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perte d'intêret pour la methode ?

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
07 Sep 2011 à 22h

Bonsoir,

J'en suis à peu près à deux mois d'adhésion à la méthode et depuis quelques jours, j'ai du mal.

J'ai du mal avec mes exercices de RPC (je suis contente de conmmencer mais rapidement j'ai des impatience dans les jambes et je n'arrête pas de bouger). J'ai même "oublié" mon MP3 dans la poche de ma blouse au travail pendant 2 jours, alors que je l'avais emporté pour faire 3 mn d'exercice avant de manger pour être sûre de ma faim...

J'ai du mal avec mes sensations, j'oublie de me demander si j'ai faim quand je mange, si je suis rassasiée ou pas, j'oublie de déguster mes 3 premières bouchées, je prévois de diminuer mes U.A mais je ne sais plus si je l'ai fait ou pas...

Il est vrai que j'ai été "secouée" lors du dernier chat du groupe  auquel j'appartiens, et j'ai l'impression soit de "couver quelques chose", soit d'être convalescente. C'est une sensation étrange. Y'aurait'il un rapport de cause à effet ou bien est-ce une réaction un peu normale après l'emballement de la nouveauté ?

Merci de votre réponse.

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34 commentaires

Merci lee lix pour ton témoignage. je vis un peu comme toi en ce moment, gros détachement de LC. la tete dans le guidon pendant 3 mois et là hop gros gros relachement .. contrairement à toi je vois un enorme interet à la PC , dans tous les domaines de la vie, donc ça je continue ++

c'ets plus le coté ecoute de ses sensations sensus stricto, la degustation appuyée sur lesquels je "laisse un peu tomber".

 

un manque d'envie, de motivation ... j'imagine que ça va revenir qd même !

[quote=erin94]

Merci lee lix pour ton témoignage. je vis un peu comme toi en ce moment, gros détachement de LC. la tete dans le guidon pendant 3 mois et là hop gros gros relachement .. contrairement à toi je vois un enorme interet à la PC , dans tous les domaines de la vie, donc ça je continue ++

c'ets plus le coté ecoute de ses sensations sensus stricto, la degustation appuyée sur lesquels je "laisse un peu tomber".

 

un manque d'envie, de motivation ... j'imagine que ça va revenir qd même !

[/quote]

 

Oui, c'est pour ça que je pense qu'il ne faut aps hésiter à personnaliser : pour moi la PC n'a pas été trop bouleversante, encore que j'ai réalisé que j e mangeais bien souvent dans l'urgence, sous tension. En revanche, pour moi la dégustation a été une révélation : je pensais adorer le petit déj avec moult tartines pleines de beurre et de confiture... en fait ça m'ecoeure très très vite et je ne suis pas si fan que ça !

Hello,

 

J'ai également commencé courant juillet, et je sens une certaine lassitude dans la méthode : je ne fais "que" les exercices obligatoires, et j'oublie parfois de me concentrer sur ce que je ressens, sur la satiété. Pratiquer la RPC me rebute un peu ces derniers temps. Pourtant je m'accroche car je reconnais que petit à petit, il y a des points positifs : comme certaines d'entre vous, je ne me prends plus trop la tete avec ce que je "dois" manger : je mange ce que j'ai envie de manger au moment où j'ai faim. J'ai l'impression d'avoir acquis une certaine sérénité sur ce plan en tout cas. Reste à me recentrer un peu plus sur mes sensations, et de bien reconnaitre les situations où je n'ai plus faim.

@Capuccino, merci pour ton témoignage. Pas facile de se livrer comme ca ; regarder les choses bien droit dans les yeux, telle quelle, c'est une sacrée force de caractère, il en faut du courage.

@Nicci tu as raison, ce satané "demain quand je serai mince / moins grosse"... alors que la seule réalité, c'est celle d'aujourd'hui. Et c'est aujourd'hui qu'on vit, telles que nous sommes. Et on a droit à une belle vie. Ou du moins, être en paix avec son corps, avoir de l'estime pour soi, de l'amour...

Ce post m'a beaucoup émue... bises à toutes

Pour revenir sur ce que disait Capuccino, on a toutes ce côté bonne élève. Et le régime est satisfaisant de ce point de vue là. En fait, socialement, c'est très bien vu de faire un régime. Tant qu'on le tient, tout le monde vous félicite, vous trouve très courageux. C'est bien vu, y a pas à dire, c'est la preuve qu'on se prend en main. Et puis on a un objectif chiffré tangible, vérifiable. Et comme on est peu sûr(e)s de nous, ça nous rassure et ça pose un terme. Quand je ferais ce poids là, j'arrête. Par contre ne pas faire de régime, qu'on soit en surpoids ou pas d'ailleurs, c'est un peu suspect. Regardez ces femmes minces comme un fil qui clament haut et fort qu'elles "font attention", très fières de montrer leur "volonté". Vous n'en connaissez pas, vous? Du coup ne pas être au régime, c'est un peu plus difficile à vivre face aux autres. Pas d'encouragements, de bravos, de regards approbateurs.

Et puis avec LC, on sait qu'on va changer nos comportements et que donc ce sera long, que ce ne sera pas une parenthèse dans notre vie, comme l'est un régime. On n'en voit pas le bout, et ça , ça donne le vertige. On ne se dit pas "je vais perdre 3 kilos par semaine". On ne nous promet rien de chiffré. Alors forcément, c'est plus incertain, ça effraye un peu.

Alors l'horizon lointain plus la perte d'un fonctionnement familier, qu'on connait bien, même s'il est mauvais, ça a de quoi donner le blues.

Mais, quand même, qu'est-ce qu'on y gagne! Je prends du temps pour moi et la maison ne s'est pas écroulée. Je mange plus lentement et les enfants arrivent très bien à attendre avant que je ne m'occupe d'eux. Je redécouvre des saveurs, du plaisir. J'ai l'impression de sortir d'une anesthésie. Bon c'est vrai, que de me voir sentir ma fourchette avant de la porter à la bouche, ça les a bien fait marrer, mais en leur expliquant, ils ont compris.

Cappucino,

Dans les outils, à la fin de la séance silencieuse de dix minutes de RPC, GA dit  en gros : "avant d'ouvrir les yeux, remerciez-vous de ce moment que vous venez de vous accorder".

Voilà ce qu'il faut faire : nous féliciter et nous remercier nous-mêmes.

Allez, j'ose le dire et j'espère que le ridicule ne tue pas (sinon adieu monde cruel) : moi je me prends carrément dans mes bras et je me fais tout un tas de compliments (oui alors ok, honte à moi, j'en profite parfois pour vérifier mon tour de bras, je sais, c'est pitoyable mais je peux pas m'en empêcher, c'est comme la balance). Bref, comme on ne me fait pas beaucoup de compliments, on n'est jamais si bien servi que par soi-même. Vive nous, we are the best.

Et chaque soir, après la dernière séance de RPC, j'essaye de penser à ce qui a été positif dans ma journée, le plus petit truc, même si c'est formulé avec une négation (je n'ai pas craqué dans telle situation, j'ai craqué mais bien moins qu'avant, je ne me suis pas énervée dans tel ou tel cas, j'ai réussi tel ou tel truc, j'ai passé tel moment génial). Si je ne trouve vraiment rien (y a des jours sans...), je m'imagine le sourire de mes enfants et j'essaye de le garder en tête une bonne minute.

Courage !

en effet, il y a sûrement un deuil à faire de nos années régime. toutefois, il faut se rappeler qu'un régime fait grossir, désocialise, bref....c'est l'horreur. avec LC la différence est que c'est toute une remise en question de notre mode de vie, du pourquoi nous mangeons, nous compulsons.....et l'être humain en général n'aime pas le changement de ses petites habitudes, même mauvaises. encourageons-nous, pour moi c'est la meilleur chose qui me soit arrivée en matière d'alimentation. et peut être juste à point ? car cela fait des années que j'ai lu les ouvrages de nos deux experts mais je ne m'y étais jamais mise.

Bonjour Nicci,

Ta reflexion sur le sujet est intéressante et...surement proche de la vérité.

Abandonner WW, c'est ne plus être au régime, c'est ne plus se fixer ce challenge d'une perte de poids précise en un temps précis (ou à peu près), c'est aussi ne plus avoir l'obligation de se peser pour vérifier le résultat des efforts sur nos privations quotidiennes, c'est aussi abandonner la récompense (la perte de poids) de notre investissement pour aboutir et réussir le challenge.

Aujourd'hui, la méthode LC demande de l'investissement pour faire sa RPC, se poser et se demander sans cesse pourquoi on mange (faim ou EME), pour essayer de faire régulièrement quelques exercices physiques. Mais pour tout ça pas de récompense habituelle (perte de poids, regard des amies, collègues, félicitations, compliments...). Maintenant la récompense est ailleurs parce que rien ne se se voit (comme tu le dis, elle est en nous cette récompense, dans la nouvelle vie que nous commençons à mener, dans nos peurs que nous abandonnons, dans les choses que nous osons faire et que sais-je encore), mais c'est moins spectaculaire et moins gratifiant...Au contraire, il faut passer par des "tiens du mange du gâteau toi maintenant", ou "ça à l'air d'être bon ce que tu manges mais ça doit faire grossir non ?

Lorsque j'ai arrêté de fumer, mon challenge a interpellé tout le monde car j'étais une grosse fumeuse. Pas de champix, peu de patchs (allergies), juste des nicopass...J'ai tenu, tenu avec des encouragements de tous, tous les jours. Et puis pour soi, le combat continue et pour les autres l'oublie s'installe et la victoire leur semble acquise alors que je me battais encore contre mes démons, mes envies, mes doutes...Gentiment mon mari m'avait-dit qu'il allait me fabriquer des pancartes et qu'il allait m'accompagner sur une grande  place publique pour réclamer des félicitations...

J'ai malheureusement gardé ce côté puéril, lorsque je fais quelque chose qui sort de l'ordinaire, j'ai besoin d'admiration, de félicitations, d'encouragements...Lorsque je me retrouve avec quelqu'un qui représente "le maître" je me retrouve comme une toute petite fille de 6 ans devant son institutrice et qui attend qu'on lui dise "c'est bien, tu as bien travaillé, voilà un bon point"..

.Par contre, quand je suis sûre de ce que je fais et que la notion d'apprentissage disparait, ce côté-là n'existe plus, je fais ce que j'ai à faire sans attendre forcément des félicitations ou tout du moins c'est moins marqué.

Bonjour Cappucino,

Je suis un peu dans le même état d'esprit que toi. J'ai commencé mi-juillet, en me disant que ça prendra le temps que ça prendra. Je n'ai pas beaucoup de kilos à perdre, mais je voudrais juste ne plus faire de régimes/craquer/régimes en permanence, m'interdire des aliments parce que "c'est pas bien". Enfin avoir une relation sereine avec la nourriture.

Mais je me lasse aussi. Je ne remplis plus les compte-rendu journaliers (j'ai même eu un message me disant que je ne m'étais pas connectée au site depuis 3 jours) ou alors je les remplis un peu n'importe comment sans trop réfléchir, je fais les exercices juste pendant la durée "obligatoire" et après j'oublie peu à peu de les faire. Pas la joie, quoi... Je vais quand même essayer de m'accrocher en espérant que ça ne soit qu'un passage et que je reprendrai de plus belle très bientôt.

Bon courage à toi!

Maryh

Cappucino : voilà comment j'analyse le blues. Comme tu le dis, tu te sens mieux, quelque part tu as l'impression que ça marche. Et tu n'auras plus cette béquille, être au régime, attendre de perdre du poids, c'était devenu un but dans la vie. Et si là tu n'a plus ça, alors qu'auras-tu ?

Avant tu te disais que quand tu aurais perdu du poids, la vie serais merveilleuse, tu aurais tout ce que tu veux, tu serais qui tu veux. Et puis là, tu vois le bout du tunnel, mais tu sais bien au fond de toi que la vie sera la même, et que le but qu'on s'était fixé, à savoir maigrir, n'était pas le vrai but. On pensait surtout que ça allait nous ouvrir une vie tellement plus géniale. Il y a un deuil à faire, celui que maigrir nous donnera une vie géniale.

Par contre, la bonne nouvelle, c'est qu'une fois qu'on aura fait ce deuil, et qu'on s'orientera vers notre vrai vie, là, on sera nous, et la vie sera tellement plus enrichissante. Pas parfaite, et toujours avec des hauts et des bas. Mais hyper intéressante.

C'est ce que j'ai entrevu en tout cas. Le chemin est long, mais il est passionant.