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Pas (ou plus) d'EME

Linecoaching au quotidien Mes débuts sur Linecoaching
13 jan 2014 à 17h

Bonjour,

 

Je poste aujourd'hui parce que je suis perplexe.

Vu mon parcours alimentaire (cf. ma description sur mon compte) je ne pensais pas pouvoir ressentir ce que je ressens en ce moment.

Depuis que j'ai commencé la méthode (j'en suis à l'étape "Je découvre ma faim") je n'ai pas d'EME.

Je ne mange que quand j'ai faim, par contre je ne sais pas forcément encore quoi manger (dans le sens instinct des besoins) mais je mange tout ce que je veux (croissant, fromage, chocolat, légumes, fruits etc.) à l'instant de la faim.

Je fais ma RPC le matin au lever, le we je fais quelques séances plus longue en journée en plus et je me surprends à penser des "Je note que je suis frustrée", "Je note que je suis en colère" etc.

Et rien qu'avec ça je n'ai du coup aucune frustration et aucune EME.

Certaine d'entre vous ont-elles déjà vécu ça ? Est-ce du à la découverte ? Est-ce que je me cache mes EME (restriction cognitive) ? Est-ce que cela va durer ?

Je suis joie et amour, je déborde de dynamisme mais j'ai un peu peur du retour du baton ;)

 

Merci pour vos retours.

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45 commentaires

Pour moi, quand j'y arrive, je le vis en général comme un arrachement plus ou moins intense selon mon humeur générale, donc un moment pas facile (ce n'est pas pour rien qu'un de mes exercices LC est de jeter des objets inutiles !). J'avais la même impression pendant les régimes, mais ça durait loooooongtemps, parce que je ne satisfaisais jamais vraiment mes envies. Maintenant, ça dure maxi 5 minutes, et de toutes façons, comme la faim revient et qu'aucun aliment n'est interdit, je peux satisfaire mes envies. J'ai littéralement l'impression d'arracher mon attention de la nourriture pour la reporter sur mon ventre, sur mon souvenir des sensations agréables ressenties les fois où j'ai réussi à m'arrêter "en laissant une petite place", et sur ma raison qui me rappelle que dans une demi-heure, mes sensations seront différentes (l'impression de satiété en toute plénitude, ou la sensation d'avoir l'estomac trop plein - ce qui est déjà plus confortable qu'avant), et que si par hasard j'ai encore faim à ce moment-là, je me régalerais de ce morceau de chocolat ou de ce yaourt ou des deux.

Hier, je l'ai vécu un peu différemment. J'ai vu que j'avais une envie de continuer à manger. Je me suis dit "Allez, dans une demi-heure, si j'en ai encore envie, je mange du chocolat". Et puis en fait, je me suis rappelée de ça une heure et demie après. Entretemps, l'EME avait disparu, et ça ne m'a pas procuré la sensation d'arrachement. Du coup, peut-être que je vais réussir un jour à ne plus la ressentir, sans pour autant céder à mon EME.

Je me rend compte en vous lisant que j'ai des EME quasiment systèmatiquement pendant les repas. Je m'en cache en  sachant que j'aurais faim avant le prochain repas.

Si j'arrive avec faim au repas suivant peut on considérer vraiment que c'est des EME? Comment faites vous pour vous arrêter durant vos repas?

c'est aussi ce que je fais....

lorsque je sens que je suis à satiété, j'ai encore bien souvent l'envie de manger en plus pour me réconforter

eh oui, on ne change pas un fonctionnement d'une vie si facilement

mais la plupart du temps je choisis maintenant d'écouter mon corps et donc de m'arrêter

plusieurs sentiments émergent :

tout d'abord la peur d'avoir faim dans l'après-midi ou la soirée,    alors je visualise l'aliment que je pourrais manger si cette faim arrive en effet.....

une petite frustration que j'accepte de vivre et qui s'efface très vite

 

j'ai remarqué que lorsque mes papilles sont intensément stimulées lors du repas, la petite frustration est beaucoup moins présente

 

souvent le soir c'est un peu plus dur, donc ça peut m'arriver de prendre un morceau de chocolat que je laisse fondre sur ma langue

 

Clairette, si tu n'as plus faim, oui ce sont bien des EME,  mais si tu as une bonne faim à l'heure du repas suivant, alors on peut considérer que c'est de l'appétit prévisionnel

j'avais lu dans un CR d'une journée à Paris  que si on respectait stricto sensu la satiété, on avait à nouveau faim au bout de 2-3 heures, donc que c'était normal de prendre un peu plus pour se caler sur des heures de repas en société

donc à mon sens si manger un petit peu plus que ta faim au repas ne t'empeche pas d'avoir une bonne faim au repas suivant, cela ne pose pas de problème....  à voir aussi avec ton poids, est-ce que son évolution te convient?

[quote=izabelle]j'ai remarqué que lorsque mes papilles sont intensément stimulées lors du repas, la petite frustration est beaucoup moins présente[/quote]

J'ai remarqué également la même chose que toi Izabelle et je ferai même le parallèle avec la constatation que lorsque je prends mon temps pour déguster chaque bouchée d'un plat, en laissant mes pensées en arrière plan, en choisissant de focaliser mon ressenti sur les sensations dans la bouche, sur les pensées que m'évoquent cet aliment et tout ça...à un moment l'envie de l'aliment devient de plus en plus faible jusqu'à n'être plus qu'un murmure. Je m'arrête alors de manger, et la frustration ou la peur ou autre est, alors, elle aussi très faible. Si faible, que je peux vivre avec et continuer ma vie, sans trop de souci.

Mais j'ajouterai qu'en même temps, ça ne fait pas très longtemps que j'arrive à adopter ce comportement. Avant c'était plus cahotique! ;)

Quant à mon message sur la répression des émotions, déjà merci Patience ;) Et oui c'est tout à fait ce que tu as écrit. Depuis quelques temps, je m'autorise, tout au long de la journée, à reconnaitre que oui je suis crevée, j'essaie même de me concentrer sur les sensations qui sont liées à cette fatigue, ou que oui cette réunion me fait ch...ou que oui j'ai peur d'aller parler à telle personne....bien sur ça n'est pas toujours des émotions négatives ;) mais je sens comme un poids qui se libère quand je considère ce que je ressens comme normal. Et en plus, ça ne m'empêche en rien d'avancer dans mon travail ou autre. Juste je reconnais que ça ne me plait pas et que c'est tout à fait légitime.

Comme Izabelle, mes EME se situent plus en fin de repas ou en fin de journée, plutôt qu'entre les repas, au cours de la journée. Comme si je réprimais mes émotions au cours de la journée, à vouloir trop bien faire, à vouloir ne pas ressentir et par peur de "déraper". Du coup, l'émotion n'étant pas prise en compte, elle revient un peu se "venger" en fin de repas, qui du coup n'est pas très apaisée et fini en "cacahuète"...

Depuis que je fais plus gaffe à mes émotions durant la journée et à mes envies, également, les fins de journées se passent mieux. Depuis quelques jours même, je ne ressens pas le besoin de faire un sas de décompression, malgré de grosses journées. Je pense que tout au long de la journée, les émotions ont été prises en compte et acceptées (sans pour autant craquer ou manger) et du coup le soir ça va mieux.

cilou_cile,

J'aime beaucoup ce que tu viens d'écrire.

Cela revient à dire que plus on s'autorise des moments de pause dans la journée pour prendre conscience de ses émotions, mieux on arrive à les laisser vivre, moins on se sent submergées, et moins on ressent l'impérieuse nécessité de finir la tablette de chocolat...

Au plaisir de vous lire

merci les filles,

je vais essayer de voir si mes eme, ne sont pas comme vous à la fin du repas..  

bonne continuation

a plus

Hello

J'ajoute un petit mot parce que cela n'a pas été rapide à comprendre pour moi au départ... Les EME peuvent être très identifiables (= je me sens en colère et j'ai envie de dévorer du chocolat pour me calmer), mais elles peuvent aussi être très discrètes.

C'était (et c'est d'ailleurs toujours) mon cas. Mes EME se présentent le plus souvent en fin de repas (surtout dîner). Je ne mange pas souvent sans faim. En général, quand je passe à table, j'ai faim. Mon problème, c'est de ne pas arriver à arrêter de manger quand je n'ai plus faim. Et ça, c'est une EME. Pour moi, les repas sont des moments de décompression, je ne pense plus à rien et je me réconforte de tout ce que j'ai enfoui pendant la journée. Ca marche super bien : je ne ressens pas grand chose ! Et on est en plein dans l'EME.

Donc au départ, j'avais l'impression de ne pas avoir d'EME, puisque je ne ressentais pas "d'émotion" : en fait, c'est juste que la nourriture me permettait justement de ne pas ressentir !

oui c'est bien la différence, quand on s'aperçoit qu'on ne  "peut pas"   s'arrêter de manger à temps, ou bien qu'on "oublie" systématiquement, il s'agit bien d'EME,   qui se placent pour bcp de personnes en fin de repas.....   certains appellent ça  "un bon coup de fourchette"   c'est sûr que c'est plus mignon, mais ça reste le même principe

pour ma part, mes EME se situent toujours   largement APRES l'émotion pénible,  lors de la décompression justement, donc oui,  une fin de repas,  ou une fin de semaine difficile.....  dès que tout "va bien"....  les EME sont là

sauf bien sûr si j'ai pris conscience au long de ma journée et de ma semaine de ces émotions-ressentis pénibles.....

la conscience ça change tout....

Je suis exactement dans le même cas que toi Mavo, à ceci près que moi c'est surtout aux repas du midi que je prends sur mon lieu de travail (cantine de l'école) que j'ai le plus d'EME de fin de repas. Le soir après manger j'ai souvent des petites EME de sucré. Mais comme toi impossible encore de m'arrêter de manger alors que je sens bien que je n'ai plus faim, je ne veux pas écouter mes sensations alimentaires.Je n'en ai pas encore vraiment très très bien analysé les causes. A moins que je ne veuille pas les voir ! C'est sur que que j'ai du mal à ressentir les choses, a vivre le moment présent intensément ...