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Quelles quantitées ?

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
18 juin 2011 à 20h

Bonsoir,

Une question me vient à l'esprit. Même si il faut manger quand on a faim, arrêter à satiété (etc), comment savoir quelles quantités d'aliments cuisiner ? Faut-il juger en fonction ce qu'on ressent ou doit-on faire en fonction des recommandations générales ? 

Merci d'avance pour votre réponse.

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41 commentaires

Personnellement , je peux ne pas finir un plat mais pour laisser de la place à un dessert  et je serai bien incapable de ne pas finir un cône glacé , du reste , la dégustation me parait savoureuse jusqu'au bout !!

Pour rester dans la thématique , je suis sûrement une poubelle à sucre !

[quote=GR93]

Personnellement , je peux ne pas finir un plat mais pour laisser de la place à un dessert  [..]

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Idem, et du coup, malgré le dessert, j'ai encore faim ! donc je repasse par la case pain + fromage  ;-)

Les filles, loin de moi de critiquer votre ressenti en évoquant cette phrase, c'est juste qu'à mes yeux, dire que "mon corps n'est pas une poubelle" en jetant les restes de nourriture, ça signifie que la nourriture = ordures puisqu'on la jette à la poubelle ... même si je sais que ce n'est pas vrai, ça reste mon interprétation de cette image, qui ne me convient. pas ;-)

Déjà, je ne jette pas la nourriture à la poubelle, je la met au compost ou je la donne aux poules de ma tante, comme ça c'est réutilisé "intelligemment" et j'ai moins l'impression de gaspillage, mais encore une fois, c'est mon ressenti, hein ?

Ou alors, je vais plutôt dire "mon corps n'est pas le bac à compost" LOL.

[quote=fitzie]

Les filles, loin de moi de critiquer votre ressenti en évoquant cette phrase, c'est juste qu'à mes yeux, dire que "mon corps n'est pas une poubelle" en jetant les restes de nourriture, ça signifie que la nourriture = ordures

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L'expression "Mon corps n'est pas une poubelle" est volontairement provoquante... et sert à la réflexion. Cela dit, je pense qu'il faut s'enlever de l'esprit l'association au mot "ordures" qui est très connoté. Je préfère le mot SURPLUS. On jette à la poubelle, ou au compost, ou on met au congélateur LE SURPLUS inutile à notre "juste rassasiement" (j'ai bien appris ma leçon, hein...) et là, du coup, ça prend plus de sens.

En y réflechissant, je me dis que cette manie de manger le surplus des autres peut s'en doute se rapprocher de cette faculté à absorber également les émotions des autres... Bon, on n'est pas là pour faire de la psychologie de comptoir, mais ça me fait réflechir quand même. Parce que finalement, le problème est toujours le même : c'est "Et moi dans tout ça, qu'est-ce que je ressens vraiment ?"

J'ai l'impression que je vais devoir me concentrer encore plus sur les exercices de pleine conscience, parce que plus j'avance dans ce programme, plus je sens que la clef est là...

[quote=Lily]

En y réflechissant, je me dis que cette manie de manger le surplus des autres peut s'en doute se rapprocher de cette faculté à absorber également les émotions des autres... Bon, on n'est pas là pour faire de la psychologie de comptoir, mais ça me fait réflechir quand même. Parce que finalement, le problème est toujours le même : c'est "Et moi dans tout ça, qu'est-ce que je ressens vraiment ?"

J'ai l'impression que je vais devoir me concentrer encore plus sur les exercices de pleine conscience, parce que plus j'avance dans ce programme, plus je sens que la clef est là...

[/quote]

Exactement !  Comme une éponge ! je ne le voyais pas comme ça, mais ça me correspond très bien ...

En vous lisant, je me reconnais car à table j'ai souvent des difficultés d'arrêter de manger pour ne pas devoir jeter. Cela fait partie de mon éducation. Ma maman n'a pas toujours eu sur la table à manger et de ce fait en me voyant engloutir des quantités énormes prenait plaisir à me voir manger et moi je mangeais pour la voir sourire.... En fait je n'ai plus écouter mes signaux alimentaires.

J'admire mon fils ainé qui mange et soudain s'arrête parce qu'il n'a plus faim. S'il reste des aliments dans l'assiette tant pis! Je préfère que mes garçons se servent et resservent que de trop prendre la première fois dans leur assiette.

J'ai aussi un mari qui mange parce qu'il faut manger, qui me dit de manger lorsque je n'ai pas faim et c'est très difficile de lui faire entendre que c'est NON .

Pour les quantités j'en fais toujours trop par peur de ne pas avoir assez pour tous !  Ma maman en fait encore toujours trop lorsque l'on est invité....

Mais comme dit Fitzie "la faim justifie les moyens"

Moi, j'avoue que j'arrive à jeter!

c'est vrai que pendant longtemps j'ai cuisiné ou acheté trop de nourriture (au cas où...)

depuis que je jette, j'ai réduit les quantités donc moins de gaspillage!

en fait je me suis mise à comparer mon corps à une poubelle , et ça ce n'était pas possible !!

je me suis aussi débarassée de beaucoup d'objets de toute sorte qui devaient inutiles , et ça m'a fait beaucoup de bien, de trier, jeter ou donner 

Pour moi c'est quelquechose d'impossible à faire que jeter... Je sais que c'est ce qu'il faudrait faire mais je n'y arrive pas s'il en reste pas mal je garde pour le lendemain et s'il en reste trop peu je finis pour ne pas jeter le pire c'est le pain. Si on achète une baguette pour la famille et que le soir il reste un petit bout je ne peux pas me résoudre a le jeter alors comme personne n'en veut je le mange :-( j'aurais l'impression de gâcher, de ne pas être reconnaissante de pouvoir manger ce que je veux et en quantité suffisante. 

J'ai le même scrupule que toi Emilie . J'ai été élevé et programmé par mes parents dans cette culpabilité "(il faut finir son assiette par respect pour tous les enfants qui meurent de faim dans le monde ...") du coup j'ai du mal à ne pas finir mon assiette et même celle de mes enfants. C'est stupide quand je pense à tout ce qu'on jette soi même par ailleurs et "finir pour finir" nous transforme en poubelle ambulante !

C'est cette image mentale que je me repasse ("je ne suis pas une poubelle sur pattes") qui me fait prendre conscience qu'il faut s'arrêter et je développe d'autres stratégies (préparer du pain dur pour les animaux, acheter juste à temps, prendre des petits pots plutot que des promotions en proportion familiale...)

et puis je me suis efforcé de ne pas finir mon assiette. C'est parfois dur et parfois j'oublie tant je suis programmé mais je commence à le prendre comme une petite victoire et çà, çà change tout . Un jour une amie m'a même dit qu'elle s'imagine que c'est la dernière bouchée, la derniere part qu'on laisse dans le plat ou dans son assiette qui la fait grossir et alors elle est apaisée...

Je ne sais pas si c'est convaincant mais je vous propose de faire le test !

[quote=Emilie]

Pour moi c'est quelquechose d'impossible à faire que jeter... Je sais que c'est ce qu'il faudrait faire mais je n'y arrive pas s'il en reste pas mal je garde pour le lendemain et s'il en reste trop peu je finis pour ne pas jeter le pire c'est le pain. Si on achète une baguette pour la famille et que le soir il reste un petit bout je ne peux pas me résoudre a le jeter alors comme personne n'en veut je le mange :-( j'aurais l'impression de gâcher, de ne pas être reconnaissante de pouvoir manger ce que je veux et en quantité suffisante. 

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Emilie,

Moi aussi, j'ai tendance à finir le pain, les assiettes des enfants, le fond de sauce du plat, le dernier petit bout de fromage... et c'est vrai que c'est dur de jeter de la nourriture. Dans notre inconscient collectif, c'est du gâchis... Du coup, on culpabilise à la fois de trop manger, mais aussi de jeter de la nourriture dans un monde où tant de personnes ne mangent pas à leur faim... ce n'est pas simple, toutes ces contradictions...

Ce qui m'a aidé sur le sujet, c'est une petite phrase du Dr Zermati, reprise souvent par Caroline, du blog "Pensées de ronde". Cette phrase, c'est :

"Mon corps n'est pas une poubelle"

Je pense à cette phrase chaque jour, et peu à peu, j'accepte de jeter les restes des enfants, le dernier petit bout de pain, la dernière part de gâteau dont personne ne veut... parce qu'après tout, je ne vois pas pourquoi mon coprs servirait de poubelle aux aliments dont les autres ne veulent plus !