Aller au contenu principal
Accueil forum       Retour à liste des sujets

Je fais n'importe quoi...

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
20 nov 2011 à 18h

Je n'y arrive pas :( Je n'arrivais plus à faire un régime, je n'arrive pas mieux cette méthode. Je suis sure qu'elle est la seule valable, renouer avec ses besoins naturels, bien sur que ça doit marcher. Et pourtant, je dérape, et je suis tout autant angoissée que lorsque je n'arrivais pas à tenir mes X calories par jour.

Il y a eu une courte période bénie où tout m'a semblé simple. C'était évident, je mange quand j'ai faim, et je ne mange pas quand je n'ai pas faim. J'arrivais même à faire le sport avec plaisir.

J'arrive pas si mal à détecter quand j'ai faim, que je mange trop ou que je mange par émotion. Mais je n'arrive pas à me réguler. Si j'ai envie de manger, je mange, et j'ai l'impression de devenir incontrolable. Je fais sans cesse taire la petite voix dans ma tête qui me dis que là je dépasse ma faim "je m'en fou, j'ai envie de manger, c'est bon". J'ai régulièrement besoin de me remplir, sans vraiment comprendre pourquoi.

Je suis certaine que la pleine conscience est une bonne méthode, mais je cours tout le temps et je n'arrive pas à me discipliner pour le faire régulièrement.

Je sais bien que ce sont des fausses excuses, je ne sais pas pourquoi je fais barrage comme ça. Je manque sans doute de motivation, ou de volonté. Et pourtant... Je prends du poids comme si les vannes avaient laché. Je ne rentre plus dans mes vetements, je panique, cercle vicieux. J'ai envie de pleurer, et je me rends bien compte que cette réaction est disproportionnée.

Le poids, c'est mon problème principal. J'ai toujours l'impression que si je n'avais plus de soucis avec la nourriture et mon gras, je serais comblée.

J'ai vu quelqu'un s'épancher un peu ainsi sur le chat et je me rappelle que Dr Apfeldorfer lui avait répondu "on est un peu ronchon non?". Et là, sincèrement, j'appelle à l'aide, mais je ne suis pas en train de dénigrer la méthode. Je ne sais juste plus à quoi me rattrapper. J'ai une gentille coach qui me répond "patience, image refuge et pleine conscience", mais ces outils m'échappent :(

Je suis désolée, je suis un peu perdue...

Voir le dernier message

Répondre
37 commentaires

Je suis désolée Pom... Je lis bien les posts et posais ces questions plus de manière générale, comme les pensées qui me viennent... Et je parlais des témoignages du site, pas du forum :)

Merci pour ton conseil, je sais qu'il est bon... avancer, et répéter, répéter, muscler ses neurones pour faire de la pleine conscience un outil valable.

Je suis aussi passée par ces moments et je viens d'écrire quelque chose à ce sujet. Certains jours j'aurais envie de tout lâcher mais je me dis que le problème c'est moi, rien que moi. Et que c'est avec moi que je dois faire la paix. Il faut se pardonner les petits écarts pour pouvoir repartir du bon pied le lendemain.

J'avoue que je ne suis pas très bonne avec la peine conscience alors ce que je fais, c'est me balader pendant quinze/vingt minutes trois ou quatre fois par jour et pendant ces moments, d'un côté je me fais du bien en bougeant, de l'autre je peux réfléchir à ma journée, à ce que j'ai fait, au fait que j'ai ou non craqué, j'essaye de trouver pourquoi ... et je relativise.

Il n'y a pas de formule miracle et c'est vrai qu'il faut de la patience. Mais surtout il faut savoir s'écouter (j'ai parfois du mal à le faire aussi). Je pense que perdre du poids c'est un peu comme arrêter de fumer: il faut vraiment le vouloir, au fond de soi et pour soi uniquement. On n'y arrive jamais si on le fait pour les autres. Ensuite ça devient plus facile parce qu'on est motivée. Oh! Il y aura toujours des hauts et des bas, des moments de doute mais ils seront plus faciles à gérer et à te pardonner.

Je pense que si ça ne fonctionne pas en ce moment, c'est qu'au fond tu n'as pas envie de le faire. Pour quelle raison? Là est toute la question. C'est probablement passager et en attendant que tu te sentes prête à relever à nouveau de défi, il faut en tout cas essayer de minimiser les dégâts et tout faire pour ne pas pas prendre de poids. A chaque fois que tu craques, sors, bouges et brûles les calories! Aères-toi et essayes de comprendre pourquoi tu as fais cela : tu trouveras peut-être ce qui t'y pousse, on se sait jamais.

Bonne nuit!

C'est un peu dur à lire et en même temps, merci de ta franchise smiley Le pire, c'est que je pense que tu as raison et que je n'y mets pas assez d'énergie. Peut être parce que je sens bien que cette alimentation sans bride, ces repas où je mange ce que je veux sans me soucier, c'est un moyen de me réconforter et de me redonner de l'énergie (même si c'est un mauvais comportement et que je m'en mords les doigts).

Du coup, il faut sacrément de volonté pour me couper de ma source de réconfort ET d'énergie !!!

Vu comme ça, je me comprends presque mieux surprise

Je vais suivre ton conseil, je crois qu'il est très bon, et profiter de mes instants de craquage pour y associer une promenade, ou une RPC. Histoire de les coller l'un a l'autre comme un réflexe. Je crois que c'est inévitable pour changer un comportement et devenir comme le dis bien JPZ, inconsciemment compétente (ah, le rêve cool).

 

Ce que je trouve dur, c'est cette manière que j'ai de me mettre à table et d'oublier de penser. Surtout avec des amis. Je mange, je mange, c'est bon, j'en remange, et je déconnecte ma raison. C'est bien le but du programme en même temps, arreter ce genre de comportement.

Les écarts, c'est dur à vivre quand c'est quotidien, comme si c'était fait exprès. Chaque jour, se dire qu'on repart sur le bon pied et se recasser la bobinette chaque jour. A la fin, on se dégoute soi même d'être aussi nulle. Et se pardonner, s'aimer dans ces moments là, c'est difficile.

Allez, yallah, yapluqu'à smiley

Merci infiniment pour vos éclaircissement, j'apprends beaucoup par ce post et j'y repuise de la motivation...

Bonjour,

Je sais bien que ce n'est pas facile : ça ne l'est pas pour moi non plus. Mais il est vrai qu'essayer d'aider les autres, c'est aussi s'aider soi-même. C'est mettre le doigt sur ce qui ne va pas et se rendre compte qu'on a le même problèmedevil.

Exactement comme toi, chaque matin je suis pleine de bonne résolution et le soir (mais de moins en moins souvent), je suis deçue de ne pas avoir tenucrying. Mais c'est humain. On ne peut pas corriger tout en un seul jour. Un petit pas à chaque fois et puis un jour, en te retournant, tu constates que tu as fait un sacré bout de chemin.

C'est vrai que les repas entre amis sont problématiques. D'un côté on n'a pas envie de passer pour celle qui ... ("... mais tu es très bien comme tu es ... " "... tu feras attention demain ..." : tous ces petis commentaires gentils mais tueurs wink) et d'un autre côté on aime manger et quand c'est bon , c'est difficile de dire non. Et pourtant il faudrait (j'avoue que je n'y arrive pas toujours). Dernier repas entre amis, j'ai pris peu et j'ai refuser de me reservir et je n'ai bu qu'un verre de vin! Je suis sortie de table en me sentant bien. Je suis fière de moi!

Bon, je ne veux pas craquer alors que j'ai déjà pris mon petit-déjeuner alors je vais faire une balade dans les pommiers près de chez moi.cheeky

Bonjour,

Je sais bien que ce n'est pas facile : ça ne l'est pas pour moi non plus. Mais il est vrai qu'essayer d'aider les autres, c'est aussi s'aider soi-même. C'est mettre le doigt sur ce qui ne va pas et se rendre compte qu'on a le même problèmedevil.

Exactement comme toi, chaque matin je suis pleine de bonne résolution et le soir (mais de moins en moins souvent), je suis deçue de ne pas avoir tenucrying. Mais c'est humain. On ne peut pas corriger tout en un seul jour. Un petit pas à chaque fois et puis un jour, en te retournant, tu constates que tu as fait un sacré bout de chemin.

C'est vrai que les repas entre amis sont problématiques. D'un côté on n'a pas envie de passer pour celle qui ... ("... mais tu es très bien comme tu es ... " "... tu feras attention demain ..." : tous ces petis commentaires gentils mais tueurs wink) et d'un autre côté on aime manger et quand c'est bon , c'est difficile de dire non. Et pourtant il faudrait (j'avoue que je n'y arrive pas toujours). Dernier repas entre amis, j'ai pris peu et j'ai refuser de me reservir et je n'ai bu qu'un verre de vin! Je suis sortie de table en me sentant bien. Je suis fière de moi!

Bon, je ne veux pas craquer alors que j'ai déjà pris mon petit-déjeuner alors je vais faire une balade dans les pommiers près de chez moi.cheeky

Je m'accroche, j'essaie de marcher plus... et de faire de la RPC dans les transports. Mais le retour à la maison est tous les soirs une épreuve. Je fais de plus en plus de "crise de boulimie" (ici c'est ce qu'on doit appeler EME), et je me dégoute tellement après. Et je les fais de plus en plus consciement, mais ça ne m'empeche pas de dérailler à plein tube.

En plus, pour me préserver au maximum de ce genre de dérapage, je mange encore plus aux repas, dans un réflexe bête et aquis des régimes : j'imagine que si je n'ai pas faim trop rapidement, je vais moins craquer sur n'importe quoi. En l'écrivant, je me rends compte combien c'est une cognition éronnée.

Mais c'est vrai qu'en ce moment, entre gros repas et EME, je ne peux que prendre du poids et c'est cata. Je retrouve tous mes travers de période de régime. Et je me sens terriblement en échec.

Il y a tout de même un truc qui me met mal à l'aise sur ce site : il n'y a que des témoignages de réussites, par l'apaisement ou la perte de poids. Et pourtant, de nombreuses personnes sur les forums semblent galérer. Méthode sans échec? Serais je la seule à me sentir tellement dépassée? Suis je la seule à me sentir sans volonté, à craindre tellement que cette méthode me laisse sur le coté, parce que je n'aurais pas eu le déclic, la volonté ou l'intelligence d'y adhérer comme il faut? Et je sais combien ces pensées perturbent un travail harmonieux, mais j'ai beau travailler sur ces pensées, elles m'envahissent.

En fait, je pense que tu passes par les mêmes phases que beaucoup. Les moments de doutes, l'envie que la méthode fonctionne, que ce soit LA méthode miracle et qu'avec elle tout trouve sa solution. Mais en fait, je pense que chacun extrait de la méthode ce dont il a besoin. J'ai aussi du mal avec la RPC alors je me suis choisi une image refuge ou plutôt, un lieu refuge : les pommiers devant chez moi. Mais il a fallu plusieurs mois avant que les choses prennent leur place et que je sente que cela change. 

Je ne pense pas que la méthode soit sans échec parce que toute méthode n'est pas bonne pour tous. Je pense qu'il y a des abandons, des gens qui ne se sont pas reconnus dans cette méthode et c'est normal. J'avoue que je n'y adhère pas à 100% mais par contre je peux dire que j'en tire de bons enseignements qui me permettent de me reprendre en main. Et au fond, je crois que c'est cela qui compte. A travers la méthode, je mets en place MA méthode.

En ce qui te concerne, pour tes crises de boulimie du soir, est-ce que tu a une idée de pourquoi tu fais cela? Est-ce que tu as l'impression que cela t'aidera à te sentir mieux? Est-ce que tu te "punie" de quelque chose? Est-ce qu'il y a des facteurs externes, tel que travail, conjoint, enfants, qui influencent ton comportement? Avant de pouvoir s'attaquer aux symptômes, il faudrait savoir ce qui les causent. Je pense qu'une fois que tu auras identifié cela tu pourras commencer à travailler sur ça. Et en ça la méthode peut peut-être t'aider. Au début cela semble laborieux, tu n'y vois pas beaucoup de sens mais en écrivant tes écarts et en découvrant les différents éléments, tel que faim, satiété, etc,  tu remets peu à peu les choses en perspective. Mais c'est vrai que cela prend du temps. Plusieurs semaines, voire plusieurs mois pour la mise en marche.

J'espère en tout cas que tu tiendras le coup, surtout avec les fêtes de noël qui approchent et qui peuvent être une épreuve.

C'est vrai que la psychothérapie peut aider. Mais j'ai vu une psychologue pendant longtemps. Notamment pour ces problèmes. D'orientation analytique donc avec une méthode différente. Ca m'a beaucoup aidée, ça a décoincé beaucoup de points douloureux, mais sur l'alimentation, ça a très peu changé la donne. Je crois vraiment que le doudou nourriture est ancré en moi, et je ne sais pas bien pourquoi, mais je ne suis pas certaine que ça change grand chose.

Aujourd'hui, j'ai fait les exercice de RPC, avec auto-remerciements :) J'espère que ça durera. Les outils motivation m'ont un peu aidée aussi :)

Merci pour votre aide... ça fait un bien fou !!

Je suis assez d'accord sur la question de la psychothérapie mais à partir du moment où cela devient un besoin, doublé d'une envie. Envie d'aller parler à quelqu'un de ce qui fait que nous sommes là. Personnellement, j'ai vécu des psychothérapies à l'adolescence, aujourd'hui c'est non pour moi, mais si cela peut aider, il ne faut pas hésiter. Après, la question est bien au-delà de "ce que l'on mange" mais du pourquoi de cette addiction : pourquoi être dépendante à quelque chose, que ce soit la cigarette, la bouffe, l'alcool, la dépense compulsive... Quel vide cherche t'on à combler ? Pas facile du tout, comme question.

Au-delà de l'addiction à la nourriture qui est la mienne, je mange aussi par plaisir et pour me détendre, je ne fume pas, je bois à peine et j'ai réussi à calmer ma tendance shopping.... A la fin il ne va plus rien me rester, alors ? Même pas des kilos en trop ? Chouette alors....

Plein de courage cheeky

Salut Lisette,

Je suis un peu dans le même cas que toi, je crois, perdue aprés un moment vraiment génial où tout allait bien, je suivais le programme avec une motivation à toute épreuve ! Me disant que c'était simple finalement (pourquoi je ne l'avais pas fait auparavant en gros).

Et baisse de moral, fatigue, craquage alimentaire sans pouvoir s'en empêcher pendant quasiment toute la semaine passée (mais pourquoi je mange ? sans pouvoir s'arrêter). Doutes sur la méthode, sur ma capacité à la suivre et savoir si elle me correspondait bien ? Doutes à voir les autres maigrir à côté.

Et puis, en particulier avec le soutien du forum, j'ai repris le dessus ! J'ai regardé encore une fois la vidéo de Dr Z (Outil motivation -> Changer c'est possible) pour me remotiver.

Je crois que le changement prendra du temps, avec des hauts et des bas mais toujours avec une courbe globale vers le haut (ma formulation n'est pas géniale mais pas mieux pour le moment :)).

Ne pas se mettre la pression, s'il y a des craquages ça n'est pas si grave aprés tout. Plus de pression, moins de stress = plus serein(e) face à la nourriture. Enfin pour moi ça marche ! Je n'ai pas encore trés bien intégré les outils comme l'image refuge et la RPC, mais je crois qu'en fait je le fait plus ou moins automatiquement en m'isolant et en respirant doucement mais surement pour calmer les angoisses.

Un petit proverbe pour finir (je crois que c'est de Teddy Riner le champion de Judo en fait :) mais j'avais beaucoup aimer cette phrase en réplique à une question de journaliste qui lui demandait comment il gérait la pression) : "Pas de pression, comme me dit mon père, la pression c'est dans les pneus".

Sur cette phrase hautement philosophique je te souhaite plein de courage pour la suite !