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Avoir la force de ne pas finir son assiette...

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
28 déc 2011 à 16h

Plus j'avance dans l'experimentation, plus je me rend compte à quel point je suis reliée à mes habitudes alimentaires enfantiles.

Depuis toute petite ma maman m'a toujours expliquer qu'il fallait finir son assiette, déjà parceque certains n'avaient pas la chance d'en avoir autant et de deux, parcequ'on ne sait pas de quoi est fait demain, la guerre, la fin du monde..Face à une maman nourrissiaire j'ai souvent réglé mes problèmes en mangeant...

 

Et me voilà, ici, prête à affronter mes problèmes de poids autrement qu'en faisant des regimes, autrement qu'en me contraignant, me voilà à entreprendre quelque chose de beaucoup plus difficile.

 

Comprendre et résoudre mon comportement, qui à depuis trop longtemps exister...

 

Pourquoi est-il aussi difficile de ne pas finir son assiette?

Pourquoi ai je autant de mal?

Et surtout comment faire pour les résoudre?

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20 commentaires

Un grand merci Docteur pour vos réponses comme toujours éclairantes et interpelantes...

Merci de nous avoir redonné la phrase exacte, qui pour moi et comme pour beaucoup d'ailleurs aide beaucoup sur la prise de conscience de nos sentiments par rapport à la nourriture...

Avec ma thérapeute ça fait longtemps que j'ai identifié cette peu de manquer, notamment d'amour... mais je tilte encore plus sur cette peur de manquer de nourriture, c'est tellement lié, bref je sais qu'il y a encore beaucoup de boulot là dessus, et en lisant ton post Romie je me dis que je ne suis pas seule dans cette dépendance affective... comme toi un peu wonder woman, qui peut abattre des montagnes mais... qui se transforme en carpette sitôt abordé le sujet des sentiments, qu'ils soient amicaux ou amoureux...

que je suis contente d'avoir atterri avec vous sur ce forum !!

Lorraine, ton petit mot m'a beaucoup touchée... l'estime de soi... tout commence et finit par là j'ai l'impression... j'avais lu un livre qui m'avait fait beaucoup de bien alors je te le recommande ici, c'est "Imparfaits, libres et heureux" de C. André... j'avais compris beaucoup de choses, et dans mes réflexions et auto-analyses cette lecture m'a beaucoup aidée... comprendre ses propres travers, les accepter, vivre avec et surtout BIEN vivre avec ! Tu as raison sur un point, c'est très constructif de se regarder et d'essayer de se comprendre, surtout en le faisant avec amour et tolérance, on est toujours tellement dur vis à vis de soi même...

Voilà, je suis vraiment très heureuse de cet échange, je me sens plus forte et grandie. Je vous souhaite de passer un excellent réveillon, et à très très bientôt !!!

Mille fois merci cher Docteur pour ces précisions! et surtout merci pour cette phrase sur la poubelle....je m'en sers au quotidien!

et effectivement, quand j'étais gamine mes grands-parents m'ont toujours non seulement obligé à manger tout ce que j'avais dans mon assiette énorme, mais en plus à manger du pain parce qu'ils m'ont toujours dit qu'ils n'en avaient pas eu pendant la guerre.....ma mère a reproduit le shéma...et me voilà! ce ne doit pas être l'unique raison de mon déséquilibrage mais je pense que celle-ci prend une place de choix tout de même.

je vis en Afrique, ici on ne jette rien...c'est donc venu renforcer ce vécu avec ma famille.....la nounou de mon fils me regarde toujours avec des yeux très désapprobateurs quand je vais donner le reste de mon assiette, ou celle de mon fils, au chien......parfois elle me dit meme de ne pas jeter, elle veut manger mes restes...et ça je ne peux pas! par contre je pense qu'aider les plus nécessiteux devrait m'aider à accepter encore plus de jeter les restes. et il y a de quoi faire ici!

Quant à la question de la dépendance, affective donc, là vous me perturbez.....moi qui me suis toujours considérée comme quelqu'un de totalement indépendante, financièrement, socialement etc. je m'aperçois que je ne le suis pas du tout sur le plan affectif....j'ai besoin qu'on m'aime, qu'on m'apprécie, et qu'on me le fasse savoir, et cela m'a entrainé sur un terrain dangereux avec mon mari....

bref...j'analyse en même temps que j'écris...je vais y réfléchir au calme!

Bonne journée!

Bonjour tout le monde,

Merci mille fois à toutes et à vous docteur pour ces témoignages et réflexion....C'est "une nourriture " pour mon introspection

La citation//poubelle m'a fait jaillir les larmes aux yeux et m'a replongé quand j'étais enfant avec une mère qui nous gavait....et nous obligeait à finir les aliments, par exemple la fameuse tranche de jambon en rab quand elle préparait les croque monsieur....Mais qu'elle ne mangeait pas car elle ne voulait pas grossir disait-elle....!

D'un travail sur mon rapport  la nourriture je replonge dans mon rapport à tout ce que je suis en général...Ca me fait bizarre parceque je réaborde cetains aspects de ma vie -de manière profonde mais en même  temps un peu distanciée, moins douloureuse que quand je les vivais et sur lesquelles j'ai déjà travaillé en psychothérapie (dépendance  pathologique à une relation affective y a 2O ans par exemple),-

Ce que je comprends depuis quelques jours, c'est que mon rapport à la nourriture (obssesion sur ce que je vais manger, besoin de me remplir, manger sans faim, finir mon assiette etc...) était une face cachée de "mon estime de moi" et me rappelle (je n'y pensais plus, je bouffais!!!) que mon "estime de moi" n'est pas très ou toujours vigoureuse (je ne me trouvesouvent pas assez performante, intéressante etc...)...C'est encore un peu flou mais je crois que j'ai mis le doigt sur quelque chose de constructif pour moi

En tous les cas, ce matin je n'ai pas déjeuné car pas faim (avant LC ça ne m'était jamais arrivé par choix) , ma fille non plus pour la même raison

Et cela fait plusieurs fois en un mois de LC que je laisse des trucs dans mon assiette. Ca ne m'était jamais arrivé non plus Eurêka !

Ma fille m'appelle, je lui avai promis de regarder de plus près le camping- car de Barbie apporté par le Pére Noël.

J'y vais. A bientôt.

je crois qu'une belle avancée à été réalisée depuis ces quelques mois...

La restriction cognitive s'est très fortement éloignée de mes prises alimentaires (c'est déjà çà) puis la plaisir de rencontre avec la faim, un plaisir qui deviens presque une addiction tellement c'est agréable et surtout (comme vous le soulignez) quand on mange des aliments qu'on aime.

 

Maintenant c'est vrai je ne peux le nier, être face à ses emotions c'est douloureux, vous parlez de fuite, et je crois que c'est exactement çà...Travailler sur d'autres comportements que la compulsions reste sans doute la plus grande des difficultés mais quelle recompense !!!

 

merci pour votre soutiens à toutes !!!

bonjour icietlaba,

J ai commencé il y a environ 2 semaines pour résoudre un comportement alimentaire qui a jusqu à aujourd hui été abordé par tout ce qui peut se faire en dietetique nutrition, sport .Un travail avec un psy pour aborder les différents plans de ma vie mais jamais un travail comme LC me le propose.

Derriere comportement alimentaire il y a comportement et souvent on voit que la premiere couche, l alimentaire, ce qui fait grossir, ce qui fait apparemment (apparence) ce sentir mal avec son corps, avec soi meme et avec les autres.

Et il y a comme tu le soulignes très bien, le comportement "comprendre et resoudre mon comportement....). Je crois que c est vraiment une tres belle prise de conscience et la bonne direction .Pour ma part c est ce que je retiens de ce que j experimente avec LC. L alimentation oui mais ce n est pas le problème de départ, ce n est pas un manque de connaissance, un manque de volonté. Il faut aller chercher derriere et cela necessite je pense de la patience et du courage.

Il y a le chemin que je connais celui de me laisser aller dans les compulsions alimentaires et tout ce qui en découle, ce n est pas agréable mais je connais.... et celui d aller voir pourquoi c est aussi difficile d ecouter mes emotions. Peut etre que la difficulté ne vient pas de l emotion mais de la peur de rencontrer la fragilite . Ce qui est important aujourd hui pour moi n est plus de trouver le facteur déclenchant je l ai cherchée avec d autres méthodes, je l ai sans doute trouvé....mais je sais que ce n est pas de savoir l origine qui  résoud cette relation à moi meme. Je vois combien je suis dans la fuite du ressentie emotionnel quand je pratique la methode de respi ou acceuillir les sensations...aujourd hui ce qui est important est d adoucir et d ecouter cette partie de moi qui se cache derriere l alimentation, c est elle qui réclame de la douceur et aussi d etre ettouffe par la nourriture. 

Peut etre qu au lieu de regarder les calories et la quantite nous devons apprendre à regarder autour de l assiete et ce que l on rencontre c est soi , notre environnement et la relation entre ...

 

bon chemin

Icietlaba,

moi aussi je menage en général mon dessert plus tard dans la soirée, parfois sans réelle faim mais ce petit truc qui manque à mon epas souvent, un petite douceur...donc je me l'accorde, mais en vérifiant ma satiété en le mangeant...et je l'apprécie d'autant plus!

Quant à la petite assiette, oui ca peut faire penser au régime, mais pas ce qu'il y a dedans en tout cas :)...du coup pas de frustration!

Merci Isabelle et Romie...

En effet, prendre des petites portions et voir les choses sous un angle nouveaux va m'aider...Vous savez le service dans des petites assiettes fait echo à mes nombreux regimes c'est surement pour cela que je n'ai pas eu le reflexe de le faire.

Mais vu sous un angle positif , comme tu le dis Isabelle, est surement quelque chose d'hyper important pour la suite...

 

En revanhce ne pas terminer un yaourt çà reste completement utopique à mon niveau..Ce qu'il se passe en général, et ce que je remarque depuis quelques jours c'est que je reserve mon dessert pour plus tard mais le termine completement,...

 

 

Réserver son dessert pour plus tard, c'est déjà une grosse avancée non ? Et peu importe si tu l'achèves en n'ayant plus faim, il suffit d'attendre le retour de la faim pour manger. Et puis petit à petit tu parviendras à laisser dans ton assiette, tu verras ! Au début j'en étais incapable et puis sans que je m'en rende compte, ça s'est fait tout seul.  

Bonjour Icietlaba,

Même chose dans mon enfance...on finit son assiette...j'ai même vu mes parents laisser ma soeur une heure à table toute seule parce qu'elle ne voulait pas finir....moi je finissais toujours, même que j'en redemandais!

depuis mes débuts avec LC, je mange dès que je le peux dans une petite assiette. je trouve cette solution vraiment adéquate pour prendre le temps de mesurer sa faim. petite assiette donc plus petite portion, et libre à toi de te resservir si tu as encore faim.

Bonne journée!

dans un premier temps, essaie plutôt de te servir moins, simplement, c'est un peu moins angoissant que d'en laisser dans l'assiette

tu te sers une petite portion et puis ensuite si tu as encore faim de cet aliment, tu te ressers

tu vois les choses en +, pas en -

'est-ce que j'en veux plus?"   au lieu   "je dois laisser cette nourriture"

ça permet de contourner un peu cette angoisse du manque

ces angoisses sont souvent assez puissantes, un peu de contournement est parfois bien utile, ensuite tu pourras travailler plus profondément sur la satiété avec les exercices du programme

 

pour ma part j'ai été élevé aussi dans le non-gachis et je trouve ça bien, donc quand je me suis servie trop de salade, ben je mets mon assiette au frigo et je la finis le lendemain.....   au moins sûr que demain elle sera encore dans le frigo..... ET que ça ne sera pas gâché...

y' a aussi régulièrement des pots de yaourts entamés, que je finis le lendemain...