Aller au contenu principal
Accueil forum       Retour à liste des sujets

des hauts, des bas, au fil des expériences.

Linecoaching au quotidien Mon vécu du programme
Ancien abonné A lire (0) Très actif (30)
12 nov 2012 à 03h

Je ne sais pas pour vous mais j'avance très irrégulièrement. Des fois petit à petit, des fois je stagne et des fois j'ai des déclics.

Le mieux bien sûr sont les déclics, par exemple là je me dis que je ne veux plus penser à un poids à atteindre que c'est un stress de plus et que j'ai pas besoin de ça.

se laisser couler dans la méthode, tranquillement, s'immerger.

et je continue à réfléchir, c'est ça la force de cette méthode, elle nous fait réfléchir sur notre fonctionnement allimentaire, prendre conscience des choses et elle nous donne les outils pour travailler dessus, chacun avec ses points forts, ses points faibles.

C'est un travail de longue haleine pour moi, des remises en cause, des choix à faire, je ne l'ai jamais pris à la légère, et je continue à penser que c'est très important dans une vie le rapport à la nourriture.

On mange environ trois fois par jour et il y a le temps de préparation, cuisiner en fait, et encore en amont savoir quoi manger, tout ça prend du temps dans la journée et si c'est fait sereinement quel plaisir....

Manger est aussi vital et c'est là qu'il y a double jeux, entre le besoin et le plaisir, trouver sa place, son équilibre.

 

Voir le dernier message

Répondre
201 commentaires

Alors là je dis Génial ! Mais c'est quoi ce nouveau métier ??? Je te pose la question comme je l'ai posée à didil sur le sujet "tous profs sur ce site ?". J'ai l'impression que nous sommes nombreux à vouloir changer, mais que dans la pratique c'est plus compliqué. Alors bravo ! mais explique-nous donc comment tu as fait ???

Merci pour tes encouragements, Izabelle, mais j'ai encore un peu de mal avec l'acceptation et donc la rpc :( Je ne sais pas comment l'expliquer, c'est comme si tu avais eu un coup que tu ne pouvais pas esquiver, tu acceptes même de l'avoir chercher ou de l'encaisser, mais la blessure est là et bien réelle, et je n'arrive pas encore à composer avec, c'est comme si je pardonnais mais au fond de moi, une souffrance est latente et persistante....

J'ai par exemple du mal à évacuer le boulot en rentrant si de fortes contrariétés m'ont malmenées tout au long de la journée. Par contre, j'ai une collègue par exemple qui vit la même chose et qui ferme la porte derrière elle, dès lors qu'elle est rentrée, je n'arrive pas à comprendre pourquoi ce recul est si difficile à prendre.

Ma sensibilité et ma susceptibilité sont mises à rude épreuve depuis qlq temps ( trop long à mon goût), je me sens fatiguée et même si je sais que les pb  sont  indépendants de moi car la conjoncture actuelle est ainsi et que je n'ai aucun moyen de changer quoi que ce soit, je n'arrive pas à décompresser, je suis tout le temps en action, je ne me pose plus et qd je peux enfin, je pourrais m'asseoir et prendre un livre ( j'adore lire ) mais je n'en ai même plus la force...sad

Bon, voilà, le soleil pointera bien un jour le bout de son nez et me reboostera, hein ?

En tout cas merci et bon week à toi et toutes les lcistes !

mims, le truc avec l'acceptation, c'est surtout d'accepter de se "sentir" blessée

ça veut pas dire accepter les coups, mais si on a été touchée, par exe par une remarque, une contrariété, cela produit quelquechose en nous

ce quelque chose, tu l'appelles une blessure

c'est ce ressenti qu'il faut accepter,  parce que bien souvent, on cherche à ne pas ressentir cela, notre esprit se focalise pour ruminer,ruminer, histoire de faire partir cette blessure

mais dans cette lutte, on s'épuise, on utilise des moyens qui nous font de la peine aussi, comme la nourriture parfois, ou alors on crie sur tout le monde et ça nous fait aussi de la peine

si tu acceptes de te 'sentir" blessée  (et non la belssure en elle-même)

oui elle est là et bien réelle, mais elle n'est que ce qu'elle est,  souvent elle n'est pas grand chose, mais c'est surtout   tout ce que ça réveille en nous, du passé, de nos pensées, de nos jugements sur nous-mêmes, de nos peurs   qui nous fait le plus mal

tu n'as pas à pardonner à la personne, mais à accepter ce ressenti que tu as là, maintenant, tout de suite

pour prendre de la distance, tu pourras remarquer que ce que je fais, c'est toujours m'imaginer cela sous forme d'une histoire, du film, comme Sylvie avec "superman a marché dans une merde..."

il faut qu'à chaque contrariété tu puisses ressentir ce que tu ressens et lui donner éventuellement un nom, une image, cela te permettra de ne plus avoir besoin de le chasser, le mettre sous le tapis pour que ça te retombe dessus en fin de journée ou le week-end

je te dis le genre de truc que j'ai pu rencontrer cette semaine pour illustrer un peu plus mon propos

"supermaman pète les plombs"

"la sauveuse du monde est au chomage technique"

'"la mal-aimée"

"l'incomprise"

tu vois, quand tu le ressens, c'est pas trop marrant, mais quand tu prends l'habitude de cerner ce ressenti et donc de le tolérer,  tu ne le mets pas dans ta besace qui devient trop lourde à porter

 

ensuite donne moi un exemple concret de contrariété et ce que tu as ressenti si tu veux qu'on précise un peu plus ce qui te gêne dans ton boulot

 

grosses bises

 

Sylvie, j'adore cette métaphore du bateau, surtout quand il dit que les monstres  ne peuvent physiquement rien faire pour empêcher de prendre cette direction, alors ils font très peur et disent qu'ils vont nous tuer.......  ça me parle bien cette métaphore

mais ils ne peuvent rien!!!!

Bon ,moi, jai pas de problème de boulot ( je ne suis pas enseignante!) je n'ai plus d'ados à la maison depuis longtemps ( non, ça, ça va être bientôt le problème de ma fille!)  mais je subis encore le déferlement de ces émotions négatives, vieilles de 15 ans, humiliation, trahison,trahisons...ce que tu appelles Izabelle,blessures...

"c'est ce ressenti qu'il faut accepter,  parce que bien souvent, on cherche à ne pas ressentir cela, notre esprit se focalise pour ruminer,ruminer, histoire de faire partir cette blessure"

"si tu acceptes de te 'sentir" blessée  (et non la blessure en elle-même)"

"tu n'as pas à pardonner à la personne, mais à accepter ce ressenti que tu as là, maintenant, tout de suite"

Je t'écoute et répète comme un mantra " accepter le ressenti" mais je ne suis pas sûre de ressentir le ressenti, et pourtant la blessure fait mal. Déconnecter la blessure du ressenti? Oublier la blessure, le ressenti partira de lui-même ?

C'est vrai que chez moi la colère peut venir se greffer sur la blessure, et là, ça cartonne,je peux me laisser déborder très facilement, mais maintenant ,je crois, je vais pouvoir mettre un nom sur le phénomène...

Je ne sais même pas si mon histoire tourmentée a eu une influence sur ma prise de poids ( mais sans doûte que si bien sûr ) en tous cas, dans l'équation relation cause à effet, j'ai la cause et j'ai l'effet, mais je n'ai pas le chainon manquant entre les deux. Car ces EME ( envie de manger, avant, pendant, après le repas) ne sont pas forcément reliées à la blessure ... Parfois, il n'y a rien.... ça peut être tout simplement de la gourmandise, l'envie de manger trop de quelque chose qu'on aime, l'envie aussi de ne pas subir de diktat, de ne pas obéir à ...

... bon, je suis sur un terrain glissant.

Bonne soirée.

 

 

océane, je ne sais pas, je ne suis pas sûre

mais peut-être que te focaliser sur la blessure t'empêche de te connecter à ton ressenti

quand on dit "blessure", on cherche un coupable, celui qui t'a blessé

mais ce qui peut être intéressant, c'est ce que tu ressens quand cette blessure te fait mal, en dehors du fait qu'"on" t'ait fait mal

est-ce que cela te fait sentir, par exemple : la dernière roue du carrosse,, l'inintéressante, la mal-aimée, l'abandonnée, l'incomprise, etc, etc....

qu'est-ce que tu ressens, en dehors du fait que tu as été blessée, qu'est-ce que tu ressens

 

c'est ce ressenti là que tu peux accepter, et non pas bien sûr le fait qu'on t'ait fait du mal, car cela appelle de façon très saine à la colère

du moins si ça se produisait dans le présent

mais j'ai l'impression que ça remonte vraiment dans le passé.... et que la colère devrait être retombée depuis le temps....

donc à mon sens si tu pouvais te connecter sur ce ressenti qui est peut-être si douloureux que tu l'as mis à distance tout ce temps là, et puis vraiment l'accepter, mais surtout prendre "du recul" vis à vis de ce truc, cette histoire du passé qui revient te pourrir la vie

ça pourrait peut-être t'aider à focaliser sur des trucs du présent qui ont de la valeur à tes yeux

 

mais bon là il est tard, je n'ai plus l'esprit très clair, je ne suis pas sûre de ce que je t'écris, là, à toi de faire le tri....

bonne nuit!

Tu as raison Izabelle, c'est idiot, en fait c'est le mot " blessure" qui m'a fait violemment réagir, normalement  tout ça je l'ai travaillé, durant de longues années, et ça ne devrait pas réapparaître (sauf qu' il doit y avoir des niches de blessure encore cachées comme les amibes dans le foie...) en tous cas, une chose est sûre c'est que ça ne se calque pas sur les fameuses EME. Mon ressenti aujourd'hui : je regarde cette personne blessée comme une autre personne, en fait comme toutes les autres personnes la regardent, avec une distanciation compatissante, certes, mais narquoise. Et je m'occupe de moi, la vraie personne...

Oui tu as été blessée et se souvenir de cette blessure est complètement normale il est illusoire de penser que certaine blessure vont disparaitre comme par enchantement ...(fantasme). Par contre comment faire pour ressentir cette douleur, l'accepter , je ne connais qu'une solution mettre des mots dessus et depuis peu la RPC est une aide qui remplace la nourriture. Si j'ai bien compris tu as fait un long travail les mots tu les as mis.Je suis touchée par cette personne blessée j'ai envie de la rencontrer. Ce que j'écris n'est que mon ressenti !!!!

Tupenses, merci.

je me rends compte que la RPC peut , si j'ai bien compris, permettre aux blessures de l'âme d'être comme les blessures du corps : gros boudins cicatriciels qu'on regarde d'un air indifférent. Alors, j'attends....

C'est drôle, jusqu'ici, je ne voyais pas la nourriture ( et le bon vin) comme un baume pour ces blessures de l'âme.

Mais si c'était le cas, franchement, c'est vrai, c'est idiot!  parceque c'est vraiment la triple peine.

Le baume ( le baume du tigre qui est dans mon moteur!) je dois le trouver dans la RPC ( ou équivalent) et je vais de ce pas m'y atteler, car ça vaut vraiment le coup. On va quand même pas se laisser pourrir la vie par ces nuées de sauterelles qui vous grignotent l'âme!

oui c'est important ce que dit Bliss

la nourriture est un réconfort naturel, et il est important de pouvoir l'utiliser également dans sa fonction de réconfort

cependant dans ces moments-là, la dégustation est essentielle afin d'en tirer réellement du réconfort sans devoir forcer sur les quantités, et de façon ponctuelle

si ça devient un mode de fonctionnement, il est probable que l'on est alors dans l'évitement de certains ressentis et que tout cela devient systématique, nuisant bien sûr à une régulation normal du poids

 

C'est parce que c'est réconfortant en plus d'être fonctionnel que ça devient SI bon quand on prend le temps de s'arrêter quand c'est bon.

 

Pas pour rien que nos capteurs nous envoient des sensations si agréablement fortes sur des aliments qui nous procurent... du plaisir !

 

Et que ce dernier est l'un de nos premiers indicateurs.