Aller au contenu principal
Accueil forum       Retour à liste des sujets

Mauvaise tolérance à la sensation de faim

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
16 nov 2012 à 11h

Bonjour Messieurs les médecins, bonjour à toutes et tous !

Je constate que j'ai très peu de patience quand j'ai faim, comme si j'avais tout de suite grand faim, et que cette grande faim devait être vite comblée sous peine de mort, allez, j'exagère, mais à peine, c'est comme en tout cas, si c'était un réflexe de survie qui me pousse à m'alimenter vite.

Je sais que les questions du type "pourquoi" sont les plus difficiles à résoudre. Et n'ayez crainte, je travaille mon "comment" et essaie de ne pas suivre ces pulsions.

Mais j'aimerais sur ce forum réfléchir néanmoins au pourquoi, car plusieurs pistes s'ouvrent, dans des directions en étoile :

1) J'ai fait tant de régimes que j'ai malmené ma faim, qui se rappelle donc à moi de façon violente.

C'est possible, mais ça fait plusieurs années que j'ai proscrit toute forme de régime, sans pour autant appliquer votre méthode, ce qui fait que j'ai bien grossi !

2) J'ai souffert de la faim étant bébé.

Mouais, c'est possible, j'avais 3 frères, mais pas une mauvaise mère (pas du tout même). Alors c'est pas le plus probable, et puis, surtout, surtout, totalement invérifiable !

3) Je suis génétiquement ainsi constituée que la faim m'est plus intolérable qu'à mon voisin.

C'est possible ça aussi non ? Une hyper-sensiblilité constitutive et physiologique à la faim ?

4) Je mange émotionnellement, car je suis dans l'évitement des émotions qui me sont pénibles, et manger les étouffe de façon très agréable.

Ca, depuis que je connais, c'est une certitude pour moi. Mais il m'importe de savoir si d'autres pistes de réflexion sont possibles, en plus.

Et vous, chers coachés ? D'autres pistes ? D'autres réflexions ?

Voir le dernier message

Répondre
26 commentaires

bonsoir tout le monde!

 

comme promis je viens vous donner mes premières impressions sur cette expérience de la faim.... On va dire que c'est mitigé... Les bons côtés c'est que j'ai réussi d'attendre d'avoir faim .... avec quand même beaucoup d'angoisse car ça perturbe les habitudes ( mais ça je crois que c'est pareil pour toutes celles qui sont habituées a prendre un petit déj, avec ou sans faim!) ....La mauvaise nouvelle c'est que j'ai pas réussi a attendre longtemps! une heure quinze! autant dire que j'ai cédé à une petite faim! Mais bon ce n'etait que mon premier jour et je me sens plus forte pour affronter le deuxième; donc c'est encourageant!

A bientôt!

mais c'est bien!!!!

il ne s'agit pas de céder ou de ne pas céder,  mais te t'observer

déjà si tu observes la petite faim, c'est bien, n'hésites à multiplier l'expérience d'observation de la petite faim, ensuite tu verras elle ne te posera aucun problème

ensuite tu observes la moyenne

en fait ce n'est pas forcément parce que tu attends que une heure que ça reste une petite faim, parfois on peut passer de la petite à la moyenne assez vite,  tout dépend de ce qu'on a mangé les jours précédents, si tu as mangé peu la veille, la faim viendra plus vite

donc peu importe et lâche le chronomètre, le plus important est d'observer tes sensations et de refaire "ami-ami" avec elles.....

prend ton temps

et surtout bravo!!!!    you did it!

Merci Izabelle!!!!!

 

Je vais essayer de refaire le tes de la petite faim à n'importe quel moment de la journée! c'est vrai que déjà je me sens moins angoissée! après je sais que c'est un de mes deux problemes majeurs : attendre d'avoir faim pour manger ..(l'autre c'est de m'arreter quand je ressens la satiété.... )

c'est le problème de beaucoup d'entre nous!!!!

et tu as raison : c'est crucial..

Mais oui, Dilodi, je me doute bien que tu sais tout ça mais le problème auquel tu es confrontée, c'est que pour l'instant tu ne l'as pas intégré. C'est en lisant et relisant des témoignages et en y réflechissant que petit à petit ça viendra. Il y a beaucoup de choses que l'on sait, mais que l'on n'a pas suffisamment intégrées, de sorte qu'on ne les fait pas toujours bien. Il y a un pas de la théorie à la pratique !

Quand on apprend à conduire, on sait en théorie tout ce que l'on doit faire mais tant que tout n'est pas intégré en nous, nous réfléchissons à ce que nous faisons, nous faisons caler la voiture ou provoquons des à-coups... Sur les LC, nous apprenons à conduire notre comportement alimentaire.

Chacun son rythme, tu es bien entourée ici !

J'ai comme vous toutes, et pour les mêmes raisons, une forme d'intolérance à la sensation de faim, je n'y reviendrai donc pas. En revanche, je suis presque plus perturbée, depuis que je suis le programme, par mon intolérance .... à la sensation de NON-FAIM ! Avoir faim me manque ! Or, depuis que je m'écoute plus et mieux, je me rends compte que je n'ai pas faim si souvent que ça. A l'instant, j'ai entendu un bruit, comme un gargouillis, je me suis dit "chic, c'est mon estomac qui gargouille, je vais enfin pouvoir manger" (sachant qu'à part un mini biscuit avec mon thé ce matin, je n'ai pas mangé depuis hier soir car je n'ai pas faim). Vérification faite, c'était juste un de mes chiens entrain de se lécher les .... enfin voilà quoi, un peu trop bruyamment ! Mon estomac, lui, se tient tranquille et est bien mieux élevé ! Je vais donc attendre encore un peu.

enfin quelqu'un à qui je ressemble: depuis 3 semaines que j'ai commencé je n'ai pas réussi à avoir faim ; résultat je mange sans faim car :

passer toute la journée à attendre la faim jusqu'à 21 h LE lendemain à 14 h toujours pas faim, ( 30 ans de régime ont donné des résultats ) c'est très long alors je mange un peu pas beaucoup car heureusement j'en ai fini avec la boulimie et les EME sauf en groupe mais sans tomber dans le bouffage incontrôlé; que faire je n'ai pas réussi à avoir un coach au téléphone, elle téléphone mais pas à l'heure, je ne suis pas là etc....;;; j'ai abandonné ces RV

personne ne répond sur l'absence de faim et ien sûr pas de perte de poids !!!!! je me suis inscrite à la journée du DC apfeldorfer  pour pouvoir parler un peu; si tu veux je te donnerai quelques éléments de réponse

oh un petit râté de rdv ça arrive, ré-essaie de contacter la coach car c'est vraiment important de pouvoir avoir son éclairage par rapport à tout ça

En vous lisant, quelque chose me remonte à l'esprit — j'allais écrire à la gorge. 

 

J'ai lu le Journal d'Anne Frank il y a bien longtemps, peut-être 30 ans, quand j'étais adolescente. Je ne l'ai pas relu depuis. Dans le livre, il y a un passage que je n'ai jamais oublié : dans la cachette, avec la famille Frank, il y a un couple "âgé" (peut-être une cinquantaine d'années, je ne sais plus). A un moment, on se rend compte que l'homme a pris plus que sa part de la nourriture. La mère d'Anne, qui est présenté comme quelqu'un de très doux s'il me souvient bien, se met en colère en disant qu'il a volé la nourriture des enfants. Et la femme de l'homme prend sa défense, en disant qu'il a besoin de cette nourriture, qu'il ne peut pas en être privé. 

 

Je n'ai pas relu le passage, c'est de tête, j'irai éventuellement vérifier, mais c'est comme ça dans ma mémoire. 

 

Je me souviens m'être demandé avec une terrible angoisse si dans une situation similaire je serais capable de ne pas voler de la nourriture, moi qui ai toujours volé de la nourriture (chez mes parents, bien sûr, volé du chocolat dans les placards). Je me suis demandé si, dans le cas où ce vol de nourriture serait quelque chose de vraiement grave (voler la nourriture des enfants ! quelle horreur !) je serais capable de me priver, d'avoir une morale assez forte pour ne pas prendre cette nourriture, à portée de ma main. 

 

Je n'ai pas la réponse à ce jour. 

 

J'ai eu la chance de ne jamais manquer, mais je crois que la peur de manquer est là, tapie au fond de moi, moi qui ai grandi avec la génération d'après-guerre, bercée par les récits de ma grand-mère, racontant comment les patates étaient "du luxe", comment elle avait dû partager un seul œuf entre ses 3 enfants (et rien pour elle, c'était une évidence sous-entendue), comment juste après la guerre les restrictions semblaient encore pire que pendant la guerre, comment enceinte en 1945 elle avait si envie de tomates que son mari lui en avait planté un pied sur le balcon pour qu'elle ait enfin le légume dont elle rêvait...

Quels sont les besoins physiologiques  de chacun pour pouvoir vivre (le métabolisme) celui la varie suivant les individus. Alors pourquoi mangeons nous au delà du nécessaire. Une réflexion : le vide intèrieur (creux à l'estomac) et le manque de relation. Lorsque je mange, je suis en relation avec la nourriture qui va me faire du bien (en apparence) quand le trop est là ça fait mal. Mais qu'est-ce qui manque réellement et angoisse à ce point ?