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questionnement

Communauté et échange Recherche de binôme pour avancer Ensemble
Ancien abonné A lire (0) Très actif (30)
20 Juil 2015 à 15h

Bonjour,

Je me disais qu' on pourrait avoir un post pour s'aider à trouver des réponses à nos questions.

Bien sûr il y a les coachs mais des fois c'est des questions "impulsives" ou des questions qu'on se dit bêtes, en fait il n'y a jamais de questions bêtes.

Je  commence.

Je bloque sur quelque chose de l'ordre du comment.

cette phrase en est le résumé : "Pour celà, essayez de mettre de la distance entre vos émotions et le fait de manger, et entre vous et vos émotions. Car vous n'êtes pas vos émotions, elles vous traversent, et passeront."

Je me dis qu'on est aussi nos émotions et c'est une richesse, qu'en pensez vous ?

Je sais aussi que les TCC sont fortement critiquées dans certains milieux et criticables, du coup je me perds dans ce dédale de façon de voir, de procéder.

 

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27 commentaires

Quand on est trop collé aux choses de manière générale, on n'a aucune possibilité d'action et on neles voit pas.

On va croire que la seule possibilité d'action est une: par exemple, on est en colère, on va taper sur la personne qui nous énervewink ou on va se ruer sur le paquet de biscuit pour s'anesthésier et éviter de passer à l'acte...

Mais si on prend du recul, on va se rendre compte de possibilités, de solutions qu'on n'avait pas vu avant, et si on choisit finalement de l'assommer ou de manger le paquet de gateau, c'est en conscience wink.

Donc, il faut un recul spatial et/ou  temporel.

Naturellement, quand on veut bien voir quelque chose, on se recule et là, on se rend compte qu'il y a plusieurs possibilités d'agir.

C'est comme quand tu veux défaire une pelote de laine toute emmêlée, il faut considérer l'ensemble. Puis, donner du mou, de l'espace pour qu'il y ait du jeu, de la possibilité d'action, et là, seulement, tu peux défaire les noeuds. Si tout est serré, collé, tu ne peux rien faire. Donc, créer de l'espace entre soi et ses émotions et ses émotions et l'envie de manger pour pouvoir se donner un plus de liberté de choix...

Voilà... J'espère que ça t'aide. Bonne journée!

[quote=Orange Cadmium]

Quand on est trop collé aux choses de manière générale, on n'a aucune possibilité d'action et on neles voit pas.

On va croire que la seule possibilité d'action est une: par exemple, on est en colère, on va taper sur la personne qui nous énervewink ou on va se ruer sur le paquet de biscuit pour s'anesthésier et éviter de passer à l'acte...

Mais si on prend du recul, on va se rendre compte de possibilités, de solutions qu'on n'avait pas vu avant, et si on choisit finalement de l'assommer ou de manger le paquet de gateau, c'est en conscience wink.

Donc, il faut un recul spatial et/ou  temporel.

Naturellement, quand on veut bien voir quelque chose, on se recule et là, on se rend compte qu'il y a plusieurs possibilités d'agir.

C'est comme quand tu veux défaire une pelote de laine toute emmêlée, il faut considérer l'ensemble. Puis, donner du mou, de l'espace pour qu'il y ait du jeu, de la possibilité d'action, et là, seulement, tu peux défaire les noeuds. Si tout est serré, collé, tu ne peux rien faire. Donc, créer de l'espace entre soi et ses émotions et ses émotions et l'envie de manger pour pouvoir se donner un plus de liberté de choix...

Voilà... J'espère que ça t'aide. Bonne journée!

[/quote]

 

Merci Orange Cadmium,

Je vais garder la pelote de laine emmélée, j'adore cet exemple trés concret. Et je vais l'utiliser. Je vais donc penser souvent à toi, hi hi hi

à bientôt avec denouvelles  bonnes idées

[quote=Orange Cadmium]

C'est comme quand tu veux défaire une pelote de laine toute emmêlée, il faut considérer l'ensemble. Puis, donner du mou, de l'espace pour qu'il y ait du jeu, de la possibilité d'action, et là, seulement, tu peux défaire les noeuds. Si tout est serré, collé, tu ne peux rien faire. Donc, créer de l'espace entre soi et ses émotions et ses émotions et l'envie de manger pour pouvoir se donner un plus de liberté de choix...

 

[/quote]

Très judicieuse, efficace et superbe comparaison ! Merci yessmiley

ça m'aide force 10 !!! merci Orange Cadmium. J'aime cette image très explicite :

"C'est comme quand tu veux défaire une pelote de laine toute emmêlée, il faut considérer l'ensemble. Puis, donner du mou, de l'espace pour qu'il y ait du jeu, de la possibilité d'action, et là, seulement, tu peux défaire les noeuds. Si tout est serré, collé, tu ne peux rien faire. Donc, créer de l'espace entre soi et ses émotions et ses émotions et l'envie de manger pour pouvoir se donner un plus de liberté de choix..."

Du coup je vais bosser ça....

 

Bonne journée aussi !

Les émotions que nous vivons ne nus appartiennent pas, elles arrivent nous bombardent et provoquent chez nous des modifications intérieures et extérieures mais nous ne choisissons pas nos émotions. Nous ne sommes pas nos émotions, nous les ressentons, nous les exprimons (si nous nous l'autorisons, si nous pouvons) avec plus ou d'intensité.

Je ne chosis pas d'être gaie, triste ou en colère. Il y a tout à coup quelque chose dans mon environnement qui va me faire réagir comme ceci ou comme cela.

En matière de psychologie, on a connu le courant psychanalytique où le principe était de chercher le pourquoi du symptôme et ensuite d'envisager une guérison.

Ensuite sont arrivées les thérapies comportementales et cognitives avec des vagues successives.

Il ne s'agit pas d'opposer les méthodes les unes au autres. Elles sont différentes et n'ont pas le même mode opératoire.

Qu'est-ce qui te semble difficlie dans l'approche qui t'es proposée dans LC ? 

Bonjour Capuccino,

Oui mais suivant les personnes, on est plus ou moins triste ou gaie, je veux dire qu'il y a des choses qui nous appartiennent et que notre histoire a façonné, des tendances émotionnelles ?

Oui tu as raison les méthodes ne sont pas à opposer, peut-être qu'elles sont plus complémentaires.

juste des choses à éclairer comme on fait là.

 

à Orange Cadmium

c'est une jolie façon de dire les choses.

Bonjour, pour te répondre, je dirais que les émotions sont comme les couleurs changeantes qui colorent ton ciel intérieur. Les émotions changent tout le temps, mais nous on est toujours le même ciel même si de couleur différente, non?

Bon, je dois filer chercher ma fille. Bises