La volonté
Vaste sujet ! Je ne suis pas claire dessus.
Non ce n'est pas une question de volonté la perte de poids ?
Et pourtant, il faut engager de la volonté dans votre méthode n'est-ce pas ?
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"La volonté qui est mobilisée dans le parcours Linecoaching, c'est celle qui nous permet d'engager un apprentissage. C'est la volonté de se remettre en question, de faire des exercices même sans être convaincu de l'endroit où ils vont nous mener, de s'accrocher quand on a l'impression que la perte de poids attendue n'arrivera jamais. C'est la volonté de changer, pour laisser derrière soi les habitudes nocives et en prendre de nouvelles, plus saines. Et ce processus en demande effectivement un peu, parce que ce n'est jamais évident de changer..."
Sita, J'aime beaucoup ta réponse à la question d'Emann .
Faire L C c'est vraiment s'engager vers un processus de changement d'habitudes pour viser une perte de poids. Et pour cela il faut être déterminé -en vouloir- et être capable d'intimité avec soi même...Ce qui n'est pas donné à tout le monde, mais, sûr, aux abonnées de LC. Donc, nous avons beaucoup de mérite. 

Communément on entend "t'as pas de volonté" , par des personnes qui finalement n'y connaissent pas grand chose en comportement alimentaire et encore moins en troubles alimentaires....souvent parcequ'elles sont naturellement régulées et peu ou pas sujettes aux envies de manger émotionnelles et donc au surpoids. Elles arrivent à sauter des repas si elles n'ont pas faim ou manger un peu moins sans que cela ne leur pose le moindre problème ou état d'âme.
Les esprits sont aussi souvent conditionnés : prendre soin de soi et souhaiter maigrir correspond pour beaucoup de personnes à faire des régimes , donc à se priver, à être en restriction cognitive. Donc ce serait avoir la volonté de se priver, voire de s'affamer ....? Autrement dit avoir la volonté (vouloir) de se faire du mal ....(???)
Nous, nous voulons nous rééduquer alimentairement parlant et pour cela faire les efforts nécessaires en puisant en nous même......(avec l'aide de LC bien sûr)
Merci de ta question Emann et voilà, rapidement, ce qu'elle m'inspire
Jalimente mon carnet avec tes mots "volonté d'appentissage", faire appel aux ressources intérieures, celà m'aide à entrer dans un univers où c'est moi qui choisis ce qui est bon pour moi et en sachant pourquoi. J'ai encore beaucoup de mal à identifier es sensations, à les démêlermais tes propos m'encouragent.
merci
Oui, je pense qu'entammer le programme LC demande de la volonté. Une volonté qui peut ressembler à s'y méprendre à cette volonté dont on a besoin pour entammer un régime restrictif.
Mais ... ce que l'on fait avec cette volonté est très différent. Et elle me semble bien mieux investies dans le programme LC où notre volonté est mise à la disposition d'apprentissages et non pas à la restriction alimentaire. Des apprentissages destinés à remettre en lien notre moi profond (avec ses émotions, ses désirs, ses besoins) et les réponses que nous lui donnont dans notre vie quotidienne. Apprentissage aussi du respect de sa faim, du développement du plaisir de la dégustation, et du plaisir de la zénitude (par la RPC).
Par exemple, il m'est arrivé récemment de faire des EME à répétition et je ne comprenais pas pourquoi. Il ne s'agissait pas d'émotion mais de fatigue. Le jours où je me suis permise d'augmenter mes heures de sommeil, mes EME ont diminué. Je mange aussi par ennui. Lorsque j'organise mon agenda avec des activités que j'apprécie ... je vois que les EME sont plus rares ... Quand je serai capable de prendre en charge mes besoins de manière directe ... ce sera bizance ! En plus, manger calme, apporte du réconfort mais franchement contre l'ennui, il y a mieux !
Je n'imagine pas encore cette relation sereine à l'alimentation mais parfois, je la présens.
Même si la volonté demandée n'est pas la même, il ne faut pas résister à certains aliments mais prendre reccul par rapport aux envies de manger. Il n'empêche que ce n'est pas chose facile et je comprends que certains d'entre nous échouent. Personnellement, c'est ma plus grande peur. De ne pas y arriver.
Je manque totalement de volonté en ce moment.
Et pourtant, je reviens, je tourne autour, je traîne aux abords de Linecoaching...
Mais je n'arrive plus à "faire" quoi que ce soit. Tout m'est obstacle.
Et pourtant, je suis quand même "dedans", ou en tout cas "pas loin".
Je pense que le caractère un peu particulier du programme Linecoaching est qu'on peut sortir du "tout ou rien", du volontarisme, et qu'on peut accepter de ne pas être capable de vouloir quelque chose à un moment t, et de ne pas avoir échoué quand même.
Cela dit, depuis quelques semaines, je me dis souvent "faudrait que je m'y remette, faut que je veuille un coup" !
Très belles réponses ci-dessus
Je n'ai jamais eu de "volonté" au sens où on peut l'entendre dans le sens commun de la perte de poids, ce qui est en fait surtout du "contrôle"
je n'ai jamais pu faire un régime plus de deux jours par exemple....
c'est surtout mes émotions que j'essayais de contrôler, plus que mon comportement alimentaire
et ce qu'il faut pour changer, dans ce parcours, je le nommerai plus "détermination"
c'est à dire cette notion que j'y vais même si les résultats ne sont pas tout de suite là, s'il y a des retours en arrière, si ça prend du temps, si parfois je navigue à vue, je continue parce que c'est par là que je vais et dès que je vois que je dévie de mon cap (comportement alimentaire naturel), je m'y reconcentre avec détermination en utilisant les outils à ma disposition et en accueillant ce que je suis et ce que je vis dans l'instant présent
c'est vrai que c'est important de sortir du tout ou rien et ça n'est pas facile
La volonté, c'est quoi ?
Le substantif du verbe vouloir. Bon, bon... Pour autant, quand je VEUX une bonne note, ou un remerciement, ce n'est pas de la volonté. Ah, alors, c'est quoi ce concept ? C'est quand on VEUT, quoiqu'il se passe, quoiqu'il arrive, parvenir à quelque chose... Qu'on en fait une priorité absolue, et que tout le reste passe en second.
Du coup, ça va assez bien, ce concept de volonté, avec toutes les théories de restriction cognitive, avec le côté se forcer, se fouetter, se flageller. Mettre toute sa personne entre parenthèses, le temps de réussir un bidule... ca n'est pas du long terme, par définition.
En tout cas, c'est pour ça qu'il n'opère plus du tout sur moi, si tant est qu'il l'ait jamais fait. Le mot "volonté" est un repoussoir pour moi. Quand j'entends "Il faut de la volonté", je me demande sincèrement "C'est quoi ça ?" L'envie est là, ou elle n'est pas là. Si elle n'est pas là, toute la meilleure volonté du monde fera bien pâle figure.
Maintenant, comment trouver l'envie en soi ? Comment la cultiver ? Comme dit Sati, même quand ça ne marche pas, et qu'on n'est même pas sûr que ça marchera jamais. Faire confiance à son corps, c'est vraiment possible ? Ce sont plutôt ces questions qui se posent à moi, en ces temps de faible envie.
ce que j'ai ressenti quand je me suis inscrite sur LC, c'est " allez courage !"
je trouve qu'il faut du courage pour tenter une nouvelle méthode après des tas de régimes et des tas d'échecs
il faut du courage pour s'accrocher et continuer, même si on n'a pas de résultats
du courage pour reprendre LC après une période de blues et une pause plus ou moins longue
du courage pour se dire " maintenant, c'est moi qui décide " et non pas un élément extérieur
et si je perds du poids et que je me sens mieux dans mon corps et dans ma tête, ce ne sont pas ma psy ni ma nutritionniste que je remercierai, mais moi
(et aussi LC, les docteurs, les coach, les participants au forum...b ien sûr !)
je souhaite a tout le monde, dans les moments de découragement, de s'octroyer le droit de faire des pauses,
et trouver au fonds de soi l'énergie pour repartir de plus belle !
Charlotte
Effectivement tout dépend de comment tu définis volonté. Si c'est comme le dis Sylvie, le concept du "y a qu'à", "faut que je", tout le monde sait sur ce forum que ça ne fonctionne pas. Pourquoi ? Parce ce que tu peux avoir une pensée consciente qui te dis que tu veux "faire attention", perdre du poids, mais si tu ne t'alimentes pas de façon "naturelle", on va dire, c'est qu'il y a des raisons qui t'échappent plus ou moins, et on est tou(te)s ici pour le découvrir. Si des raisons inconscientes t'en empêchent, toute la volonté du monde n'y fera rien.
Lorsque l'inconscient et le conscient travaillent de concert, sont d'accord, ça fonctionne tout seul. Comment en arriver là, d'abord avoir une intention claire, savoir que ce n'est pas gagné parce que nos démons intérieurs nous tirent dans l'autre sens. Donc plutôt que volonté je dirais qu'il faut prendre une décision réfléchie et en même temps être conscient des obstacles qui se dresseront systématiquement sur ta route. Et dans le cas d'apparition de ces obstacles, utiliser les outils ici, la pleine conscience surtout, observer, apprendre de soi, découvrir ce qui se passe.
Il faut de la perséverance, de la confiance dans l'efficience de la méthode. Mais elle ne fonctionne que si on s'en sert. Et si tu écoutes tes démons qui te disent "bah, laisse tomber, c'est comme d'habitude, c'est trop dur, en fait j'ai pas un si gros problème que ça, et puis c'est comme un régime, y a qu'à se limiter", alors c'est vite fait de se dire que c'est une question de volonté et que tu n'en as pas.
La volonté ça n'existe pas en fait, c'est un mot qui ne devrait même pas exister à mon avis.
Et je pense qu'on intègrera ça lorsque l'on deviendra libre de tous ces démons qui nous disent que si on y arrive pas, c'est qu'on est des larves sans volonté. Quand on mangera en toute liberté, pour nous, sans influence aucune, ni extérieurs ni intérieures, qu'on sera au meilleur de notre forme, mais en étant toujours humains, avec nos imperfections et nos défauts. Pour ça, ce qu'il faut, c'est du travail.
Je crois surtout qu'il faut avoir en tête un objectif, le phare du bien être au loin, et garder ce cap malgrè les tempêtes.
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Maigrir sans régime
La volonté qui est mobilisée dans le parcours Linecoaching, c'est celle qui nous permet d'engager un apprentissage. C'est la volonté de se remettre en question, de faire des exercices même sans être convaincu de l'endroit où ils vont nous mener, de s'accrocher quand on a l'impression que la perte de poids attendue n'arrivera jamais. C'est la volonté de changer, pour laisser derrière soi les habitudes nocives et en prendre de nouvelles, plus saines. Et ce processus en demande effectivement un peu, parce que ce n'est jamais évident de changer...
Par contre, non la perte de poids n'est pas une question de volonté. Du moins, pas de cet acharnement tétu à faire des choses qui vont à l'encontre de notre instinct, de cette domination qu'on prétend faire exercer à notre esprit sur les besoins de notre corps, de toutes ces choses bizarres que les régimes essaient de nous faire passer pour de la volonté. C'en est sans doute. Pour s'astreindre à quelque chose d'aussi dur que de se nier en permanence, il faut savoir faire appel à de grandes ressources intérieures. Seulement c'est aussi un gaspillage d'énergie immense que de se maintenir de cette façon en lutte permanente entre son esprit et son corps. Et tout le monde n'a pas une telle réserve d'énergie à accorder à la question du poids. Ce qui explique pourquoi la volonté, dans la perte de poids, est la majeure partie du temps la mauvaise réponse.
Les docs Zermati et Apfeldorfer, dans le cadre du programme LC, se proposent de ne mobiliser notre volonté que pendant la phase d'apprentissage. Une fois cet apprentissage terminé, les principes suffisamment intégrés, nous devenons (comme après tout apprentissage dans n'importe quel domaine) ce qu'ils appellent "inconsciemment compétents". Et l'appel à la volonté, dans le domaine alimentaire, est terminé.
C'est comme ça que je le comprends, en tous cas, tout en n'en étant pas encore là moi-même.
Plus prosaïquement, dans mon expérience du parcours, je te donnerais simplement un exemple : récemment, on m'a félicitée pour ma perte de poids. Et j'ai répondu "ben merci, mais, euh... j'ai pas du tout l'impression d'avoir fait un effort".
C'était vrai, ce n'était pas de la fausse modestie, et j'étais un peu embarrassée qu'on soit fier de moi pour ça. Je n'ai rien fait d'autre durant ces presque 5 mois que d'apprendre à ressentir des sensations qui existaient déjà, et à faire ensuite ce qui me semblait le plus agréable : en tenir compte.
Par contre en ce moment, il me faut pas mal de volonté pour remplacer mes déjeuners par ce fo*tu Comté !
Mais c'est une autre histoire.