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Les émotions

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
01 Mar 2014 à 12h
Je sens que je bouillonne intérieurement. Je ne me sens pas calme mais je n'ai pas envie de manger, je n'arrive pas à rester en place. Je voudrais faire 15 choses en même temps ! Quand j'ai des EME je ne ressens rien de particulier par contre juste une envie de manger irrépressible. Je sais qu'il faudrait que je fasse de la pleine conscience parce que je ne suis pas du tout dans l'instant présent, j'ai justement envie de le fuir ce moment où j'ai l'impression que rien ne pourra me calmer. Oui je crois que j'ai très peur de ce que je vais trouver si je me retrouve face à moi même. J'ai aussi beaucoup de mal à savoir quelles sont les emotions qui me traversent parce que je pense que je les empêchent de sortir d'où ce bouillonnement intérieur. Mes émotions veulent sortir mais je fais barrage, et j'ai tellement peur que les digues finissent par rompre que je lutte de toutes mes forces. Je sais qu'il ne sert à rien de lutter, je sais que je dois faire de la place à mes émotions... Je sais tout ça mais l'instinct de protection est plus fort. J'ai compris que les émotions etaient importantes et pas dangereuses mais on m'a tellement conditionnée à en avoir peur. Je comprends bien les choses, je suis persuadée de l'efficacité de la pleine conscience mais l'angoisse est plus forte que la raison. Elle gagne presque à chaque fois ! Que faire ?

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53 commentaires

Ton message me parle beaucoup Fred73.

Oui, on n'est pas obligé de se plaire pour s'aimer.

M'aimer a été pour moi un long chemin, ce qui  ne m'a pas empêché d'aimer mon mari,mes enfants, mes amies, mes parents... et d'être aimée sincèrement et fortement par mes proches. Mais l'essentiel c'était bien sûr moi.

J'avais du mal aussi à 'accepter que l'on m'aime avant et ne comprenait pas comment et pourquoi on pouvait m'aimer, moi le vilain petit canard, gros bête, laid, pas intéressant, et j'en passe. Je pense que je me sentais (pas toujours mais souvent) incapable d'accepter ma beauté intérieure et extérieure d'ailleurs, ça me faisait PEUR.  Ah! Cette peur amie de mon enfance.

difficle à exprimer.

mais depuis que je m'AIME, que c'est bon de l'écriture et de me le redire encore et encore, je ressens l'amour différemment. Hum ça me chaud au coeur !

je suis passée par des pleurs, des doutes, de l'incompréhension totale (mais ça veut dire quoi s'aimer ?) et après un long travail de désespoir et d'espoir , j'ai pu enfin m'écrire (dans un cadre très chaleureux)  une lettre d'amour inconditionnel , une lettre magnifique  où j'ai pu me dire enfin à quel point je M'AIME 

Tiens je pense que c'est cette prise de conscience qui m'a fait aussi revenir sur cette méthode.

voilà ce que je voulais te dire

C'est cool ça. :) J'en suis au tout début de l'expérimentation, mais je pressens la chose :)

Bonjour

Comme c'est soulageant de communiquer avec des personnes qui comprennent ce que sont les EME et arrivent à les mettre à distance (après bien sur, sinon ce serait trop facile)

Hier, j'ai passé la journée à promener mon compagnon dans son fauteuil roulant, épuisement physique mais surtout psy, car il n'a aucune conscience de ce que cela représente d'efforts. C'est sa pathologie , mais en rentrant impossible de me stabiliser, de m'arrrêter sur moi et de m'accorder 10 minutes de paix pour calmer le jeu.

Ce matin, ma mère, Alzheimer, loin de moi...dans l'agressivité...la culpabilité.... encore calmer le jeu....

EME à fond pendant un quart d'heure.....et me voilà auprès de vous et arrivant un peu à relativiser et à être dans le CARPE DIEM.....merci

Fred je te comprends parfaitement et merci de me laisser moins seule dans tout ce foutoir....

smiley

ma foi Carpediem, si déjà tu utilises la respiration de pleine conscience que l'on fait en début de parcours, tu as déjà l'essentiel!!!

par contre c'est sûr qu'il faut pratiquer un petit peu de temps avant d'avoir des effets sur le plan émotionnel

et ensuite, il faut aussi simplement le temps de changer

 

au début je voulais changer en qq mois tout au plus, et aujourd'hui je m'aperçois que c'était impossible, car les changements que j'ai réalisé, en beaucoup plus de temps que ça,  sont si profonds, qu'il fallait le temps : ne plus avoir peur des émotions, de ressentir, s'autoriser à être qui je suis....

bref il faut du temps c'est pourquoi ne renoncer pas car dans mon cas j'étais une mangeuse émotionnelle INVETEREE !!!   ;-)

 

elisource, il faut que tu puisses accueillir les sentiments diffiicles liés à ta situation d'aidante.   Il y a des groupes de paroles pour ceux qui ont un proche souffrant d'Alzheimer car c'est très dur à vivre, et dans ton cas, tu dois aussi aider ton compagnon

c'est important que tu t'autorises à ressentir cet épuisement, ce sensation de submersion.   Quand on n'a pas le choix, on peut être tenté de dire  "je n'ai pas le choix donc je ne dois rien ressentir"   mais en fait c'est plus facile à accomplir quand on met des mots sur ce qu'on ressent, que l'on s'autorise à le ressentir.   ça n'empêche pas de continuer son rôle auprès des autres, mais en plein conscience, et parfois c'est vraiment difficile psychologiquement

plein de courage pour toi!

merci Iza........je reviens bienôt

Je viens de comprendre quelque chose de très important aujourd'hui. Quand arrive une émotion, très souvent la peur pour moi ( de ne pas y arriver, de ne pas être à la hauteur, du jugement des autres...) au lieu de me dire "aie,aie,aie voici la peur qui revient me voir, oh non je vais encore être super mal, je vais avoir un poids sur la poitrine, une boule dans la gorge, du mal à respirer... vite, vite il faut qu'elle disparaisse qu'elle me laisse tranquille." Comme j'avais bien intégrer que lutter contre l'émotion ne faisait que la renforcer je la laissais venir mais tout en ayant peur d'elle et surtout des manifestations physiques entraînées. Et puis j'essayais de comprendre ce qui l'avait provoqué, ce qui alimentait encore les pensées mais tout en essayant de les laisser passer. Bref, un vrai numéro d'équilibriste ! Aujourd'hui, lasse d'être épuisée par la lutte pour ne pas lutter, du contrôle pour lâcher prise et de la peur d'avoir peur, je me suis dit "tiens revoilà la peur que je connais si bien, finalement elle n'est pas dangereuse, je vais lui laisser une place et ne pas m'occuper d'elle. De toute façon,elle vient tout le temps me voir à quoi bon en avoir peur et vouloir qu'elle disparaisse elle finira toujours par revenir. " Et bien pour la première fois sans avoir fait autre chose pour me changer les idées, la peur est partie comme elle est venue. Donc, pour vivre en harmonie avec des émotions j'ai compris qu'il était important de : - accepter que l'émotion soit là - ne pas chercher pourquoi elle est arrivée, en tout cas pas à chaud c'est à dire quand les manifestations physiques sont présentes. - ne pas en avoir peur, elle n'est pas dangereuse si on lui laisse une place - ne pas chercher à la faire disparaître Voilà. A suivre pour voir si je serai capable de gérer aussi bien à chaque fois.

[quote=FRED73]Je viens de comprendre quelque chose de très important aujourd'hui. Quand arrive une émotion, très souvent la peur pour moi ( de ne pas y arriver, de ne pas être à la hauteur, du jugement des autres...) au lieu de me dire "aie,aie,aie voici la peur qui revient me voir, oh non je vais encore être super mal, je vais avoir un poids sur la poitrine, une boule dans la gorge, du mal à respirer... vite, vite il faut qu'elle disparaisse qu'elle me laisse tranquille." Comme j'avais bien intégrer que lutter contre l'émotion ne faisait que la renforcer je la laissais venir mais tout en ayant peur d'elle et surtout des manifestations physiques entraînées. Et puis j'essayais de comprendre ce qui l'avait provoqué, ce qui alimentait encore les pensées mais tout en essayant de les laisser passer. Bref, un vrai numéro d'équilibriste ! Aujourd'hui, lasse d'être épuisée par la lutte pour ne pas lutter, du contrôle pour lâcher prise et de la peur d'avoir peur, je me suis dit "tiens revoilà la peur que je connais si bien, finalement elle n'est pas dangereuse, je vais lui laisser une place et ne pas m'occuper d'elle. De toute façon,elle vient tout le temps me voir à quoi bon en avoir peur et vouloir qu'elle disparaisse elle finira toujours par revenir. " Et bien pour la première fois sans avoir fait autre chose pour me changer les idées, la peur est partie comme elle est venue.

Donc, pour vivre en harmonie avec des émotions j'ai compris qu'il était important de :

- accepter que l'émotion soit là

- ne pas chercher pourquoi elle est arrivée, en tout cas pas à chaud c'est à dire quand les manifestations physiques sont présentes.

- ne pas en avoir peur, elle n'est pas dangereuse si on lui laisse une place

- ne pas chercher à la faire disparaître Voilà. A suivre pour voir si je serai capable de gérer aussi bien à chaque fois.

[/quote]

Bonsoir FRED73,

Depuis plusieurs semaines je patauge, faisant le programme du mieux que je peux, sans toutefois arriver à sortir la tête d'un maelström d'émotions, de sensations, de colère, peur et frustration, j'en passe et des meilleures. Enfin je trouve ce fil, et puis cette expérience que tu partages.

Ouf, j'y retrouve exactement tout ce que je suis en train de vivre, pratiquement à la virgule prêt. Et tout ce fil est magistral ! Donc grand merci FRED73, Izabelle et toutes les autres. Enfin, je ne suis pas folle. Mais surtout, je suis sur la bonne voix, mon chemin. Je vais donc pouvoir suivre ma voix comme je le sens depuis le début.

Je vais simplement rajouter un tiret que je mats en premier :

- laisser l'émotion naitre et venir à moi

Merci Redgine's d'avoir fait remonter ce fil, ça m'a fait bizarre de relire ça parce que justement je viens de traverser une période de peur qui me réveille à 3-4 heure du matin et m'empêche de redormir correctement jusqu'à l'heure du réveil. Bon, j'ai encore un peu tendance à lutter mais surtout ce qui est difficile c'est que je m'en veux de ne pas réussir à me calmer. C'est encore plus dur la nuit parce que forcément on se dit qu'il faut qu'on dorme parce que si on est fatigué la journée ne se passera pas bien. Et bien sûr plus on se dit qu'on doit dormir moins o n y arrive ! Donc après la crise, je me dis que ce n'est pas possible que je me mette encore dans des états pareils et là forcément je ne m'en sors pas. En relisant ce fil je redécouvre que le but de la pleine conscience n'est pas de se calmer mais de ne plus avoir peur des manifestations de ses émotions pour les laisser vivre leur vie puis repartir tranquillement. Ne pas lutter pour réussir à se calmer...

[quote=FRED73]

 Ne pas lutter pour réussir à se calmer...

[/quote]

en même temps dès que tu cherches à te calmer, tu luttes

et ça renforce la peur

donc effectivement en pleine conscience  ça sera plus efficace

et ce n'est pas facile de vivre la peur en pleine conscience, sans chercher à la calmer justement, mais simplement dans l'observation et l'acceptation

je ne sais pas quelle idée de danger active cette peur, mais en tous cas pour ma part j'ai pu observer que même si je ne dors pas, si je reste allongée et dans le noir, mon corps se repose suffisamment pour ne pas avoir sommeil dans la journée

tu peux aussi faire des bodyscans du coup

courage j'espère que ton sommeil va vite redevenir plus récupérateur

C'est vrai que je ne suis pas vraiment fatiguée la journée parce que je tiens sur les nerfs. En fait, ma peur vient de la rentrée, du changement d'école, de niveau de classe, et des parents casse-pieds qui ne supportent pas que leurs enfants se fassent taper par d'autres enfants... Bref, sentiment de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas y arriver, de ne pas être intégrée dans l'école viennent me visiter la nuit et m'empêcher de dormir. Mais bon, j'ai pu récupérer cette nuit parce que c'est le week-end et que je ne travaille pas lundi.