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Dégustation au quotidien

Linecoaching au quotidien Mon vécu du programme
Animatrice forum En or (1004) Très actif (30)
12 mai 2015 à 11h

Alors la dégustation toute une histoire !!!

au début on se dit que ça va être trop fastoche,  et puis finalement pas tant que ça

là je parle surtout pour mon cas : mangeuse émotionnelle invétérée à la base

on se dit : oh ça la dégustation ça me connait, et en fait non!!!

c'était très dur  ne serait que d'y penser

parce que déguster, c'est ressentir  (le goût)

et quand on a le réflexe d'éviter de ressentir des choses "trop" fortes,  eh bien le gout aussi, on le zappe

 

c'est pourquoi je vous propose ce petit défi quotidien, qui va être très  simple :

 

déguster  UNE bouchée  en pleine conscience

donc en laissant les goûts exploser, ou du moins en les ressentant sans mettre de barrière, sans chercher à avaler très vite

juste laisser exister le goût,  le temps d'une bouchée

 

je vais m'y atteler dès ce midi, et j'espère qu'on sera un petit nombre (ou un grand)  à s'exercer ainsi

pour que le goût devienne, à terme, notre meilleur guide

 

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68 commentaires

Ce qui m'aide pour la dégustation c'est d'en avoir peu, dans ce cas là, je me dis qu'il faut que j'en tire un maximum de plaisir. Et evidemment, je le fais durer très longtemps et étonnamment c'est généralement plus avec le sucré que je m'observe agir de cette façon, alors qu'à priori je suis plutôt un bec salé.

Sans doute que j'associe le dessert au plaisir et surtout on en a pas besoin alors que le salé c'est vital. Intéressant la croyance que j'ai développé, on se nourrit de salé et le sucré est un bonus non nécessaire.

Etonnant lyloz, en te lisant, je me rends compte que pour moi c'est l'inverse : j'ai tellement engouffré des quantités de sucré pour me consoler et plein d'autres sensations qui n'ont rien à voir avec la dégustation que j'ai beaucoup de mal à apprécier une dégustation de sucré.

Alors que maintenant je prends mon temps, je découvre plein de sensations dans des aliments salés que je ne prenais pas la peine de déguster avant, justement parce qu'ils faisaient partie du quotidien et de l'utile à la nutrition ; je découvre de l'amer, de l'acide, je ne trouve pas toujours les bons mots mais je m'étonne et j'apprécie. En ce moment, je découvre différentes sortes de salades, au moment de préparer la vinaigrette, je choisis en fonction de la salade du jour la moutarde, le vinaigre (j'ai trouvé par hasard du vinaigre de miel), l'huile (sésame, noix, noisette, olive). J'ai arrêté les huiles qui n'ont pas de goût, comme l'arachide, le tournesol, le colza.

Je suis à l'exercice : je mange pour me réconforter.

J'ai fait une première fois l'exercice avec du chocolat: carré de 10g individuel. j'ai dégusté ce chocolat et je l'ai trouvé bon. En ce moment, automne, tendance à manger + car froid ou au moins fraicheur, temps souvent gris, nuit qui arrive plus tôt et cela ne s'arrangera pas avant plusieurs mois.

Je savais que le chocolat contient du magnésium, élément qui calme le "coup de blues". J'ai réalisé que je pouvais en manger un peu chaque jour. Mais cette dégustation m'a fait rechercher pourquoi j'en mangais pas, peu ou la plaque de 100g, pourquoi un réconfort ou pas pour moi?.

Dans l'enfance c'était une tartine avec un carré de chocolat quand il y avait un gouter. J'avais oublié cet aspect car depuis 50 ans on me dit de le limier: régimesssss pour perdre du poids et risque de diabete. J'ai découvert que ces 10g de chocolat, fort en gout ce chocolat noir m'apportait réconfort et  énergie. Je ne vais pas le jeter parce que je dois le limier mais le déguster un jour à la fois.

Peu de temps après, j'ai dégusté ma soupe comme réconfort. Car cela me fait penser à la chaleur retrouvée après sortie par temps froid, ou en rentrant du travail ou de l'école ((association d'idée après le chocolat du gouter). C'était préparé par maman pour nous réchauffer le corps mais aussi le coeur, en tout cas aujourd'hui, je le vis plus comme cela.

J'ai dégusté mon assiette de soupe à "m'en lécher les babines". C'est une prise de conscience. Je pensais que boire une soupe chaude au retour de randonnéecar cela  permet une réhydratation et me faisait plaisir car besoin physiologique après  l'effort, avant de préparer le reste du repas. Aujourd'hui, j'ai compris que c'était aussi un aliment réconfortant.

Ces deux dégustations m'ont donné des idées pour utiliser du chocolat avant de devoir le jeter car trop vieux, oser le chocolat chaud chez moi... et voir soupes et potages comme aliment de réconfort, pour me faire chaud au coeur.

Je découvre ce fil aujourd'hui.

Je suis dans la phase dégustation, comparaison entre l'idéal et la réalité.

Depuis longtemps, peu de sucré dans mon alimentation car je suis à la limite du diabète et en obésité massive.Un aliment est vite trop sucré pour moi et n'aime pas avoir le goût sucré en bouche. je bois eau ou café après un aliment sucré.

J'ai pris consciance que je ne sais pas décrire l'arome et les saveurs, que j'ai du mal à choisir mon aliment idéal. Je mange parce qu'il faut manger et depuis longtemps ce qu'il m'est  conseillé de manger. Au départ, c'était uniquement pour perdre du poids.
Mais aujourd'hui, à 66 ans, viennent se greffer des aspects médicaux. Avec LC, certains aliments ne sont plus tabous mais à limiter.

C'est une phase où j'ai du mal à m'exprimer car je n'ai pas appris à déguster, je découvre la dégustation avec LC.

Depuis longtemps on me disais de manger plus longtemps, de mâcher, mais j'avais du mal à déguster sauf laisser les choses en bouche pour faire durer.

 J'apprécie le fait de croquer et le bruit de la mastication et le goût du jus qui s'écoule quand je mange un fruit plus que le plaisir gustatif.

bonne idée de réactiver ce fil !!

et si on se motivait sur ce défi?

déguster le plus souvent possible en pleine conscience et venir en parler ici

[quote=izabelle]

bonne idée de réactiver ce fil !!

et si on se motivait sur ce défi?

déguster le plus souvent possible en pleine conscience et venir en parler ici

[/quote]

Oui, bonne idée, et plus j'avance plus j'essaie de le pratiquer, sans le voir comme une punition (prendre son temps pour manger, au début de LC, pour moi c'était une punition).

Etant revenue de vacances avec une crève monstrueuse due à la climatisation, qui a dégénéré en bronchite, depuis une bonne semaine je mange beaucoup moins parce que... ce que je mange n'a pas de goût. Je ne souhaite à personne d'attendre d'avoir la crève pour déguster wink mais manger la bouche ouverte parce que sinon je m'étouffe m'empêche de ressentir la saveur des aliments. Comme je privilégie désormais la qualité à la quantité, en ce moment je mange beaucoup moins parce que le plaisir gustatif n'est pas au rendez-vous.

J'ai été surprise pendant la phase de dégustation.

En effet, on nous a demandé de déguster un aliment tabou et j'ai choisi les chips à l'oignon.

Or, je me suis vite aperçu que...les chips, c'est pas bon! cheeky Ca n'a pas vraiment de gout, c'est juste très salé, les gouts sont chimiques.

je suis contente de ce résultat qui va me mettre face aux aliments et me permettre de mieux les choisir.

moi aussi je n'aime pas les chips, sauf quand je suis véritablement affamée  (et où n'importe quelle nourriture me semblerait délicieuse je pense)

hier j'en ai fait l'expérience sur des cachaouetes

j'adore ça mais elles étaient très très salées donc ça gachait le gout

 

Ce midi j'avais resto avec deux copines.

Ayant choisi un nouveau petit resto que nous ne connaissions pas, je me suis préparée à déguster attentivement mon plat.

C'était rissoto aux calamars et au chorizo : prometteur !

J'ai mangé lentement en savourant chaque saveur, et en prettant attention à la conversation en même temps.

Attention partagée !  cool

Mais c'était pas mal, mais sans plus (manque d'assaisonnement, je crois).

En tout cas à vue de nez il y en avait beaucoup trop pour la mangeuse linecaochée que je m'efforce d'être... mais avant LC je me serais réjouie d'en avoir autant dans l'assiette, et j'aurais tout mangé à m'en faire pêter l'estomac... blush

Au bout d'un moment j'ai posé ma fourchette pour faire ma pause de milieu de repas, et j'ai continué de discuter avec les copines, qui de leur côté avaient déjà fini le leur.

Et finalement, après quelques minutes de papotage : plus faim.

Je leur ai même proposé d'en prendre "parce que je n'arrive pas à finir" !  angle

Elles aussi, d'ailleurs, elles l'ont trouvé moyen (mais bon elles n'avaient plus faim, ça change tout).

Du coup : pas de dessert >> café direct.

Et j'ai laissé plus de la moitié dans mon assiette, sans culpabiliser. yes

bravo delphdelph !