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Nom de code : 20.4

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
21 avr 2013 à 15h

Bonjour à toutes !

Comme convenu, voici un post suite à la journée de thérapie du 20 avril avec le docteur Z où nous avons plus particulièrement travaillé sur les EME, dans la joie et la bonne humeur ! Et l'émotion ! :)

Un post, comme un petit groupe, où nous pourrons échanger, venir y déposer nos expériences, le résultat de notre entraînement de warriors (parce qu'on a bien compris, il s'agit de s'entraîner à supporter nos EME via des exercices!!), nos doutes, nos joies, nos découvertes, nos coups de coeurs, nos bavardages, que sais-je. Nous en ferons ce que nous voudrons :)

Une chose importante : CE POST EST OUVERT A TOUS ET TOUTES. Y compris aux personnes qui n'ont pas participé à la journée. Il s'agit de partager et de s'entraider :)

Aller zou c'est parti :)

 

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69 commentaires

Hello les filles !

Super contente de vous retrouver ici... Merci merci Soleluna pour ce gros travail, merci pour les compléments de Fred73, je ne sais que rajouter ! 

C'était une très belle journée... je regrette d'être partie comme une voleuse à cause d'un horaire de train, mais pour ma part, vraiment une journée super intéressante. J'ai pris des notes et fait des schémas dans tous les sens dans le train de retour !

Reste évidemment à s'exercer, à appliquer au quotidien. J'ai fait ma PC émotions ce matin, mais pas encore travaillé sur l'aliment réconfortant.

A très bientôt !

Mavo... DES SCHEMAS, DES SCHEMAS!!!! Moi j'en veux bien tout plein !! Quoi on peut pas poster des jpg ici? groumpf. Qu'à cela ne tienne, par mail! (scan quoi :)
moi aussi j'ai foncé biscotte train :) (à mon grand regret) et j'ai remis de l'ordre dans mes notes
Tiens, je me demande si je vais pas changer le nom du post en LES WARRIORS DES EME !
Vous en dites quoi? Je réalise que le nom des posts, c'est important dans la sélection de ce qu'on ouvre, et nom de code 20.4 c'est pas hyper clair et surtout pas parlant aux personnes qui n'ont pas participé à la journée.
Or l'idée, c'est quand même de diffuser un max cette nouvelle approche face aux EME.

Laureline demande comment c'était cette journée.
Pour ma part, très bénéfique, c'est le moins qu'on puisse dire. Ca permet de recadrer les choses, même celles que l'on croyait (faussement?) acquises, ça rebooste et ca m'a remis le pied à l'étrier, après plusieurs mois d'absence.
Les filles, vous dites quoi?
 

Merci à vous pour ces retours !

Je commence l'étape de la dégustation la semaine prochaine. Je me rends compte, en lisant ce fil, que pour moi déguster c'est manger lentement, mais je ne sais pas trop quoi d'autre. Dans ce que tu dis Soleluna, c'est important de prendre son temps mais ça ne suffit pas pour déguster.

Je vais me mettre un pense-bête sur mon blog pour retrouver cette page plus facilement !

Bonne soirée

Laureline, je ne suis pas experte. Et puis la dégustation ça a été une étape difficile pour moi. Etonnamment, parce que je me croyais gourmande et gourmet (mais je réalise que le plus souvent j'avale et ressens quelque chose, mais c'est bien en deça de ce que l'aliment peur m'offrir).
Mais voilà ce que j'ai compris hier : déguster ce n'est pas aimer (forcément). Il ne s'agit pas de prendre du plaisir, de se dire c'est bon ou pas bon. On observe, on note.

Avant ingestion, on observe avec la vue (couleur, surface etc), l'odeur (quelle découverte!), toucher (rugueux?), ouie.
Pendant l'ingestion, l'arôme, la température, la texture, les saveurs, on perçoit le gras ou pas, la longueur en bouche.
Ca c'est pour un aliment précis.
 

Et la dégustation d'un repas, pareil mais sur un plat. Et puis tu peux ajouter des petits exercices, du type faire ça que sur les trois premières bouchées ou alors essayer de retrouver les aliments d'un plat.

Ah et je me suis notée dans un petit coin de ma tête qu'il fallait prendre le temps de respirer avant, pour se centrer et être présente.

Bonne dégustation ! Tu nous raconteras ? :)







 

Comme c'est gentil Soleluna de partager cette journée avec nous.

Un grand merci pour ce partage.

Douce soirée à toi et à toutes et à tous,

doveline

Ah et une chose hyper importante : essayer de ne pas vouloir à tout prix tout bien faire. Ne pas avoir un degré d'exigence tel que, nécessairement, on se met en situation d'échec (ou ressenti comme tel). Pis si on ne réussit pas tout bien on lâche tout, en se disant en prime qu'on vaut pas grand chose, une fois de plus... On fait comme on peut. On s'adapte aux situations, on fait comme on peut, et c'est déjà très bien. Et le mieux est ennemi du bien (ça fait platitude comme ça, mais c'est pas si bête que ça comme sutra ;) C'est un chemin et un processus. Essayer de ne pas oublier que ça fait des années qu'on fonctionne de cette manière et que c'est pas du jour au lendemain que ça va changer, même si on a lu des tonnes de bouquins, qu'on comprend bien évidemment le bien fondé de tout cela. Comprendre avec les tripes et le coeur, c'est pas pareil qu'avec la tête (bon ok, ça c'est moi qui le dis). Bref la perfectionniste qui sommeille en nous (ou pas d'ailleurs, parfois elle sommeille pas du tout !) la remercier pour tout ce qu'elle nous a apporté, pour le chemin parcouru ensemble, mais lui expliquer que là, on a envie de prendre un chemin de traverse, autre.
Patience et bienveillance :)

MEMO 20.4 : LES EXERCICES
Pour passer du mode d’emploi à la pratique !


Je tente une synthèse (très synthétique !), de ce qui s’est dit hier et de ce que j’en ai retenu. Ce que je veux coucher ici sur papier, c’est les exercices, le fil rouge pour S’ENTRAINER, parce que c’est le défi qui est devant nous, s’entraîner à gérer nos EME, à faire avec. A compléter, amender etc. par nos soins, retours bienvenus :)


/// EXERCICES ENTRAINEMENT E.M.E # 1 : A FROID /////
Quand ? Tous les jours

- Dégustation d’un aliment réconfortant
But : se fabriquer son aliment réconfortant
Quand on a une faim petite, de préférence le matin, dans tous les cas avant la 2epartie de journée (qui est plus difficile et où on est face aux EME)

- Evocation de l’émotion difficile
C’est difficile. Mais à faire ; pourquoi ? Parce que ça en vaut la peine et que c’est du court terme.
C’est désagréable mais pas insupportable.

- Pleine conscience appliquée aux sensations d’inconfort
(pour s’entraîner face l’intolérance et à l’impulsivité)


On peut pour cette série se servir du body scan aussi
Et de l’observation de ses pensées. Je crois que c’est sur l’outil « Apprenez à vous détacher de vos pensées » dans les outils pleine conscience.

 

 //// EXERCICES ENTRAINEMENT E.M.E # 2 : A CHAUD /////
Quand ? Ben quand l’EME est là

- Tout d’abord reformuler : l’urgence n’est pas de manger, mais de calmer

- Apprendre à calmer en dégustant l’aliment réconfortant
Important : on le mange quoi qu’il arrive (c’est pas comme l’EME-ZEN où l’on peut choisir de manger ou pas) Il s’agit de se calmer et de sortir de l’urgence, pas de s’empêcher de manger.

Et plus tard, quand on sera suffisamment entraînées ?

- EME-ZEN
On mange ou pas 



 //// BONUS ////

- REPAS
* manger quand on a faim 
* espace de respiration de 3 min si possible avant de manger ou quelques secondes, comme on peu
* attention soutenue et partagée
* plusieurs exercices de dégustation : les 3 premières bouchées, comparer à l’aliment idéal, retrouver les ingrédients au goût
 

- FAIM :
Exercice « EME ZEN FAIM » : à faire avec un aliment qu’on pourra manger ou pas. On attend la faim, puis on retarde d’une ½ heure la faim puis on réévalue et on décide de retarder ou de manger (cf EME ZEN).
Pour travailler sur l’inconfort face à la fin et augmenter la tolérance

 

NB / des petites choses retenues ici et là :

  • Déguster c’est observer, être en pleine conscience. Point. Il ne s’agit pas d’aimer ou pas.
  • Déguster nécessite du temps. Mais manger lentement ne suppose pas qu’on déguste
  • Un aliment est réconfortant s’il est mangé sans culpabilité, s’il est apprécié, s’il est dégusté. Et c’est grâce aux aliments réconfortants qu’on peut apprendre à gérer les EME. D’où la nécessité de s’en fabriquer.
  • Culpabilité : pour s’en débarrasser > manger quand on a faim. Déguster pendant 4jours un aliment tabou
  • La peur de l’inconfort émotionnel ou physique est bien supérieure, pire que l’inconfort lui-même
  • Il s’agit d’arriver à gérer les émotions (pas à les éradiquer !) en augmentant sa tolérance face à l’inconfort
  • Pour finir, 2 mantras ;)
    - Arrêter de s’en faire pour ce qu’on ne peut changer. Se centrer sur ce qui est entre nos mains et dépend de nous
    - Quand on mange ce qu’on a faim, on ne grossit pas ! J

 

Salut Soleluna, et les autres

Je rouvre mon ordi après les deux derniers jours à Paris. Un grand merci Soleluna pour ce récap. J'étais partie à cette journée, fort sceptique, persuadée d'avoir bien compris la méthode et je me suis pris une claque. J'avais conscience que j'étais dans le contrôle mais j'avais pas conscience à quel point j'étais à côté de la plaque avec mon hyper contrôle. 

Ce que j'ai retenu de la journée :

  • Les 6 premiers mois de la méthode Linecoaching nous donne un mode d'emploi, mais comme pour tout mode d'emploi ce n'est que par la pratique que nous aurons des résultats
  • La méthode invite à sauter de la falaise (n'est-ce pas Mavo?) et prendre (ce que je perçois comme un immense risque) le risque de faire confiance à son corps. Lâcher le contrôle mental. 
  • Ecouter ses sensations alimentaire = ne pas s'en mêler, ne pas faire intervenir le mental. Par exemple si je ressens la faim, je mange, je ne commence pas à porter à discuter avec moi même et porter un jugement type : j'ai faim, il est telle heure, je peux attendre encore, je devrai pas manger etc... 
  • Quand on a faim, attendre d'avoir encore plus faim ne fait pas plus maigrir, c'est juste plus inconfortable!
  • Les éléments qui font manger sans avoir faim :
    • Le manque d'attention/évitement (ex : lire ou regarder la TV en mangeant)
    • la peur de manquer
    • les croyances, la restriction (manger 3 repas/jour, ne pas sauter pdj etc...)
    • la convivialité
    • le réconfort
    • l'intolérance aux émotions et/ou à la faim
    • ne pas sentir ses sensations, se couper de soi
    • la peur de grossir (le stresseur poids)
    • la peur de maigrir (modification de l'image de soi)
    • l'exposition aux aliments
  • Le set-point est le poids auquel on arrive quand on mange en écoutant ses sensations alimentaires, il peut avoir augmenté avec les prises de poids suite aux régimes. On ne peut pas connaître son set-point tant qu'on est encore dans le contrôle.
  • Un aliment réconfortant est un aliment qui regroupe 3 conditions : il est apprécié et dégusté sans culpabilité. Donc on ne peut se réconforter si on éprouve de la culpabilité, ou si on aime pas l'aliment ou si on ne le déguste pas. 
  • Pour sortir de la culpabilité, l'exercice qui consiste à manger un aliment gras/salé puis gras/sucré durant 4 jours d'affilés est le plus adapté. Ce n'est que par l'expérimentation dans notre corps que l'on peut maigrir ou ne pas grossir en mangeant des chips ou du fromage à midi 4 jours d'affilés que l'on cessera de se sentir coupable.
  • Pour se fabriquer son ou ses aliments réconfortants (car ils peuvent changer en fonction du moment, on peut se réconforter avec une glace en été, des chips en début de soirée, un carré de chocolat à un moment etc...) on peut décrire l'aliment idéal. Le but étant de rechercher ensuite la satisfaction via la recherche d'aliments qui se rapprochent le plus de l'aliment idéal.
  • Quelques émotions qui font manger (les émotions négatives on chercher à les calmer et les émotions positives on cherche à les augmenter):
    • l'ennui
    • la culpabilité (ex : vous êtes sur votre canapé le soir, tout va bien et vous avez envie de chocolat, si vous manger la plaquette c'est la culpabilité qui a généré la compulsion, si vous n'éprouvez pas de culpabilité en mangeant un ou deux carrés de chocolat alors vous ne compulserez pas)
    • la peur (par exemple, la peur de ne pas y arriver, la peur de manquer)

Voici quelques trucs que j'ai appris sur moi suite à cette journée : 

1) Je suis bien trop dure et exigente envers moi même et ça ne m'apporte rien (ou si plutôt, ça me fait du mal)

2) Je culpabilise encore beaucoup de manger, je n'avais pas conscience à quel point je culpabilisais. J'ai également mieux compris l'intérêt de l'exo auquel je résistais : manger 4 jours d'affilés gras/sucré ou gras/salé, c'est pour déculpabiliser et réaliser via l'expérience que je peux maigrir ou ne pas prendre de poids à manger des aliments gras/sucrés ou salés. 

3) Je vis toute la méthode comme un énorme effort (de concentration, d'attention à ses sensations) alors que la méthode invite à manger sans effort.

4) Ecouter ses sensations alimentaires signifie laisser le contrôle à son corps, lui faire confiance, ne plus faire intervenir le mental. J'avoue que jusqu'à samedi j'avais pas bien compris ça.

5) La satiété, est l'arrêt de la sensation de faim mais ce n'est pas un "but" à atteindre qui nous oblige à nous arrêter de manger. On ne "doit" pas s'arrêter de manger à satiété. Je vivais cela comme une énorme contrainte sans laquelle il était impossible de maigrir. On fait ce qu'on peut pour manger les quantités qui nous permettent de vivre une vie sociale et partager avec les autres. C'est l'appétit prévisionnel.

6) Je peux me réconforter avec un aliment réconfortant que je peux choisir et qui varie avec le moment. L'EME-zen n'est pas un outil de "contrôle" pour mieux "résister" à l'envie de manger. Mais plutôt une manière de m'entraîner à tolérer l'inconfort et comme dans tout entraînement je peux commencer par le niveau 1.

Je me sens plus détendue depuis samedi (pourvu que ça dure!!!). J'ai conscience que j'ai encore une (plusieurs) voix dans ma tête (des voix violentes et méchantes qui veulent me dicter des choses à faire) mais j'essaye de les mettre de côté. Avant samedi j'étais à deux doigts de repartir dans une sorte de "régime de printemps" et maintenant j'ai plutôt envie de lâcher la lutte. Je réalise que me taper dessus de toutes mes forces ne m'amène à rien et me dire à chaque repas "maintenant tu fais attention" ne fait que résulter en des EME de fin de repas. Je réalise également (comme me l'a fait remarquer le Dr Zermati) que je ne peux avancer si je ne fais pas un choix. Je ne peux pas espérer des résultats avec un pied dans le contrôle (bon d'accord j'ai les deux pieds dedans encore) et un pied dans la méthode. 

 

merci les filles pour toutes les pistes que vous nous offrez là !!!

ça donne vraiment envie de venir suivre cette journée, mais heu, Paris pour un jour c'est un peu loin et cher quand même pour moi !!! peut-être un jour, j'aimerais vraiment rencontrer notre doc Z !!!

 

PS : j'adore le titre !