isabelle, tu as bien raison de porter ton attention sur tes sensations alimentaires

comme dit plus haut, il est important de face ces expériences avec l'envie de se réconcilier avec sa faim et ses sensations

c'est comme une découverte ou une re-découverte

le vivre ainsi c'est la meilleure façon d'avancer rapidement

bonne continuation

Animatrice forum En or (1004) Très actif (30)
04/09/2017 - 12:26
Lutti sam 02/09/2017 - 23:00

Pour moi en ce moment c'est panique à bord. J avais commencé sereinement le programme (enfin il me semblait) mais la porte ouverte aux aliments interdits m'a fait "déraper"sur des aliments riches (et manger sans faim).. pris 2kg et donc réflexe... régimeblush (il n'a pas fallu 1 semaine pour voir arriver les compulsions etc etc) je m'en veux car je suis la première à dire que les régimes ça détraque! J'ai l'impression d'avoir 2 personnes dans ma tête: celui qui contrôle et veut maigrir à tout prix (et surtout ne pas grossir) et celui qui veut sortir de ça...

Je vois bien que je suis toujours dans les "il faut"et pas dans l'écoute...

Dur dur

c'est déjà super que tu "sentes" ces deux personnes, ce sont en fait deux énergies, mais bon je te rassures ce n'est pas effectivement deux personnes laugh

en fait notre cerveau est vraiment programmé (donc c'est normal) pour résoudre les problèmes

donc pour lui (et pour beaucoup de gens tu noteras) les choses sont simples : il y a un problème : le surpoids

et donc il faut trouver une solution : le régime

seulement il fait totalement abstraction de la partie immergée de l'iceberg (il n'est pas trop fort pour voir sous l'eauwink)  qui est gigantesque en ce qui concerne notre rapport émotionnel à l'alimentation

c'est pourquoi le cerveau va très souvent se dire : non mais c'est simple, demain je mange peu

et variante : demain je ne mange  QUE quand j'ai faim !

 

même problématique :  le cerveau en action,  il est dans le contrôle, oui, il ne sait faire que ça c'est son job

 

notre seule solution c'est de pouvoir développer notre capacité à porter notre attention différemment, à ne pas nous limiter à notre cerveau cartésien, qui est une pure merveille mais nous sommes bien plus riches que ça

c'est là où la pleine conscience est un outil absolument génial, mais ça demande de l'entraînement

on s'entraîne à développer une autre façon de porter attention : pas seulement sur les problèmes et leur soit-disant solutions à l'emporte pièce  (qui pour certaines personnes vont marcher, mais clairement pas ceux qui ont une alimentation émotionnelle importante)

mais à développer un autre "mode",  celui qui a été appelé le mode  "être"  en opposition au mode  "faire"

réapprendre à ressentir, à vivre dans le présent, le seul  "temps" où les émotions sont acceptables et même des trésors d'utilité

c'est un entraînement car fonctionner en pensée cartésienne : problème => je décide=> solution,  on est conditionné pour ça 

et ça fait aussi fichtrement du bien au niveau émotionnel d'avoir l'impression de contrôler

mais bon....  les réveils sont amers pour certains

 

car notre côté émotionnel, qui est là pour nous protéger, préférera toujours prendre la main  et nous protéger émotionnellement que de faire une taille 38, ce qui pour lui n'a pas beaucoup de sens

en fait c'est le signe d'une bonne santé psychique d'avoir des bons mécanismes de défenses, mais quand ces mécanismes sont considérés par le cerveau comme un problème, on finit par se trouver face à un mur  et bonjour la prise de tête, sentiment d'impuissance et  "j'y arriverais jamais......"

 

bref.... j'arrête là ma tartine

et la bienveillance c'est ça

considérer avec autant de bienveillance la partie cérébrale de nous-même qui cherche le contrôle car elle est utile dans la plupart des cas (mais pas ici)

on ne peut pas contrôler le controle, mais juste l'observer, s'en amuser c'est ce qu'il y a de mieux, et surtout ne pas "croire"  toutes ces solutions, ce sont comme des pubs radios qui passent dans notre tête,  elles sont insistantes, ridicules parfois, sûre de leur fait, mais nous on ne les croit pas,  au bout d'un moment on ne les écoute même plus

on peut faire pareil avec nos pensées de contrôle, ne pas lutter contre mais les considérer comme des pubs radios

et dans le même temps enrichir notre attention vers sa capacité à se porter sur le présent

car c'est la seule façon de pouvoir développer à plus long terme un nouveau rapport à ses émotions et ses sensations

 

Ancien abonné A lire (3) Novice (4)
16/10/2017 - 23:05

Izabelle, merci pour cette réponse que je vois seulement ce soirblush

Et elle me fait du bienheart vraiment

Oui j'avais décroché de LC....

Comme tu le dis c'est tellement tentant d'être dans l'action et bien plus facile ( à court terme) que d'être dans l'écoute de soi.

C'est tellement difficile aussi de se faire confiance quand on n'a aucune preuve qu'on peutsad

Personnellement autour de moi, bcp de gens on maigrit dernièrement, ça parle régime, aliment calorique, etc..on se dit "et si eux y arrivent, pq pas moi?" et hop c'est reparti pour un tour ,une véritable rechute dans la dépendance des régimesno

Je crois que mon ambivalence vient du fait que je ne suis pas prête à m'accepter comme ça. Je reste dans l'idée de maigrir.

Enfin, cela me confirme encore une fois que NON les régimes ça ne marche pas sur la durée. Et te relire ce soir m'a donné l'envie de me raccrocher.

Bref, mercilaugh

 

Ancien abonné A lire (1) Novice (1)
03/09/2017 - 19:07

bonjour à tous.

J'ai fait le régime protéine il y a dix ans, j'avais perdu 17 kg, repris 5 et stabilisée pendant 1 an. Puis difficultés lors de mon divorce, j'ai remonté, repris.
 Puis ménopause et là gros boom dans le poids. Je suis stabilisée à 103 kg au lieu de 70 kg après mon premier régime.

J'ai toujours été suspicieuse face à ces régimes et je me suis dit que la solution n'était pas là-dedans. je pense avoir des kilos émotionnels. Je suis mère célibataire, père absent, et beaucoup de difficultés avec eux (1 fils TDAH et 1 fille dépressive)

Nous sommes en thérapie familiale depuis 1 an. Trop de conflits.

Je n'ai pas la sensation de trop manger, je n'aime plus faire la cuisine, n'ai pas d'idée en ce qui concerne les repas. Je me sens nulle de ce côté-là. Le midi je mange à la cantine.

Depuis 15 jours, je fais attention à deux choses: manger quand j'ai faim seulement et à ce moment-là, la satiété gustative (la tendance à finir son plat c'est de famille ça). Et puis je fais attention au repas du midi pour ne plus avoir de faim glycémique une heure après.

bonne semaine

Isabelle

03/09/2017 - 21:55

Bonsoir Isabelle et bienvenue sur LC

 

Ici avec LC, tu vas pouvoir te réconcilier avec ton corps, tes sensations et tes émotions...
Beau programme en perspective qui devrait te permettre de faire la paix avec la nourriture.wink

La pratique de la pleine conscience t'aidera de retrouver une certaine sérénité dans la vie quotidienne smiley

03/09/2017 - 10:28

Lutti, nous avons tout(e)s vécu cela, à plus ou moins grande échelle, mais c'est exactement ce qui nous a amené(e)s ici, chez LC, ce que tu décris comme 2 personnes en toi.

C'est le principe même de la restriction cognitive, c'est-à-dire la prise de contrôle par le cerveau de nos sensations (alimentaires, émotionnelles...) qui ouvre le combat : je dois manger ça parce que..., pas ça parce que, il faut que, je devrais... alors je contrôle, je me restreins, je m'interdis et puis c'est trop dur, ou alors j'ai mangé un aliment que je juge tabou, alors tant pis, perdue pour perdue, je lâche l'affaire, ou je m'interdis un aliment que j'aime pour me réconforter (ce qui est "normal", même chez les mangeurs "normaux", régulés) et je craque finalement, encore plus fort, c'est la compulsion.

Face à ça, suivre le programme LC, de façon imparfaite, car on expérimente et donc il y a des avancées, des reculs. Le tout est d'avancer dans la conscience de ce qui se joue en nous.

Tu sembles avoir pris conscience de ce qui s'est joué puisque tu le décris fort bien.

Alors, bonne suite dans ton parcours en te servant de ce qui s'est passé, en étant bienveillante envers toi-même.

Bon dimanche.

Evelyne

Ancien abonné A lire (3) Novice (4)
02/09/2017 - 23:00
izabelle jeu 13/07/2017 - 10:37

 

comme tu as été détraqué sur des années dans ton rapport à l'alimentation c'est d'autant plus important d'y aller en douceur

car il y a des effets  psychologiques  "rebond"  quand on sort de la restriction  qui sont parfois difficiles à vivre

 

il faut te prendre avec douceur, surtout

ne pas en faire trop à la fois, par exemple réintroduire trop d'aliments à la fois

au début c'est surtout important de se concentrer sur la sensation de faim  et c'est largement plus facile quand on continue à consommer des aliments que notre corps connaît  "par coeur",  ceux auxquels on est vraiment habitués

 

 

izabelle, j'aurai dû mieux te lirecrying

Pour moi en ce moment c'est panique à bord. J avais commencé sereinement le programme (enfin il me semblait) mais la porte ouverte aux aliments interdits m'a fait "déraper"sur des aliments riches (et manger sans faim).. pris 2kg et donc réflexe... régimeblush (il n'a pas fallu 1 semaine pour voir arriver les compulsions etc etc) je m'en veux car je suis la première à dire que les régimes ça détraque! J'ai l'impression d'avoir 2 personnes dans ma tête: celui qui contrôle et veut maigrir à tout prix (et surtout ne pas grossir) et celui qui veut sortir de ça...

Je vois bien que je suis toujours dans les "il faut"et pas dans l'écoute...

Dur dur

Avez-vous vécu cela?

Ancien abonné A lire (1) Novice (4)
01/09/2017 - 20:01

Merci à vous deuxsmiley