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Solitude quand tu nous tient

L’alimentation émotionnelle Les envies de manger émotionnelles
30 Sep 2012 à 22h

Bonjour tout le monde,

Je lance ce forum en espérant qu'il trouvera écho chez certain(e)s.

Petite présentation : j'ai la trentaine, je suis célibataire depuis plus d'un an (et encore c'était une histoire assez courte et pas très "nourrissante" ;-) et avant ça faisait encore un an que j'étais seule suite à une grosse déception sentimentale. Je vis en région parisienne et je suis au chomâge (comme 3 millions de personnes en France ! je devrais me sentir moins seule frown... ? quel constat terrifiant !).

Je n'ai jamais vécu en couple, par choix, parce que je sentais que c'était pas le bon... parce que j'ai jamais senti que c'était le bon. indecision

J'ai de très proches amies. L'amitié c'est une valeur essentielle dans ma vie, la fidélité aussi. Mais mes amies vivent en couples, travaillent, sont pas très disponibles... j'ai l'impression qu'elles vivent dans un certain confort, dans la sécurité avec leurs chéris et du coup qu'elles ont moins besoin d'amitié que moi. Des fois, j'ai l'impression d'être jalouse ou méchante en pensant à elles parce qu'elles sont "protégées", qu'elles ne sont pas seules comme moi, confrontées à elles-mêmes. Que dès qu'elles ont un mec, l'amitié passe au second plan.

La solitude : Trouver la force de se lever le matin pour mettre en place ses projets, essayer de croire en son potentiel, en ses rêves professionnels quand on a pas une grande confiance en soi, se dire que son prince viendra aussi un jour (pas trop tard j'espère !) d'autant plus qu'à mon âge, je commence à avoir envie de me poser, me stabiliser, fonder un foyer, avoir des enfants...

Bref, je trouve que cette solitude qui dure depuis longtemps maintenant commence à m'éreinter, me vider de mon énergie, c'est vraiment une usure.

J'essaye de m'organiser, de sortir, de me donner des choses à faire. La recherche de travail est encore dure à mettre en place, à croire que j'ai peur que cette situation change vraiment !!

J'ai passé tout le week-end toute seule. Et c'est pas le premier. Ce n'est pas faute d'envoyer des textos, de proposer des choses aux gens... mais une fois que j'ai fait le premier pas, je ne relance pas, fatiguée de courir après, d'etre celle qui fait les efforts, qui organise, pour entretenir le contact.

Du coup, j'ai été faire mes courses, une grande balade... et je me suis gavée de séries tv, en grignotant en continu... avec mes peluches comme seule compagnie dans mon lit.

J'ai envie d'un mec ! j'ai envie d'une vie plus trépidante, plus remplie ! j'ai envie de faire plein de rencontres, de travailler dans ce que j'aime, de faire des voyages ! mais il faut de la patience pour que la situation se décante... et des fois, j'ai plus la force... et ça ne se décante pas et c'est un cercle vicieux d'ennui et de solitude. Des fois, j'ai l'impression d'être une petite vieille ou la doublure de Bridget Jones.

Depuis une semaine, j'arrive à faire les exercices du parcours forme, la pleine conscience, ça se remet en place doucement... avec LC, j'ai des périodes de détachement, mais j'y reviens toujours... même si là, je sens qu'il va falloir être un peu plus impliquée et régulière. Ca me fait du bien, me maintient à quelque chose.

Je voulais partager ça avec vous, même si c'est pas folichon-folichon. J'aimerais savoir si certaines personnes vivent ou ont vécu la même chose... si la solitude n'est pas des fois une manière de se protéger mais contre quoi ? des fois, c'est la bataille avec la voix auto-critique qui m'oblige ou m'empeche de faire des trucs "t'as pas fait çi. Tu peux pas sortir si t'as pas fait ça avant...." Bref, si vous avez des témoignages, des conseils ou même des petits messages d'espoirs, je suis prenneuse !

 Bisous tout le monde et et désolée pour la tartine !!blush

Rose

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59 commentaires

Merci Leena d'avoir fait remonter ce post ! A te lire, il semble que tu as déjà bien avancé dans ton analyse. Tu donnes l'impression d'avoir une certaine maturité par rapport à la solitude, c'est précieux, qu'on soit célibataire ou en couple... Tu te demandes si tu es trop indépendante pour faire de la place à un homme... Je me disais en lisant cela qu'il y a plein de façons d'être en couple, plein  de "distances" possibles dans le couple, et plein de types d'organisation aussi.

La dernière fois que j'ai écris sur ce fil, je n'avais pas fait de liens entre les EME et la solitude. C'était plus "brut", j'avais du mal à prendre de la distance avec (comme quoi, LC fait avancer sur plusieurs plans). Ce que tu écris me parle bien du coup. Les "EME-de-solitude", ça me semble évident maintenant comme effet du vécu de solitude, et ça correspond à ce que tu dis : avant de me retrouver en "collectivité", j'ai l'inquiétude de ne pas avoir mes petits conforts, de ne pas pouvoir manger/dormir/etc. à ma façon ; après avoir été avec des gens, entourée, comme après un retour de vacances, je ressens bien plus fort la solitude ET le célibat.

En rentrant de congés cet été j'ai eu quatre jours non stop d'EME frown. J'ai du mal à retrouver ma bonne faim. Au point où je me demande si je ne vais pas refaire l'exercice des différentes faims ! J'ai eu l'impression de fuir mes émotions. Après six mois sur LC, ça a été dur de m'astreindre à la RPC, alors que ça aurait été le moment d'accélérer... Souvent je ne parviens pas à accueillir mes émotions (en fait j'ai failli écrire "affronter" plutôt qu'accueillir, parce que spontanément j'ai encore l'idée qu'il faut lutter avec mes émotions...). Je sens bien que c'est une vraie clé dans le rapport à soi, et aux autres.

Lorraine, j'ai trouvé super ton témoignage, réconfortant et tout et tout. Ce qui me réconforte, c'est de lire le côté positif de ton expérience du célibat. Ce que cela a permis dans la création de ton couple. Merci d'avoir partagé ça !

Merci à toi aussi Laureline pour ton témoignage !

Effectivement, j'ai déjà pas mal réfléchi à la question ;-) Avec l'aide d'un thérapeute et en ayant déjà fait 6 mois sur LC, j'ai compris pas mal de choses. Reste encore des EME récalcitrantes, notamment celles de solitude, que j'identifie trop tard, une fois que la machine est lancée... Je sens aussi que la clé serait de se poser pour les accueillir. Comme toi je suis pus en mode "allez, je vais vous affronter, vous ne m'aurez pas !" ce qui malheureusement leur donne encore plus de force !

Je pense que comprendre pourquoi la machine se met en route, c'est déjà une grande avancée. J'aimerais mettre ces EME à distance. Je me souviens d'avoir lu un post d'Izabelle, sur la défusion je crois, qui proposait de les nommer, façon affiche de film, pour les désamorcer et les voir juste comme des pensées qui nous traversent. Genre "let me alone !"... A creuser peut-être...

Mais déjà se poser, respirer et prendre conscience de ce sentiment, je pense que ça pourrait nous aider. Encore faut-il s'accorder ces quelques minutes...

Bonne continuation à toi !

"Ta vision des différentes distances dans la relation à deux, je la trouve intéressante aussi. "

Oui, cette phrase de Laureline est très vraie. Je l'aime bien

Etre en couple ne veut pas dire fusion, c'est pas une moitié + une moitié c'est 1 + 1 Donc deux Etres bien différents et différencié

"Y aller progressivement, communiquer autour de cela, ne pas voir le début d'une relation comme la perte soudaine de l'indépendance et de la liberté."

Oh non ! mais ça veut quand même dire engagement

 

Se poser, être dans l'instant présent, accueillir ses pensées ses émotions équivaut à méditer à faire de la rpc Laisser passer les pensées revenir à sa respiration ne pas "coller" à ses pensées, ne pas s'identifier à elles , ne pas "partir" dans ses ruminations

Moi ça me convient  pour prendre de la distance (ou défusionner) avec mes émotions à condition den faire très régulièrement  Posée, à ressentir ce qui se passe en moi, j'arrive le plus souvent à repérer, nommer et identifier ce qui turlipine (privilège de l'aĝe probablement smileywink)

Et pour les EME- ya l'EME-zen de Linecoaching qui comme conçu spécialement pour "s'occuper" de ses EME

Après oui, y a aussi la défusion dont parle Isabelle sur un fil de discussion, défusion selon Russ Harris dont il parle dans "le piège du bonheur", livre intéressant. y a aussi un fil sur ce livre. L'auteur spécialiste de l'act thérapie propose des techniques pour arriver à défusionner (désamorcer) de ses pensées : les chanter, leur donner des titres  etc Elles sont aidantes pour de nombreuses personnes et c'est super .

Tu as déjà compris beaucoup de choses Leena et semble savoir accepter pas trop mal ce qui t'arrive....

 

Bonne continuation à vous leena et laureline Merci de vos gentils mots et à bientôt

Merci à toutes. La solitude a toujours fait partie de ma vie. J'ai 66 ans, célibataire depuis toujours, sans enfant et seule avec ma mère de 93 ans. Les EME je connais rt aussi les angoisses et les paniques. Ca fait une semaine que je suis inscrite sur line coaching et depuis, cela me semble encore pis : 3 EME successives à la seule idée de tenir in carnet alimentaire et des phases d'endormissement profond n'importe quand à la suite des tentatives de pleine conscience. Qant aux repas, je crois n'avoir jamais connu une telle anarchie, à moins que je ne commence seulement à m'en rendre compte. Bref, je me demande si je ne suis pas trop vielle ou trop atteint pour en bénéficier. Moi qui croyais qu'il n'état jamais trop tard pour espérer une vie meilleure, quelle dérision !

[quote=hortensia]

. Bref, je me demande si je ne suis pas trop vielle ou trop atteint pour en bénéficier. Moi qui croyais qu'il n'état jamais trop tard pour espérer une vie meilleure, quelle dérision !

[/quote]

Bonjour Hortensia  

bien sur qu'il n'y a pas d'age, tu n'es pas du totu trop vieille! nous sommes en effet un bon petit nombre a avoir depasse la soixantaine, et je ne suis pas la doyenne!!

je vais avoir 66 ans a la fin de l'année, ma mère en a 92, nous sommes des ex baby boomeuses et l'avenir nous appartient

blague à part, j'ai réellement l'impression d'entamer, avec ma toute récente retraite, une autre page de ma vie, avec des efforts, d'autres enjeux, et je remercie tous les jours LC, parceque ce que j'y ai acquis depasse largement la question de mon poids

alors, a bientot, et un GRAND MERCI à Lorraine!

Oh non, Hortensia (j'adore cette fleur !) on est jamais trop vieille pour s'occuper de soi....Moi, je veux y croire smiley

Alors justement peut-être, c'est une hypothèse que je pose, n'as tu pas trop peu l'habitude de t'occuper de toi, d'où un peu, peut être un sentiment de panique quand il s'agit de s'y mettre ....Tu n'aurais pas le mode d'emploi wink Mais tu vas apprendre smiley

Mais  y aller doucement, fais une chose à la fois, pas à pas, juste te contenter de t'observer et remplir le carnet pour l'instant , lire et écrire pour échanger....

Tu peux aller poster aussi sur le fil + de 55 ans (dans motivés ensemble) si cela te rassure , pour partager avec des personnes de ton âge et il y a Noelle aussi, ancienne et marraine à LineCoaching, qui a dépassé la soixantaine....

Et puis aussi n'hésites pas à te rapprocher d'une coach qui t'apportera son soutien.

En tous les cas , je te souhaite d'ores et déjà la bienvenue à LineCoaching. Bises. heart

Bonjour. 

Je remonte ce post sur un sujet qui me préoccupe particulièrement en ce moment.

A 26 ans, je vis seule depuis plusieurs années. Je ne peux pas dire que ce soit par choix, mais plus du fait de ne pas avoir rencontré celui avec qui je serais prête à partager ma vie. Je suis quelqu'un d'assez indépendante et au quotidien je pense avoir apprivoisé cette solitude, tout en ayant une vie sociale. Mes amies, qui pour la plupart sont en couple et appréhendent les rares journées de solitude, sont même admiratives de ma capacité à sortir seule, à aller au cinéma, à la piscine, marcher, voyager et même aller au resto en tête à tête avec moi-même.

Je ne dis pas que c'est tous les jours facile... Il y a des fois où je dois  me faire un peu violence, j'avoue ! Mais j'y ai trouvé un certain équilibre et préfère profiter de cette solitude / ce célibat (tiens, cette distinction est à creuser aussi) pour faire ce qui me plaît, plutôt que de me morfondre chez moi. Seulement il y a des moments où ça ne va pas, où je me prends cette solitude en pleine face. Cela génère un tourbillon d'EME...je suis en plein dedans en ce moment :-( Je reviens d'une année extraordinaire de voyage. Partie seule, j'ai réussi à rencontrer des gens facilement et lier des liens forts avec certains. Là, je viens d'arriver dans une région où je ne connais personne et j'ai beau faire des sorties OVS depuis un mois, on ne peut pas dire que je me sois déjà fait des amis. Je sais qu'il faut du temps pour ça. Peut-être que la reprise du travail m'aidera aussi, même si j'appréhende un peu de retomber dans une routine et de retrouver mes ex-EME de fin de journée...

C'est notamment avant ou après des moments de non-solitude que rien ne va plus : quand je reçois des amis chez moi pour quelques jours, ou quand je reviens d'avoir passé des vacances bien entourée. Dans le premier cas, je crois que j'appréhende qu'on vienne bouleverser mon quotidien, mes habitudes (mon dieu, on dirait que je parle comme mon vieux père...) et dans le second, c'est que je dois me rendre à l'évidence que ces moments de partage sont finis, et que je me retrouve désespérément seule, que je vais devoir réfléchir à comment occuper mes journées... Je me trouve ambivalente dans tout ça : quand je suis avec mes amis, je passe de très bons moments, il est rare qu'ils me pèsent et que je sois mal d'être avec eux, et en même temps, je ne suis pas mécontente après quelques jours de me retrouver avec moi-même.

Bref, j'aimerais creuser cette question avec celles d'entre vous qui sauraient apporter un peu d'eau à mon moulin, et éventuellement pouvoir en discuter avec d'autres qui seraient dans le même cas. Je me questionne aussi sur ma capacité à faire de la place à un homme dans ma vie vu le besoin d'indépendance que je semble avoir.

Est-ce que vous êtes passées par là ? Est-ce que vous auriez des conseils, des pistes ? 

Que faire face à ces EME qui me gâchent l'avant / après de ces moments de partage qui me font tant de bien .?

Merci de votre aide

leena,

J'ai l'impression de me revoir quelques années en arrière quand je vivais seule....Souvent, j'appréhendais quand les personnes repartaient surtout quand elles se levaient subitement, j'aimais être préparée connaitre le moment du départ, ce parraissait moins violent...Ce sentiment de passer du plein à du vide, du tout au rien....

Mais j'ai aussi beaucoup aimé mon célibat. Apprendre à être bien avec soi et un bon apprentissage pour apprendre à être bien avec un Autre...Et mieux être seule que mal accompagnée...Et puis vivre seule ne veut pas dire être -toujours- célibataire non plus wink

Et quand j'ai rencontré l'homme de ma vie," grand"célibataire lui aussi, ce ne sont pas deux solitudes qui se sont rencontrées c'est un réel choix de vivre avec l'Autre et pas juste vivre avec l'Autre pour ne pas être seul, comme on le voit desfois....

 

// EME

Quand tu ressens fort la solitude accueille là, simplement, poses toi, ressens là sans la  juger, sans te juger....Ne cherche pas à éviter ce ressenti de solitude ou à l'anesthésier par de la nourriture...Revient à ta respiration, écoute les battements de ton coeur

Et sois fière de ta capacité à vivre seule Tout le monde n'y arrive pas.

Et puis desfois pas de mal de se réconforter avec un peu de nourriture surtout si tu  le choisis en pleine conscience

 

Rappelles toi, qu'on peut être en couple et très seule (observes autour de toi...)

Sûr que la reprise du travail t'apportera d'office une vie relationnelle et aide à se sentir moins seule Et puis les activités après le boulot ne manquent pas, clubs, associations c'est comme ça aussi qu'on se fait des potes...

Je te livre tout cela un peu en vrac, pas sûre que ça te  fasse avancer mais j'avais très envie de t'adresser mes pensées. Bises.

Merci beaucoup Lorraine pour ta réponse, qui résonne bien en moi !

J'ai toujours appréhendé aussi les fins de soirées. Je n'avais jamais vu cela sous l'angle du vide au plein et du tout au rien, c'est exactement ça, et cela explique du coup le besoin de se remplir pour ne pas rester avec ce vide...

Ta vision des différentes distances dans la relation à deux, je la trouve intéressante aussi. Y aller progressivement, communiquer autour de cela, ne pas voir le début d'une relation comme la perte soudaine de l'indépendance et de la liberté. Quand je rencontrerai le bon, cela se fera plus naturellement j'imagine... Et je suis intimement persuadée que le cheminement que chacun a pu faire avec lui-même est une aide précieuse pour vivre à deux. J'ai en effet plusieurs exemples de couples en difficulté du fait de ne se sentir exister qu'en présence de l'autre. Ca me fait de la peine de voir à quel point certaines copines n'ayant jamais expérimenté la vie seule se retrouvent désoeuvrées le jour où l'autre n'est plus là...

Je te remercie pour ton conseil d'accueillir ce ressenti de solitude. J'ai tendance encore à l'étouffer car il est douloureux. Je sens que mes EME en vrille de ces derniers jours sont revenues à cause de cela : ça faisait longtemps que je n'en avais pas eu, et elles sont de retour en force depuis que les amis sont partis... Ils m'ont tellement manqué quand j'étais à l'étranger, j'aurais voulu que nos retrouvailles se prolongent.

Je vais essayer de ne pas lutter contre ce sentiment de solitude, et de l'accueillir plutôt que de l'enfouir. 

Merci encore pour ton message Lorraine ! 

Annemie, c'est formidable que tu te sois inscrite sur ce site !!! Ca témoigne de quelque chose qui se passe en toi, c'est super.

J'ai aussi le réfélexe du "je repousse en attendant", parfois moins fortement (depuis que je suis inscrite sur LC par exemple ça s'est un peu adouci), et parfois très fortement. Et ça isole !

Pour ma part, le schéma c'est : "si je fais cela tout de suite alors...(je me fais un film négatif)" -> je repousse à quand (...j'aurai maigri, j'aurai plus d'argent, plus de ???) -> j'idéalise ce qui pourrait se passer dans ce futur.

C'est vrai qu'ainsi je passe à côté de beaucoup de choses. Je ne m'attendais pas à trouver sur ce site la pleine conscience, je ne connaissais pas, mais je trouve que c'est un outil très approprié pour se défaire de ce réflexe. En ce moment je me prépare à quelque chose (bon, j'ai un mois pour ça ;-) ) : revoir des gens que je connaissais bien quand j'étais plus jeune, dans la ville où je suis née... et pas revus depuis dix ans, parce que j'ai pris 30 kgs et que je n'arrivais pas à aller dans les soirées ! Je viens d'accepter une invitation.

Sinon, pour la solitude, comment ne pas la ressentir ? Mon avis c'est qu'il s'agit tout simplement de notre condition humaine, et que la seule chose qu'on puisse faire, c'est changer notre propre regard dessus, la vivre autrement. Comme le disait quelqu'un plus haut dans le post, on peut se sentir seul aussi en couple, en famille... C'est vrai qu'en tant que longue célibataire, j'ai tendance à lier célibat et solitude, mais c'est trompeur, je m'en rends compte avec ce post.