Aller au contenu principal
Accueil forum       Retour à liste des sujets

les fins de journées

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
12 Sep 2012 à 10h

Je n'ai pas trouvé de sous-partie du forum ni de fil dédié à ce problème, peut-être ai-je mal cherché...

 

J'en suis à l'étape des fins de journées, et là, c'est un peu le grand n'importe quoi. Déjà, j'ai un mal fou à remplir les carnets, car je ne sais pas trop quoi répondre. 

 

"Boulimie ou grignotage ?" Heu... en fait, j'ai mangé beaucoup, mais en plusieurs fois, car j'ai essayé d'arrêter à plusieurs reprises, je coche quoi ?

"Aviez-vous faim le soir ?" Mais le soir quand ? En rentrant du boulot, ou bien après avoir dégommé la baguette, la plaque de chocolat et le fromage ? 

 

J'ai de nouveau l'impression, que je n'avais plus trop, de tout faire de travers et de tout comprendre de travers. 

 

Là, on me demande de faire des "pauses RPC" dans la journée, et j'ai du mal à voir comment. Déjà, je n'ai pas d'iPad, donc au boulot je ne me vois pas emporter mon ordinateur pour écouter l'enregistrement pour la "pause". Ensuite, j'ai du mal à voir comment faire, s'il faut que je m'isole, je ne suis jamais seule durant la journée... bon, je pourrais, sans doute, il faudrait m'organiser, mais le veux-je vraiment ? 

 

En plus, la RPC, j'ai de plus en plus de mal à la faire, et puis pour moi il y a deux types de journées bien distincts, la journée "école" et la journée "pas école", qui ne fonctionnent pas du tout de la même manière. 

 

Bon, là, je ne sais plus ce que je raconte, je mélange un peu tout, ce que je voulais dire, c'est que cette étape me semble à la fois essentielle pour moi (c'est toujours en fin de journée que je dégomme le frigo) et très difficile. Des idées ? Des témoignages ? De l'aide ? 

Voir le dernier message

Répondre
55 commentaires

ben ça viendra

déjà si tu as l'idée en tête, si tu insistes, tu y arriveras

mais 3 minutes sont suffisantes, c'est surtout le principe de prendre ce recul, d'observer son état intérieur, ne plus le fuir, donc

après ça devient une sorte de réflexe, quand on a un état intérieur négatif ou un inconfort, on perd le réflexe de le fuir, donc de se réconforter systématiquement sans attendre (impulsivité aliimentaire)

mais tout ça ça vient avec le temps

si déjà tu as pensé à nous dans la journée, tu as su sortir du flot de ton action, de tes pensées, tu as pris une certaine distance

puis peu à peu, ça se concrétisera en prendre une minute de respiration, puis deux, puis trois

et puis bientot en rentrant tu n'auras plus vraiment envie de manger, mais plutôt d'attendre le diner pour te faire vraiment plaisir

tout ça se fera peu à peu...

il faut de la patience, moi il m'a fallu 8 mois pour commencer à sortir de l'impulsivité : "je mange dès que je rentre pour décompresser"

alors courage et patience, continue comme tu le fais et dans l'optique d'aller encore plus loin

Donc tu y arrives Rikki à ta manière puisque tu dis perdre du poids. Parfois on s'en demande trop, on met la barre trop haut et forcément on y arrive pas!

Tant pis pour la RPC, fais LC comme celà te convient et mange ta baguette sans mauvaise conscience, dégustes la. Tu la manges peut-être parce que tu te sens pas à la hauteur de tes objectifs... 

Bon moi je te dis tout ça pas parce que je sais tout mais parce que je crois que je suis un peu comme toi!

j'ai, pour ma part, deux heures exactement entre le retour du boulot et l'arrivée du deuxième boulot (enfants de l'école, crèche etc). Quitte à me frotter les pieds pour enlever les miettes et la poussière avant de m'occuper de moi, je ne fais pas de ménage, car ce temps est sacré: je fais, dans l'ordre et suivant le temps que j'ai à dispo et les priorités :

un goûter (que j'arrête aussi vie que possible, et que je commence par des fruits)

une sieste

une douche avec lavage de cheveux, baume parfumé qui doit rester un moment sur les cheveux

une beauté des pieds : c'est très zen, de frotter, laver, peindre, etc...

une lecture de magazines aussi stupides et légers que possible ( je bosse déjà de la tête au travail)

 

Bref, tout pour ne pas rester devant le frigo!!! Mais quand je vais prendre ma fille, je me sens prête à lui dédier du temps...

Mais de rien, Courtepatte !

 

Hier, j'ai pensé à vous en dînant avec des amis à Fontainebleau... j'avais bien goûté (peut-être un peu trop, je n'arrive pas encore à ne pas prendre "juste un chouia" de plus que ce dont j'aurais besoin, c'est plus fort que moi), on a dîné fort tard, j'ai bu du vin, saucé mon assiette, pris un dessert... tout ça avec une extrêmement bonne conscience. 

 

Là, il est presque midi, je n'ai pas faim, je ne mange pas, et je me dis de nouveau "waouh, c'est trop bien, je vais y arriver". 

 

Les hauts, les bas...

 

Evidemment, en week-end avec mes amis par un temps radieux, c'est un haut ! Les soirées pluvieuses après une journée tuante seront sans doute moins faciles...

Oui, c'est ça. C'est quelque chose qui reste dans le "je DOIS le faire", et j'ai tellement de choses que je dois faire que j'ai tendance à utiliser des stratégies d'évitement. 

 

Mais j'arrive petit à petit à en faire, une ou deux minutes par ci, une ou deux minutes par là... mieux que rien ! 

J'aime ta franchise et ta modestie, Rikki, et je me retrouve dans plein de choses que tu dis. Tu n'imagines pas comme c'est utile et réconfortant pour les débutantes dans mon genre de lire ton témoignage! Grand merci!

Rikki écrit : "Oui, c'est ça. C'est quelque chose qui reste dans le "je DOIS le faire", et j'ai tellement de choses que je dois faire que j'ai tendance à utiliser des stratégies d'évitement. "

Non, la RPC ce n'est pas quelque chose qui DOIT se faire (sauf peut être dans tes pensées)...

LA RPC C'EST QUELQUE CHOSE QUI PEUT SE FAIRE SI ON CHOISIT DE S'OCCUPER DE SON MIEUX ETRE EMOTIONNEL,  CES "FAMEUSES " EMOTIONS QUI ENTRAINENT DES COMPULSIONS ALIMENTAIRES .

CE N'EST PAS UNE OBLIGATION, CE N'EST PAS UN DEVOIR  . Y a pas grand chose d'ailleurs dans nos vies qui sont de l'ordre de l'obligation , ce sont surtout des choix que l'on fait

(Le repassage, la cuisine, le ménage, s'occuper de nos parents, écouter les plaintes de nos amis, etc etc si cela fait partie -éventuellement-  des devoirs qu'on s'impose , on peut aussi se dire ou pas , je veux en faire moins, ....(c'est ce que je fais))

 

Faire des séances formelles de  RPC, C'est choisir de se retrouver face à nos émotions qui nous peuvent nous bouleverser et qui peuvent nous donner envie de prendre la fuite et nous remettre dans un mouvement incessant de pilotage automatique (l'hyperactivisme)

 

Rikki écrit : "Mais j'arrive petit à petit à en faire, une ou deux minutes par ci, une ou deux minutes par là... mieux que rien ! "

OUI mille fois oui, c'est super..., ce sont toujours, quoiqu'il en soit  des instants de connexion à soi même (le vélo en pleine conscience, monter les marches etc) Bonne continuation RIKKI yescheeky

 

 

 

Petit apparté : On dirait parfois, je le perçois fort  à travers tes réponses,   que "Rikki, fait de la résistance " ( sais tu à quoi et , à qui ? )

Rikki, Si toujours et encore je (et d'autres)  continuent  à te reparler de le rpc c'est  à partir d'un de tes posts  (sur cette rubrique et d'autres rubriques) que le sujet redémarre ou continue . On ne fait que être sensible à tes demandes d'aide ou questionnements et on ne peut que te répondre, (moi, nous, aussi  et de manière très authentique et pas complaisante ) à partir de nos expériences.

Et , tu l'as écris à divers endroits,   tu as, toi,  aussi,  une grande envie de faire de la RPC sauf que cela t'es difficile .

heart

 

 

 

Bonjour,

Ha trouver du temps pour faire de la RPC quand on a l'impression que nos journées sont déjà trop courtes...Je crois aussi que ce n'est pas une question de temps mais une question de courage à se retrouver face à ses émotions qu'il nous faut essayer d'identifier, de nommer. Les émotions elles sont là, inconfortables, dérangantes puisqu'on mange pour essayer de chasser l'inconfort qu'elles nous procurent. On pense c'est le stress, la fatigue, et on se retrouve la tête dans le frigo ou dans le placard à chercher quelque chose à grignoter vite, très vite, trop vite. Et si c'était autre chose de plus dérangeant que la fatigue ou le stress ces émotions que l'on ne veut pas regarder en face ? et si c'était à cause des pensées automatiques qui s'imposent à nous à ce moment-là et que l'on se refuse à entendre que l'on ne trouve pas ce temps tellemnt précieux pour faire de la PC ? Il y a des pensées qu'on ne s'autorise pas à avoir car elles sont socialement, famillialement, amoureusement incorrectes...N'oublions pas que ce ne sont que des pensées...

Pour faire ma RPC, j'ai investi dans un MP3 qui ne me quitte pas. Quitte à passer pour une folle ou une marginale, je me suis assise sur un banc pour faire de la RPC quand j'en avais besoin, je me suis enfermée dans les toilettes, j'en ai fait assise derrière mon volant sur une place de parking, dans la voiture pendant que mon mari conduisait, au feu quand il était rouge,dans le train, dans le métro, dans le tram. Il y a eu aussi les quelques secondes de respiration en PC en pleine réunion ou dans une chambre de patient tout en préparant le soin que j'allais faire...

A chacun de faire au mieux pour trouver sa solution. En ce qui me concerne, c'est dans la RPC que je trouverai mon salut, je le sais même si en ce moment je suis moins attentive à la régularité de mes séances.

Bonne route à toutes.

La RPC en journée, non, je n'ai pas pu. Pas le temps, ou bien quand j'aurais eu le temps, il m'aurait fallu sortir du groupe, aller m'isoler, et je n'avais vraiment pas le cœur à ça. 

 

Par contre, j'ai fait "monter les escaliers en respirant", je veux dire en respirant et en essayant d'être consciente, un peu lentement. Et quand je suis rentrée à la maison aussi, après avoir garé mon vélo, j'ai essayé de respirer un peu en marchant. Et puis en arrivant à la maison, j'ai été contrariée par l'immense bazar dans la cuisine, mais je n'ai pas mangé : j'ai rangé, et puis j'ai sorti mon hamac et j'ai fait 30 mn de hamac. Trop fière de moi. 

 

Bon, pas encore capable de faire "juste hamac", je fais "bouquin" ou "somnolence", mais ça me fait vraiment du bien. 

 

Le problème, avec la RPC, c'est que je ne la vis pas comme "me chouchouter" car je ne ressens pas de plaisir à la faire. Alors que bouquiner dans mon hamac, ça, c'est me faire du bien. Prendre un bain chaud. Aller au hammam. Papoter avec mes copines. Ca, oui. 

 

Bon, en attendant, je suis sortie de mon hamac, je me suis préparé un bon goûter, vraiment délicieux (les confitures de Souris... vous saviez que Souris fait des confitures, c'est son métier ? Confiture de framboise à la violette, c'est à se damner) et une tasse de thé, et j'ai dégusté. 

Soyons honnête : j'ai un peu dépassé les quantités que j'avais évaluées comme nécessaires au départ, par besoin de prolonger ces délicieux instants. Mais je n'ai pas du tout mangé la baguette entière, ni même la moitié. peut-être un petit tiers... très raisonnable, donc ! 

 

 

Allez, je considère que ma fin de journée est en train de bien se passer ! smiley

"Le problème, avec la RPC, c'est que je ne la vis pas comme "me chouchouter" car je ne ressens pas de plaisir à la faire. Alors que bouquiner dans mon hamac, ça, c'est me faire du bien. Prendre un bain chaud. Aller au hammam. Papoter avec mes copines. Ca, oui. "

 Bon, ben , super, c'est peut être ça ta solution aux EME : prendre un bain chaud, papoter, aller au hamam, lire dans le hamac...

se poser et se réconforter e

 

Je n'ai pas non plus le sentiment de me chouchouter en faisant les séances de rpc (bodyscan, étirements...) quelquefois effectuées dans un bain

Je m'occupe de moi, de mon mieux être

..

 

SUPER en tous les cas de te savoir plus sereine  et très bonne soirée à toi