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L'acceptation de soi : comment faire ?

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
27 mai 2013 à 07h
Bonjour matinal... Je commence à comprendre, à admettre, à ressentir même que je n'arriverai en effet pas à perdre du poids et à ne pas en reprendre tant que je cherche à perdre du poids, sans passer par l'étape acceptation. Il est vrai que, tant que je cherche à modifier mon corps, j'ai des pensées du type "ce soir, exceptionnellement, j'ai bien le droit à..." qui portent en elle le germe de l'échec, à court terme (ne pas perdre de poids) ou à moyen terme (en reprendre). Je comprends aussi que, si je ne cherche plus à perdre de poids, ET que en même temps j'apprends à respecter mes sensations alimentaires, je ne mangerai plus au delà de ma satiété sous prétexte que "ce soir, c'est autorisé", ou par culpabilité. Je pourrai en effet "simplement" respecter mes sensations. Et donc, curieusement, je perdrai sans doute du poids. Ok, donc je perdrai sans doute du poids si je ne cherche pas à en perdre. Intellectuellement ça n'est pas évident, mais je comprends. Là où je suis perdue : comment fait-on pour arrêter de vouloir quelque chose ? Suffit-il de le décréter ? Ça fait 30 ans, en gros, que je ne m'accepte pas et que je cherche à modifier ce corps. Comment faire, aujourd'hui, pour l'accepter ?? Je veux dire : bien sur que je peux prétendre "ok, c'est cool, je ne cherche pas du tout à perdre de poids, je m'accepte". Mais c'est juste un jeu de cache-cache avec moi-même, dans le fond rien n'a changé... et je cherche toujours à perdre du poids... Comment m'en convaincre ??

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50 commentaires
C'est très clair mavo , tu te libères de tes anciens automatismes. Bravo ! Tout changement demande du temps pour s'installer .
6 mois ont passé et je viens témoigner du fait que l'acceptation de soi, avec le temps, ça progresse ! Je n'ai pas perdu beaucoup plus de kilos depuis mai, mais je suis arrivée à une zone de confort. Pas encore d'amour de mon corps, mais on est en trêve, mon corps et moi ! Et ce matin j'ai réalisé une chose à laquelle je n'avais jamais pensé. Le fait d'être dans cette forme d'acceptation fait que je ne suis plus dans l'attente de quelque chose. Je n'ai plus d'objectif (sur le plan poids !). Du coup je n'i plus non plus de ligne d'arrivée, et donc plus d'anxiété sur "et après ?" Puisqu'il n'y a pas de ligne d'arrivée, d'objectif, il n'y a pas d'après. Je ne sais pas si c'est très clair, mais en tout cas dans ma tête c'est un soulagement. Une autre forme de lâcher prise !

super mavo, c'est très clair!

c'est bien ça le lacher prise

il n'y a plus de "limites", ni à respecter, ni à exploser

c'est juste être dans le présent....

bravo!

Super Mavo ! J'avais pas vu ton post d'il y a 6 mois et effectivement "ne vivre l'envie de perdre du poids que comme une pensée"...ne pas s'y accrocher

Quand je parle d'apaisement, de paix trouvés avec LC je crois que ça correspond au soulagement dans ta tête que tu évoques...

Si, c'est très clair pour moi..Oui, lâcher prise ne pas s'acharner à lutter contre ce qui ne peut pas être changé...Et le temps fait son oeuvre...et la rpc aussi

J'essaie de mon côté de ne pas lutter contre mon désir de perdre du poids, mais de le laisser à sa place : un désir, une pensée, pas une vérité absolue. J'expérimente, sans trop y croire... À la fois ne plus être en lutte contre ce désir. Et aussi ne plus le valider comme un guide de ma vie. C'est bien compliqué en effet ! Mais j'aime vraiment ne pas être sur une autoroute ! Et prendre du temps, ce coup-ci.
Maggy j'aime beaucoup ton message : "Je suis un roc, je tiens debout quand il y a du vent, je ne m'écroule pas dans la tempête. Et curieusement, je suis aussi comme ça, dans mon caractère... alors finalement c'est logique. Mon corps s'accorde à mon esprit." Je n'en suis pas là, dans ce chemin d'acceptation, mais je ressens fortement la même chose. Et c'est vrai que je ne peux pas m'imaginer frêle, toute mince, ça ne serait pas moi... Merci de cet éclairage ! Et tu as bien raison, on est mieux ici que sur une autoroute !!

Bonsoir Dr A,

Un grand merci pour votre réponse attentive !

Elle arrive à point, cette réponse, après quelques péripéties qui me faisaient douter de ne jamais parvenir à l'acceptation.

Je vais donc juste me mettre sur ce chemin. Peut-être devrais-je le voir comme ça. Un chemin. En effet, il tournicote ! Il y a quelques raidillons bien désagréables. Il y aussi de jolis plats, et même quelques descentes. Juste ne pas trop se poser de questions, et rester sur le chemin de terre...

Bonne route, les filles (et les gars... bien sûr !)

Oui, Mavo, je crois que ça va être notre apprentissage à tous : lâcher prise, se faire confiance, sortir des désirs impérieux pour avancer en paix ... ET, pour ma part, remettre la nourriture dans son rôle nutritif et me dégager l'esprit pour d'autres sujets qui nourrissent différemment. Bon chemin à nous

Ce fil est vraiment très intéressant et me touche particulièrement, car depuis quelques jours, je crois avoir enfin compris les LCoachés qui disent que la perte de poids est passée en 2e objectifs, par rapport au bien être apporté par la méthode. J'ai acquis la certitude que les bienfaits de LC se situent bien au delà, dans le lacher prise, le plaisir de sentir les choses, la vie, mon corps, vivre chaque jour, sans être en "attente" de jours meilleurs (quand je serai mince...!).

Bref.

Avec ce lacher prise sur mon envie de maigrir est arrivée aussi une chose étrange, car je regarde mon corps assez différemment. Jusqu'à présent, je disais juste "j'ai des grands pieds, des mollets de bucheronne, des cuisses énormes, un derrière affreux, des bras trop gros..." etc etc.. Aujourd'hui, je fais beaucoup plus de sport, et je me rends bien compte que je gagne beaucoup en fermeté. Pour autant, le "volume" ne diminue pas. Et j'ai enfin compris pour de vrai que je ne serai jamais mince. Parce que je ne suis pas faite pour ça. Je fais partie de la catégorie de population bien charpentée, j'ai de gros os, de gros muscles, je suis grande, et costaude.

et ce-n'est-pas-un-mal.

Depuis quelques temps, je vois que mes cuisses sont musclées, que mes bras sont solides, que je ne suis pas fragileet frêle comme une petite fleur des champs. Je suis un roc, je tiens debout quand il y a du vent, je ne m'écroule pas dans la tempête. Et curieusement, je suis aussi comme ça, dans mon caractère... alors finalement c'est logique. Mon corps s'accorde à mon esprit.

en conclusion de ce long monologue très perso (désolée), l'acceptation de soi vient petit à petit, en se regardant d'un peu plus loin, différemment, en prenant conscience de ce qu'on est, globalement, comme un tout, et non pas petits bouts par petits bouts.

Bonne continuation à vous sur le chemin tortueux de LC! on y est bien mieux que sur une autoroute!

[quote=maggy]

 Et j'ai enfin compris pour de vrai que je ne serai jamais mince. Parce que je ne suis pas faite pour ça.

[/quote]

J'ai eu une prise de conscience un peu comme la tienne, Maggy, comme je te comprends! J'ai dû admettre récemment que je pouvais maigrir autant que je voulais, je ne serais jamais une bombe sexy. Je n'ai pas la génétique pour ça, et surtout, il y a trop de choses qui m'intéressent dans la vie pour passer des heures à soigner mon apparence, je me contente du minimum syndical. Au moment même, renoncer à mes fantasmes de séductrice universelle m'a fait un choc, mais à moyen terme, je constate comme toi que ça m'apporte une forme d'apaisement, comme si ça dégageait de l'énergie à investir dans d'autres choses!