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Ce que je ressens quand je m'entraîne à ressentir la satiété

Se réconcilier avec ses sensations alimentaires Satiété, rassasiement gustatif et rassasiement global
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izabelle
Animatrice forum En or (1004) Très actif (30)
14 Aoû 2014 à 08h

Hello à tous

l'idée de ce fil est venue en lisant un autre dans le forum  "carnets"

 

l'expérience du fractionnement est souvent terriblement difficile pour les mangeurs émotionnels

j'ai dû m'y reprendre à 5 fois !!!!

 

je pense que c'est lié au fait que cet exercice nous confronte à beaucoup de ressentis,  et les mangeurs émotionnels ayant la facheuse tendance à manger pour éviter de ressentir,  eh bien cela provoque des EME en pagaille

 

j'ai donc pensé à ce fil pour venir exprimer avec des mots ce que l'on ressent en vivant cette expérience, que ça soit dans l'exercice en tant que tel,  ou dans notre quotidien

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89 commentaires

Je me glisse dans le fil de la discussion !

Expérience de ce midi : sensation de ne pas avoir assez mangé, donc de ne pas êtr arrivée à satité. Mais sensation physique ou peur de manquer ?
Je crois que cette petite place dans l'estomac ne m'aurait pas empêché de vivre. J'aurais pu me prévoir un goûter à 16h ; sauf que je n'ai rien pour goûter !

Du coup, par peur de manquer, d'avoir faim trop tôt par rapport à d'habitude et de me jeter sur les gâteaux à 18h30 à la maison pour cause d'énorme faim (durant laquelle je mange trop puisque je suis trop en zone rouge), eh bien je me suis resservie.

Du coup, je culpabilise d'avoir réagi par peur.
D'un autre côté, je n'ai pas l'impression d'avoir dépassé ma satiété ; ou à peine. Disons que j'ai rempli la petite place qui restait.

Enfin, je crois.
En fait ça fait quelques jours que je suis un peu perdue entre ma satiété, ma peur, ma déception de pouvoir me satisfaire de peu, etc...

Prochaine expérience ce soir... ou plus tôt... ou plus tard... selon ma faim !

Noëllie je comprends très bien ton histoire. Quand je ne mange que ce dont j'ai envie, par exemple un dessert, je trouve ça super satisfaisant. Mais c'est encore très difficile pour moi ! Et au restau, je crois que je n'y arriverais pas, à commander seulement un dessert...

C'est vrai que c'est compliqué, tout ça.

Moi, en ce moment, comme j'allège mon repas du soir, et bien à partir de 23h, j'ai envie de prendre une collation, et comme j'ai des problèmes pour m'endormir, je me retrouve à faire un mini repas au milieu de la nuit. Un peu bizarre comme habitude. Je pense que je vais re-plomber un tout petit peu mon diner, ça me semble plus juste, non?

[quote=noellie]

C'est vrai que c'est compliqué, tout ça.

Moi, en ce moment, comme j'allège mon repas du soir, et bien à partir de 23h, j'ai envie de prendre une collation, et comme j'ai des problèmes pour m'endormir, je me retrouve à faire un mini repas au milieu de la nuit. Un peu bizarre comme habitude. Je pense que je vais re-plomber un tout petit peu mon diner, ça me semble plus juste, non?

[/quote]

Et si tu essayais de faire ton repas du soir un tout petit peu plus tard ?

Merci Kaylee, pour la suggestion. Ce serait effectivement logique, mais j'ai un mari qui a une horloge dans l'estomac qui commence à se manifester à 19 heures... alors déplacer l'heure du diner... je ne le sens pas trop.

Allez, ce soir, j'essaie d'éviter le repas nocturne!

Ouf bien contente de revenir vous lire... Après qq jours d'absence, comme d'hab, les bonnes habitudes avaient fichu le camp ! Je ne mangeais de nouveau plus du tout en étant attentive au goût des aliments. Ressentir la faim, c'est à peu près intégré (pas toujours respecté, mais bon, nul n'est parfait !). Mais me poser la question du goût (et tacher de respecter la réponse) c'est loin d'être un automatisme. Izabelle merci pour tes réponses, très adaptées comme de coutume. Le restau reste un point un peu complexe. J'y vais souvent (pro et perso). Si je suis vraiment dans le respect des sensations, je mange 1/3 du plat et ça me gêne. Prendre une cuillère de dessert me conviendrait bien mais je ne m'y résous pas. Filer le reste à mon mari, c'est lui faire prendre à lui les kilos que je perds, pas sympa... Parfois je ne prends pas de dessert en pensant au petit carré de chocolat qui m'attend au bureau ou à la maison (j'ai tout organisé pour ça !) mais c'est frustrant. Parfois j'arrive à arriver avec une très grosse faim, à manger 1/2 plat et donc à avoir encore faim pour un 1/2 dessert... mais pas tout le temps. Parfois je mange au delà de ma satiété, et moins vite le repas suivant. Pas dramatique, mais frustrant aussi (surtout le soir, ça veut dire en général que je n'ai pas faim au petit dej et j'adore le petit dej !). Bon bref je trouve des pis-aller mais pas de solutions bien satisfaisantes. Il faut que je continue de chercher. :-)

[quote=mavo] Prendre une cuillère de dessert me conviendrait bien mais je ne m'y résous pas.[/quote]

ça viendra quand les sensations de ton corps seront plus importantes que des pressions sociales qui sont pour l'instant plus importantes pour toi

j'ai pu constater que parfois on se fait un monde de ce qui ne l'ai pas

et j'ai souvent le chocolat  dans mon sac, que je croque ni vu ni connu

eh oui!!!!

mais bon le café est tellement mon doudou, et puis souvent y 'a du chocolat avec que c'est bien commode pour moi

et la découverte du déca a changé ma vie : oui je peux commander un déca à la place du dessert le soir!!!  la première fois où je l'ai fait,  ça a été une sorte de libération,  incompréhension totale autour de moi (des collègues) mais libération!!!!

après tout, chacun ses petites excentricités....   laugh

Pour moi cette étape n'a pas été non plus très simple. C'est la deuxième fois que je la fait.  Je dois dire que cela m'a un peu destabilisé. J'ai du mal à fractionner mes plats donc pour bien les réduire je me sert dans une assiette à dessert.  C'est frustrant, car je suis de nature très gourmande que ce soit pour le sucré comme le salé. Le seul avantage pour l'instant, est que je peux manger un dessert. Mais du coup j'ai faim plutôt. J'essaie de supporter la faim le plus longtemps possible pour ne pas manger toutes les  deux heures. Car avec cette étape je me suis rendue compte que j'étais une petite mangeuse, très vite rassasiée.

 aucune roche ne résiste au va et vient patient de la mer qui la carresse

j'adore cette phrase <3 tellement vraie, évidente et douce à la fois, expliquant tellement bien le lâcher prise pour moi, merci de ces mots Izabelle !

moi quand je n'ai plus faim et quand même envie de dessert, eh bien j'en mange une bouchée que je fais fondre sur la langue et en sentant le goût  "à fond",   tu ne sens pas plus le gout dans un dessert entier que dans une bouchée

merci ++++++ du tuyau, je n'avais jamais songé à faire ça et c'est une idée formidable ! j''achète comme dirait l'autre ^^!

et puis toutes tes autres astuces, franchement, merci de ce partage car je "pique allègrement dans tes idées (et sans culpabilité hihi!)

Ca fait du bien de vous lire.

Moi aussi, depuis LC, grosse découverte: Je n'ai pas le bon appétit dont était si fière ma mère... Je me contente d'assez peu finalement, et j'en suis la première surprise, parce que si on m'avait interrogée avant, j'aurais juré avoir "bon appétit", comme on me l'avait dit durant toute mon enfance. Et bien, c'est du pipeau!

Et puis, j'adore le sucré, du coup, un repas sans dessert, ça ne vaut pas le coup, mais je ne suis pas la seule d'après ce que j'ai lu dans ce fil de discussion. Alors j'allège tout ce qu'il y a avant, et j'ai toujours la sensation que le dessert est en plus, tout de même. Ca m'énerve, mais je le prends parce que je n'arrive pas pour l'instant à m'en passer. Pas si grave...

Je me suis même vue l'autre soir prendre une infusion au diner pendant que les autres mangeaient le plat principal, et je prendre que le dessert (après un trop gros repas du midi). J'ai déjà fait ça au restaurant aussi... Après, je suis très fière de moi, et très contente parce que j'ai mangé uniquement le sucré... Ca a un côté transgressif de tout ce qu'on avait pu me raconter auparavant, rien que ça, ça me réjouit.

Bref, merci à toutes. A vous lire, ça me recentre et ça me redonne du courage, parce qu'on patauge toute, mais que ça vaut le coup, au final! Au plaisir de continuer à vous lire!