Alcool, sorties...
Bonjour à tous,
Je ne sais pas si je suis au bon endroit pour écrire ce message mais je ne savais pas trop où le mettre, alors ce sera ici!
Etant étudiante, qui plus est dans le milieu de la culture, festif et musical, je sors très souvent, plusieurs fois par semaine et sans pour autant être soumise à la tentation de la nourriture, il m'arrive souvent de boire. Rien à voir avec la compulsion, ou le "besoin" car je sais très bien que je n'ai pas besoin de boire des bières pour vivre... Mais je me dis que ça peut être incompatible avec le programme proposé par LC.
Je me suis faite cette réflexion car je remplis un carnet en ce moment mais je me rends compte que je faisais peut être une erreur en notant mes "prises de boisson alcoolisée ou sucrée" car, lorsque je pars le soir pour retrouver mes amis, collègues etc, au bar ou à un concert, je n'indique à chaque fois qu'une "prise" même si je bois 2 ou 3 bières.
J'ai toujours été intriguée par le fait que le compte rendu ne demande pas un aperçu de la quantité, au moins en terme de nombre de verres, pour ça, alors je me dis qu'il faut peut être indiquer chaque verre comme une prise différente? Et cela influencera peut-être plus réalistement mes bilans?
Je ne sais pas trop...
Quelqu'un s'est déjà posé la question?
Quelqu'un est confronté à cette situation mais pense quand même être en adéquation avec le programme?
Et même si ce n'est pas le cas, qu'en pensez-vous?
Merci d'avance pour vos réponses et bon week end!
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MERCI Missiyum d'avoir ouvert un fil sur ce sujet et merci à vous toutes pour vos témoignages qu'on dirait TABOU sur le site de LC Même dans le livre du Dr A je n'ai rien vu à ce sujet.
Comme certaines d'entre vous, j'ai des EBE Envies de Boire Emotionnelles parfois des "sévères" mais bon en 51 ans et demi je n'ai eu qu'une fois (récemment) recours à mon chéri pour me ramener au bercail. Nous étions à plus d'une heure de route de notre domicile, je le suivais avec ma voiture, il était 5h du matin, j'avais peu dormi déjà la veille parce qu'on était en froid, Bref je ne me cherche pas d'excuse, c'était pitoyable. 
OUI je sais je devrais être bienveillante avec moi-même et ne pas me juger si sévèrement mais bon .....
Parfois la semaine, je m'octroie une bière ou un-deux verres de vin et si une bouteille est déjà ouverte, ça m'arrive de prendre un verre avec mon repas quand je suis toute seule.
J'adore le champagne, j'aime aussi le rhum vieux 
(ça c'est mon compagnon qui me l'a fait découvrir), la caipirinha, le mojito mais ces coktails je n'en bois que 2-3 fois dans l'année.
Est-ce que je mange plus dans ces moments ? Non pas vraiment, je dirai que je mange pour ne pas avoir l'estomac vide.
Une autre chose me freine de boire trop en société : à jeun j'ai déjà tendance à mâcher mes mots mais si je suis "pompette" là c'est l'horreur, personne ne comprend plus rien à ce qui sort de ma bouche !!!! Si en plus, j'ai la bouche pleine !!!!!
J'arrête sinon vous allez croire que je suis en état d'ébriété avancé 
Sérieusement, depuis que je fais LC je déguste aussi davantage le vin ! Quand ce sont de bonnes bouteilles, ça vaut vraiment la peine ! C'est aussi succulent qu'une coupe de framboises chantilly !
Je vous embrasse
[quote=isage109]
Une autre chose me freine de boire trop en société : à jeun j'ai déjà tendance à mâcher mes mots mais si je suis "pompette" là c'est l'horreur, personne ne comprend plus rien à ce qui sort de ma bouche !!!! Si en plus, j'ai la bouche pleine !!!!!
J'arrête sinon vous allez croire que je suis en état d'ébriété avancé
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Héhé elle est bien bonne, celle-là !
Merci pour le rire, Isage !
ah oui...l'alcool et les sensations alimentaires...je vois bien que ça ne fait pas bon ménage...
Delph merci pour tes futurs partages, l'expérience des unes aide au cheminement des autres, j'en suis certaine
J'ai également posé la question à ma coach par mail, voici ma question et sa réponse :
Ma question :
Je voudrais savoir ce qu'il en est des envies de boire émotionnelles - je n'ai rien vu concernant les boissons alcoolisées qu'on a envie de déguster par plaisir, sachant qu'une boisson alcoolisée ne correspond pas à une faim.
S'il y a un dossier ou un fil, pouvez-vous me dire dans quelle rubrique ?
Je précise que je bois de l'alcool très rarement, uniquement dans des occasions "plaisir".
Je m'explique ; à l'approche du math de foot France/Allemagne dans 30 mn, j'ai très envie d'une bonne bière bien fraîche, pour le plaisir, alors que je n'ai pas faim, juste pour accompagner ce moment.
Pourtant une bière, alors que je n'ai absolument pas faim, pourrait me faire "grossir" ?
Qu'en pensez-vous ?
Sa réponse :
Il n’y a rien précisément dans le programme concernant les envies de boire émotionnelles. Mais on peut avoir envie d’alcool de temps en temps comme on peut avoir envie de nourriture. La bière bien fraîche devant le match de foot est une manière d’ajouter du plaisir au plaisir, on appelle cela le syndrome pop-corn= le fait de manger des pop corn devant un bon film pour majorer le plaisir.
Si cela est ponctuel et modéré, il n’y a aucun problème. En revanche, si vous constatez que tous les jours, en rentrant du travail, vous avez une forte envie d’alcool pour étouffer les émotions de la journée, là ça devient problématique car on est dans de l’évitement émotionnel et on utilisera la même “technique” que pour les EME, à savoir la PCS dans le but de renforcer sa tolérance émotionnelle et d’avoir de moins en moins besoin de substitut pour apaiser ses émotions. Mais je ne crois pas que vous soyez dans ce cas de figure, donc pas de panique! Appliquez les mêmes conseils pour boire de l’alcool que ceux prodigués pour manger = la dégustation.
Bonne continuation,
Béatrice, coach
Voilà, si ça peut vous apporter quelques précisions utiles...
Et donc, ce soir, à 22 h devant le match de foot Brésil/Allemagne, je vais savourer une bonne bière pour le plaisir (oui, vous avez deviné, je suis pour l'Allemagne , mon pays de coeur).
Merci Kaylee mais là tu as affaire à des poches... non je rigole mais on boit plus souvent sans doute. Merci quand même pour ce rappel, à savoir faire une séance de PC. La coach m'a dit que c'était la clé de voute, donc il faut faire des séances tous les jours peut être pas frocémetn très longues mais y revenir régulèrement
On dit vive l'Allemagne alors ?? allez ! on te soutient !
Oui, merci Kaylee, mais je suis d'accord avec Amritaa : s'il ne s'agissait que d'une bière de temps en temps, ça ne serait pas un problème. Comme dit ta coach, ce serait juste un petit bonus, à gérer comme un aliment qu'on mange pour le plaisir mais avec modération.
L'alcool, d'ailleurs, devrait être consommé avec modération, rappelons-le même si tout le monde le sait ! 
Ce qu'il y a avec l'alccol, c'est que non seulement l'envie d'en boire ne correspond pas à une faim, mais qu'en plus, quand on en boit, (je parle dans mon cas, et semble-t-il aussi celui de Amritaa ?) on oublie sa faim, sa satiété, et toute idée de modération. Donc on boit trop, on mange trop, et on se rend vulnérable à des émotions douloureuses qui ne manquent pas d'arriver ensuite, quand on a dessaoûlé et qu'on regrette d'avoir abusé. Et hop, ensuite on a des EME à gérer en plus des remords. Résultat, on grossit, pas seulement en proportion de l'alcool bu, mais aussi de tous les excès alimentaires qu'il a entraînés à sa suite.
Est-ce que l'excès de boisson vient de ce fonctionnement en mode "récompense", comme le suggère la coach interrogée par Amritaa ? Dans mon cas je ne sais pas encore, je vais essayer d'observer. Je ne crois pas que ce soit trop de restriction face à l'alcool en semaine qui en soit la cause, parce que je n'ai jamais envie de boire de l'alcool en dehors des situations "conviviales" avec des amis, que je réserve aux weekends. Mais peut-être trop de restrictions par ailleurs (alimentaires, et autres inhibitions) me conduisent-elles à "craquer" dès le 1er apéro venu ?
C'est vrai que c'est dommage que LC n'aborde pas ce thème plus en profondeur, dans un dossier ou un tchat par exemple.
Mais c'est possible que la RPC aide à gérer cela aussi ! 
Plus de tolérance émotionnelle - mais aussi une meilleure connaissance du fonctionnement en "tout ou rien" de la perfectionniste que je suis - voilà qui pourrait peut-être nous aider à passer une semaine moins austère, moins restrictive, et donc à éviter le risque de craquage massif le weekend ?
La bise à toutes !
je n'aurai pas dit mieux sauf que pour ma part je fonctionne apparemment plus en mode restriction : tu vas picoler tout le week end donc stop, ce qui ne manque pas de créer des besoins de compensations et comme toi quand j'ai commencé au lieu de freiner je me dis : et bien au point où tu en es vas y !!! et vlan culpabilité etc etc
la bise !
Si tu repasses par là, Amritaa, je te raconte mon expérience d'hier soir :
Je suis allée au resto avec mon copain et des amis, un soir de semaine, mercredi.
Je n'avais pas vraiment faim, malheureusement ! 
En plus je me disais que l'alcool allait me faire oublier les principes de LC et que j'allais manger trop et sans faim...
Mais finalement, j'ai réussi à ne manger que l'entrée, la moitié du plat, et du fromage. Pas de dessert.
J'étais étonnée de respecter assez bien mes sensations alors que j'avais bu du vin, et en plus j'ai fait ça presque automatiquement, sans me frustrer ! 
Est-ce que c'est parce qu'on était en semaine (pas de lâchage habituellement) ?
Ou bien est-ce que je commence enfin à comprendre que je ne suis pas au régime, et donc pas de craquage ?
En tout cas c'est encourageant, d'autant plus que ce matin, au lieu de me dire "foutu pour foutu, je mange pour me consoler aujourd'hui d'avoir abusé hier"... eh bien non, je trouve que je m'en suis assez bien sortie, que j'ai passé une bonne soirée, et qu'aujourd'hui j'ai l'occasion d'appliquer les bons principes tout de suite, sans remettre au lendemain.
J'ai sauté le petit déjeuné, et là j'ai très faim donc je vais pouvoir déjeuner sans scrupule ! 
Bonne journée !
Et bien Missiyum c'est le premier message que je lis de toi mais il en vallait la peine. Comment te remercier pour ton témoignage ? Il y a beaucoup de sagesse et de vérité , je pense que tu as vraiment tout compris à la méthode
J'avais écrit à la coach au sujet de mes aliments tabous (alcool et glace riche) elle m'a expliqué et démontré ce que tu racontes et donné un exercice en conséquence pour me prouver sans doute (je n'ai pas fait l'exercice) que rien ne fait grossir si on reste à l'écoute de ses sensations.
Tu as raison de préciser que l'alcool tant qu'il ne représente pas la majeure partie de tes calories ne fera pas grossir si on reste connectée. Je bois mais plus au point d'être saoule parce que je déteste les lendemains gueule de bois alors il faut que j'arrête de m'en vouloir, c'est ça qui me fait grossir pas l'alcool. Ce qui me fait grossir c'est la mauvaise image de moi qui suis et comme j'ai une mauvaise image de moi et bien je mange pour prouver que j'ai raison et bien s^ru j'ai raison puisque je mange trop. Moralité c'est la suite qui me nuit
Vraiment merci, je garde précieusement ton message et bonne continuation à toi
PS : 3 mois tu as fait super vite dis donc.... j'en suis à deux et j'ai pas beaucoup avancé mais c'est mon deuxième passage ici alors je veux cette fois ci prendre mon temps mais toi..... c'set différent je pense que tu as saisi