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Peur de maigrir et auto-sabotage

Se réconcilier avec ses sensations alimentaires Questions autour de la Nutrition
19 juin 2014 à 15h

Au cours du chat avec la coach Béatrice du 19 juin (que vous retrouverez ici: //www.linecoaching.com/chat/bien-demarrer-son-programme-avec-beatrice-coach-psychologue-le-jeudi-19-juin-de-12h-13h), nous sommes au moins trois à nous être reconnues dans un même comportement : dès que nous perdons un peu de poids, nous nous empressons de manger !

 

Je cite :

"J'ai eu un bon résultat à la pesée avec près d'1 kg perdu en 8 jours. Comme si cette réussite me faisait peur, immédiatement après, j'ai commencé à faire n'importe quoi, à manger plus que de mesure, toutes les sucreries de mes placards, comme si je voulais reprendre du poids."

"peur d'aller au bout et de réussir"

"pourquoi le fait de perdre du poids semble m'angoisser, au point que je m'arrange ensuite pour saboter mes efforts"

"j'ai un peu le même problème d'auto-sabotage ! Dès que j'ai perdu 10g hop je me goinfre pour "feter" ça !"

"je me rends compte que je réagis aussi comme ça"

"j'ai jeté ma balance ! Mais dès que je ressens un mieux dans mes fringues, je boulotte..."

 

Bref, avons-nous peur de maigrir ? de réussir ? pourquoi nous auto-sabotons nous ainsi ?

Si vous vous reconnaissez dans ce comportement, partagez avec nous votre expérience !

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63 commentaires

J'ai trouvé ce postil y a quelques jours. j'ai voulu tout lire  avant d'écrire.

Je me retrouve bien dans ce que vous dites. après quelques kilos perdus, un ou deux, ou bonne semaine de suivi avec LC, je commence à remanger en quantités, pas forcément gras et sucré. comme si je voulais reprendre mes kilos.

Mais je ne sais pas pourquoi je réagis ainsi.

Merci de vos pistes.

[quote=Colombie]

Je me retrouve bien dans ce que vous dites. après quelques kilos perdus, un ou deux, ou bonne semaine de suivi avec LC, je commence à remanger en quantités, pas forcément gras et sucré. comme si je voulais reprendre mes kilos.

Mais je ne sais pas pourquoi je réagis ainsi.

[/quote]

je l'ai peut-être déjà dit plus haut sur ce fil, mais pour moi il s'agit d'une réaction normale,    je suis sure que dans nos émotions primaires d'être humain, au niveau du cerveau émotionnel, il y a une peur de maigrir qui est toute naturelle et qui est lié à notre instinct de survie

c'est aussi une sorte d'homéostasie, on quitte un poids connu, on maigrit, il est plus confortable de retrouver un poids connu

pour d'autres personnes, cela peut être lié aussi à plein d'enjeux psychologiques, en plus

notamment si on met trop d'enjeu sur la perte de poids

 

pour moi, cela n'est pas du sabotage, mais une forme de protection émotionnelle

c'est en étant "conscient" de tout cela que l'on peut choisir tout de même sereinnement d'accepter de ressentir "la peur"  pour aller vers son objectif santé

en fait pour moi ce qui marche le mieux dans ce genre de cas  c'est reconnaitre la peur de maigrir, ne pas trop la réfléchir, mais lui faire simplement de la place,  et continuer à faire des choix engagés vers ma valeur santé

Ouh la, ce fil me parle !!!

La dernière fois que j'ai perdu beaucoup de poids, 30kg tout de même, j'ai tout repris très vite après une phrase du diététicien qui était "vous allez pouvoir faire de la chirurgie esthétique maintenant !". Quoi ?!? Je vais pouvoir ne plus être un monstre ?!? Mais ça me convient moi cet état de gros truc ni homme ni femme !!J'ai eu la super trouille et je suis sûre que c'est ça qui a déclenché la reprise de poids (+50 ...)

Je n'ai pas encore pris le temps de lire tout le fil, je vais le faire.

Je suis dans le même cas que vous et j'ai tendance à vouloir reprendre le poids perdu, alors je cherche à comprendre.

La première chose est que les cellules graisseuses que nous avons dans le corps peuvent diminuer en volume mais pas en nombre, elles ont eu l'habitude d'être toujours bien remplies et leur rôle est de se remplir. On sait jamais , cela peut servir en cas de disette.

 La deuxième piste que j'explore est celle du vécue et des pensées familiales.

J'ai découvert récemment que ma famille paternel pensait que de perdre du poids est source de maladie.

En effet pour ma tante et mon père, le fait de perdre du poids, permet de contenir les cellules malades ou cancéreuses et étonnement cela évoque des pensées que j'ai parfois dit "lorsque je perdrais du poids je tomberai malade".

Étonnement cette idée ne raisonne pas en moi mais elle est quand même bien présente.

Rationnellement je sais que  cette idée est stupide mais elle est bien ancrée dans la famille.

Il y aussi les périodes difficile  dans l'histoire familiale , Ça été une période très dure pour ma grand-mère, d'être veuve  à 35 ans, et d'élever seules ses 3 enfants avec peu de revenus.  Cela  a eu pour conséquence  qu’ils n'ont pas tous les jours mangés à leur faim pendant de nombreuses années; je pense que cela contribue aussi à stocker.

Le corps qui stocke a été pour eux un instinct très fort de survie et de confort.

Je ne cesse de me répéter que c'est leur histoire et qu'elle ne m'appartient pas, que j'ai eu la chance de ne pas avoir le même vécue mais j'ai l'impression que c'est bien au-delà du rationnelle et au-delà du conscient

Est ce que ce comportement se transmet dans les cellules ? est ce qu'il se transmet dans l'inconscient ? mais je pense qu'il y a un lien. 

Malgré cela je travaille sur cette idée pour que ces idées et ce comportement  retourne la d'ou elle vient , au passé ...

[quote=Brouett'girl]

Au cours du chat avec la coach Béatrice du 19 juin (que vous retrouverez ici: //www.linecoaching.com/chat/bien-demarrer-son-programme-avec-beatrice-coach-psychologue-le-jeudi-19-juin-de-12h-13h), nous sommes au moins trois à nous être reconnues dans un même comportement : dès que nous perdons un peu de poids, nous nous empressons de manger !

 

Je cite :

"J'ai eu un bon résultat à la pesée avec près d'1 kg perdu en 8 jours. Comme si cette réussite me faisait peur, immédiatement après, j'ai commencé à faire n'importe quoi, à manger plus que de mesure, toutes les sucreries de mes placards, comme si je voulais reprendre du poids."

"peur d'aller au bout et de réussir"

"pourquoi le fait de perdre du poids semble m'angoisser, au point que je m'arrange ensuite pour saboter mes efforts"

"j'ai un peu le même problème d'auto-sabotage ! Dès que j'ai perdu 10g hop je me goinfre pour "feter" ça !"

"je me rends compte que je réagis aussi comme ça"

"j'ai jeté ma balance ! Mais dès que je ressens un mieux dans mes fringues, je boulotte..."

 

Bref, avons-nous peur de maigrir ? de réussir ? pourquoi nous auto-sabotons nous ainsi ?

Si vous vous reconnaissez dans ce comportement, partagez avec nous votre expérience !

[/quote]

xxx

Comme je me reconnais dans tes propos ! Je ne sais pas pourquoi.

J'ai essayé de comprendre cette attitude, la peur du manque pourtant je n'ai manqué de rien.

J'avais lu que ce genre de problème venait souvent d'un manque dans l'enfance mais je n'ai pas connu ce problème.

A la maison j'aime avoir des réserves de nourriture, heureusement que j'ai de la place !

C'est très rare qu'il me manque quelque chose ! 

Concernant les kilos perdus je suis contente mais j'ai tendance à remanger pour reprendre ce que j'ai perdu, ce qui me déprime. Je fais comme toi j'évite de me peser pour ne pas saboter mes efforts.

Que c'est compliqué dans notre cerveau !

Bonne journée !smiley

bonjour,

je me reconnais bien également dans vos propos. Moi ausssi j'ai plus que tendance à me remettre à manger dès que j'ai perdu un peu, voire même depuis quelque temps quand j'ai moins mangé pendant quelques temps.. c'est complètement le cas en ce moment d'ailleurs.

 

Chanliatha peut être que le manque qu'on essaie de compenser n'est pas un manque direct de nourriture mais bien d'autre chose... de réconfort, de reconnaissance, de contacts corporels favorisant le confort ou le plaisir... que sais je ..;

en ce qui me concerne je n'ai jamais manqué d'alimentation de ma vie, jamais, voire même j'en ai souvent eu trop.. peut être pas tout à fait le même cas sur d'autres moyens de me réconforter physiquement...

à réfléchir

De mon côté, j'ai souffert de quelques manques étant petite puis adolescente. J'ai manqué de droit d'expression, puis j'ai manqué d'un père...
Mais je n'ai jamais cherché à savoir s'il y avait un lien direct entre ces carences et les envies de manger qui me prenaient après une perte de poids. Sans doute que oui !

Aujourd'hui, je suis contente parce que cet auto-sabotage n'arrive plus. Je n'ai plus vraiment envie de manger pour fêter une perte de poids !
Je pense que c'est parce que je suis plus dans l'écoute et le respect de mes émotions. Je sais que quand je suis contente ou quand j'ai peur, je n'ai pas faim (ou en tout cas, pas toujours !). Du coup, écouter et respecter mon estomac et mes émotions m'aident beaucoup à ce niveau là !

Et c'est pareil avec le frigo. Avant ça m'angoissait d'avoir un frigo "vide". Et je mets des guillemets parce qu'en cherchant bien, ce n'était jamais le vide absolu ! Là, on vient de rentrer de congés, il faut faire des courses, et ce n'est toujours pas fait !

Du coup, la preuve que les choses peuvent changer... !

 

Au plaisir de vous lire

Bonjour!

Je reviens vous faire un coucou avant une petite pause plage et détente qui approche.

@Annette88, @Tiramisu: C'est vrai que l'IMC n'est qu'un chiffre, et tout ramener à un calcul c'est quand même franchement limitant. Quel ennui si nous devions tous être identiques en ce monde...Bravo @Tiramisu pour ta santé! Moi-même je n'ai aucun souci ni de sucre, ni de cholestérol etc., c'est impec! C'est bien probable que tu paraisses moins que ton poids, en fonction de l'épaisseur de ton ossature, de ta musculature, et de la forme de ta silhouette et la manière dont ton poids est réparti. Il n'est pas rare que des femmes paraissent bien moins que leur poids, et ce sont souvent des femmes un peu "sèches", avec des muscles dessinés mais qui pèsent lourds.. Dans la tendance inverse, j'ai toujours paru un peu plus que mon poids sur la balance, avec une silhouette "endomorphe" et des courbes bien développées avec des "bonnes cuisses"... Heureusement que la mode du tigh gap n'existait pas quand j'étais ado parce que là j'aurais eu beau essayer, je n'aurais pas eu cette forme de corps même avec 25 kgs de moins à l'époque. Il est aussi possible que les gens ne voient pas ton surpoids parce que tu n'y fais pas attention toi-même, tu ne le vois pas, donc tu n'as pas une attitude corrélée de réserve ou de mal-être... Pendant longtemps, alors que j'avais pris du poids, je me "voyais" mince dans le miroir... Je ne me voyais pas telle que j'étais.  J'ai eu deux chocs, l'un en me voyant en photo en soirée à côté de copines filiformes, et l'autre lors du tournage d'un vidéo clip où j'étais en studio pour enregistrer une vidéo en piano-voix. Alors là, en vidéo, on voit nos expressions, notre corps en mouvement, et le corps que je voyais ne correspondait pas du tout à l'image que j'en avais, et je n'étais pas prête à visionner et utiliser ces images... Je me suis sentie blessée et éprouvais une certaine honte, en fait au lieu d'écouter la qualité de ma prestation et de me concentrer dessus, je ne voyais que mon image.... J'ai fait du chemin depuis mais ça a été difficile car je ne m'étais jamais confrontée à mon nouveau corps avec les kilogs, je m'arrêtais à mon visage et mon buste, qui sont harmonieux et attrayants, et évitais de me regarder plus bas. Par ailleurs, c'est aussi devenu la perception d'autrui car les personnes me trouvant belle me complimentaient surtout sur mon visage et ma poitrine. Aujourd'hui j'ai arrêté d'amplifier les choses en moins ou en plus,  et je me décomplexe sur le bas de mon corps en osant mettre plein de robes, jupes, avec des leggings, des collants fantaisie, ou des bottes, ou alors en osant les jeans près du corps au lieu de l'éternel pantalon noir "camouflage". 
Je pense que tu te connais mieux que quinconque, @Tiramisu, alors reste ferme dans tes choix et si 81 kg est le poids auquel tu te sens bien, et si c'est celui où l'équilibre alimentaire te permet de te maintenir, alors assume-le, et ne te fie pas aux chiffres! L'essentiel c'est ton bien-être, ta santé, et que tu sois au poids que toi tu as décidé. 
Personne n'interroge Christina Hendriks sur son poids, parce qu'elle est hyper sexy et met ses formes en valeur! Pourtant elle n'est clairement pas dans les canons actuels, mais elle a réussi à imposer son style et son propre canon.Ce qui compte vraiment est d'être bien dans sa peau!

@josepha: J'étais persuadée que dans une de tes phrases, tu plaisantais sur le sujet des vies antérieures, et je n'arrive plus à retrouver l'endroit... Ca m'a fait sourire car la réincarnation est quelque chose auque je crois de plus en plus  (j'ai toujours cru à la perennité de l'âme mais pas forcément à ce concept) et je pense que le surpoids et d'autres problèmes "physiques" pourraient être dus à un refus d'incarnation dans la vie présente (non pas seulement dans le corps présent, mais dans la mission de vie présente)...  Ce n'est pas une théorie admise dans les courants chrétiens (je suis pour ma part chrétienne mais a-dogmatique, j'aime plutôt parler de foi christique) mais c'est  une probabilité à laquelle je suis arrivée. Je pense aussi que ce souci d'incarnation pourrait concerner des "âmes" pour certaines assez éveillées, et ayant du mal à composer avec la part charnelle.
Pour ce que tu exposes par ailleurs, je suis aussi une impulsive, mais envers moi-même, je n'extériorise pas et suis trop gentille avec autrui... Aujourd'hui, j'essaye d'apprendre à répondre lorsque cela est nécessaire -cela est rare, la plupart des gens sont sympathiques-, de manière concise... J'essaye de ne plus tout garder en silence et si une personne me blesse ou m'a blessée j'écris cela dans un cahier et vois si c'est une critique constructive ou alors une projection qui ne m'appartient pas et que je laisse là... Manière de ne plus transformer en kilos les projections de personnes mal-intentionnées. 

@ Brouett'Girl: Bon, je sais  que tu es en vacances, alors je te répondrai plus longuement à ton retour. Le temps de retrouver ce que je voulais te dire pour compléter ma réponse car là j'ai oublié... Je pense en tout cas que quoi qu'il advienne dans les milieux pro l'image compte, plus dans certains (ce qui est le cas dans ma branche), mais c'est inévitable... J'ai refusé de travailler dans une agence d'études TV sur Paris au profit de quelque chose de plus calme en province, moins exigeant, invoquant des raisons de coût de la vie parisienne etc. En fait je crois qu'au fond de moi je ne me sentais pas capable, même en ayant été major dans mes études, à cause de mon poids... Il y avait un niveau d'exigence très élevé et au lieu de penser "capacités" je pensais "image" craigant que la mienne soit un frein avec mes interlocuteurs, des clients exigeant qui n'auraient que mon apparence pour juger en une fraction de se seconde de mes capacités et mon efficacité... Pourtant, j'ai été acceptée (la femme qui m'a recrutée était très gentille et avait  eu un coup de coeur pour moi au travers de mon CV puis de notre rencontre)... Mais je ne me sentais pas capable... Je craignais le rejet ultérieur d'autres personnes et d'être freinée par mon poids car il est vai que "la première impression est primordiale". Et j'ai retrouvé ce que je voulais dire en écrivant que j'étais "major" dans ce paragraphe. Je voulais parler du système de défense. Je pense que le poids peut-être un système de défense et de protection, tout comme le mental ou l'intellectualisation... Et j'allais te demander si tu étais beaucoup perçue au filtre de ton intellect et de tes capacitésou faisais en sorte d'être ainsi perçue... C'est quelque chose dont j'essaye de me défaire, mais ce n'est pas facile... Quand j'ai rempli mon profil, j'avais au départ écrit que j'avais deux Masters etc et après je me suis dit : "mais pourquoi j'ai écrit ça?"... Et je l'ai enlevé car j'ai senti là qu'il y avait toujours un reste de crainte passé de ne pas être reconnue ou justement appréciée que j'essayais de palier avec ce genre de comportements réflexe. 

Enfin, j'ai trouvé un exercice symbolique: pour chaque kilo perdu, donc en quelque sorte une protection que j'enlève, j'achète à la place une jolie tenue... Ca a l'air de marcher pour l'instant, j'étais heureuse ce week-end de me procurer quelques tenues en soldes. 

Bel été à toutes, celles à qui j'ai répondu,  les autres participantes du fil à qui je n'ai pas répondu, et celles qui liront. 

Ca va me faire du bien, car j'ai dernièrement pleuré pendant la RPC, pleuré en écrivant ma "lettre aux proches" à un bon ami perdu de vue avec qui je partageais une grande estime réciproque, reparti chez lui en Colombie, et que je pense j'ai distancié il ya deux ou trois ans parce que j'avais honte à cette époque de ne pas avancer assez vite dans ma vie. Maintenant, j'ai décidé de garder cette lettre et de vraiment lui envoyer dans trois ans, après ma réussite Line Coaching et tout ce qui va en découler de bon dans ma vie :). 
Bon, ce n'étaient pas des mauvaises larmes, ça va, ça arrive!

Allez, soyons fières, persévérantes, et motivées!!

Je le redis, Line Coaching c'est une aventure qui ne se limite pas au poids!

Bises

Oui, l'IMC est mal utilise.

L'IMC n'est pas le poids que tu dois faire pour etre en bonne sante, ce sont des statistiques: pour tel IMC tel % de la population est en bonne sante. 

Pour un IMC disons eleve, un pourcentage de la population plus eleve est malade (enfin moins bonne sante quoi), ce qui ne veut pas dire que si ton IMC est eleve tu as plus de chances d'etre malade. 

C'est idiot, c'est comme si on disait que la taille moyenne des gens riches etait 1m75, et que du coup on essayait absolument de faire 1m70 pour etre riche..

 

En tout cas felicitations pour ton excellente sante c'est super, coninue a prendre soin de toi.