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3 respirations, 3 1ères bouchées à déguster

Se réconcilier avec ses sensations alimentaires Dégustation
06 jan 2014 à 11h
Après mon dessert d'hier catastrophique... Cad que je l'ai englouti alors que je m'étais préparée un truc digne d'un Resto 10 étoiles.... Belle assiette, une belle crêpe confectionnée avec œuf de roussette une des poules...une petite coupelle avec un quart de citron vert et idem avec du sucre en poudre parfumé à la vanille rapportée d'Inde!!! soit j'ai une mémoire de poisson rouge cad que la crêpe je l'ai rêvé et pas englouti ou soit je me remets aux fondamentaux définitivement je ne suis pas un cyprinidé!!! Je préfère me respecter. Je me suis décidée à faire un mix des défis . Qui veut de joindre à moi et partager ses experiences? 3 grandes et lentes respirations Et les 3 premières bouchées à déguster. Cela implique de mettre à la bouche calmement de mâcher longuement ... Bref de déguster Ce matin j'ai oublié les 3R... Et la dégustation a été trop rapide en bouche à mon goût.

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191 commentaires

on peut le chanter en canon !!!!!!

Allez on le réveille ce petit défi?????

moi aujourd'hui je m'y remets un peu plus en conscience  :

ressentir pleinement mes sensations en bouche, m'autoriser à ressentir  "à fond"     sur trois bouchées au moins par repas

Allez, je te suis !
La première fois je m'étais sentie en échec sur ce défi. Alors ce sera intéressant de réessayer, de voir où en est mon trouillomètre face aux ressentis !

Au plaisir de te lire

Hello à toutes,

Il vente sur la Bretagne comme il vente dans mon coeur... ouais, elle est pas très bonne hein :) Mais bon, c'est un peu ça, ça souffle de tous les côtés, du coup un peu moins là. Mais gardons le fil, les 3R3B. Belle semaine à toutes

Merci Marieal, je crois que ma tête a du mal à lâcher que manger du chocolat en pleine conscience fait maigrir....car en ce moment c'est la plaquette en pleine cogitation !!!

Lavienrose ... moi c'est tout pareil dans le fonctionnement en ce moment. J'engloutis une belle quantité de nourriture, en me disant que quelque part "c'est déjà ça de pris". DU coup, tu me fais réaliser que la peur de manquer serait une raison très probable de mes EME permanentes en ce moment.rrraaaaa

Bon et sinon, autre difficulté en ce moment ... c que mes soucis de sous perturbent aussi ma perception de la nourriture, je fais attention à ce que j'achète, toujours dans un esprit que qualité, en revanche, je crois que raisonneer plus désormais en termes de gestion de stock m'interroge beaucoup sur ma satiété, faim ou pas faim .. alors que ce concept même est trop frais pour moi pour que je puisse y répondre avec naturel et détachement. Enfin, les défis de la vie en somme.

Mais gardons le cap : 3R 3B

je vous livre mes pensées du blog du jour, ça peut vous servir...

Rencontre avec la psychologue avec qui j'ai rediscuté de mon parcours LC et de mes difficultés à trouver le juste équilibre:

- tout d'abord, de ma difficulté à faire un repas en pleine conscience , à ne pas finir mon assiette avant d'avoir pris conscience que je la mangeais...il parait que c'est un entrainnement au début, penser à ralentir, à poser sa fourchette, et que dès lors que j'en tirerai une expérience positive , mon expérience positive ( = une perte de poids significative), cette excercice deviendra un automatisme...

- ensuite, de la difficulté à ne pas limiter la quantité de chocolat ingurgitée au cours de la journée sans tomber à nouveau dans le shéma restriction et aliment tabou, et sans rennoncer à l'effet réconfortant de l'aliment...diffcile parfois... je ne mange plus jamais depuis bien longtemps une plaquette de chocolat dans une journée, mais difficile d'imaginer qu'en mangeant deux barres de chocolat par jour sans faim, on puisse maigrir. Difficile de renoncer à manger sans faim quand le moral n'est pas là sur une journée entière...là la réponse est très claire, il faut manger en pleine conscience pour profiter au maximum de l'effet appaisant, effet apaisant qu'on ne retrouve pas quand on mange sans présence. Au contraire, on a tendance à manger plus , toujours plus , en majorant inconsciemment le stress...

- ensuite, nous avons abordé les appéros repas, ceux où il y a de multitudes de tentation posées devant vous pendant toute une soirée, en commençant par les pistaches..où invariablement, je me retrouve avec le plus gros tas de coques de pistache, où je n'arrête pas de manger, toujours tentée par le nouveau truc qui est devant moi. Ce genre de repas, je le vis tous les vendredis soirs...c'est un plaisir pour moi d'y aller, un vrai moment de convivialité avec des amis, un rituel que je ne raterai pas si je suis disponible. Ces repas sont plus durs à "gérer" parce que bien entendu, on y boit un peu d'alccol et que nous y sommes nombreux....impossible de faire un espace de respiration. Alors plutôt que de me culpabiliser de manger trop de pistaches ( culpabilité qui appelle plus de pistaches) , il faut que j'essaye de les manger moins vite, en transformant chaque prise alimentaire en jeu : voir combien de temps peut durer le gout de la pistache,...introduire de la conscience ludique en plein milieu d'un appéro, sympa non?

bref tout passe par la pleine conscience!

Pattie, merci...peut être que la réponse est là....3R 3B, oui, mais en début et en  fin de repas....

Pas vraiment réussi les 3 R 3B mais j'ai noté dans un carnet si j'avais faim avant les repas et mon niveau de satiété après depuis 5 jours et je constate que je mange de nouveau avec une toute petite faim, soit même souvent sans faim et du coup bien sûre je ne ressens pas la satiété et c'est la portion qui est dans l'assiette qui me sert de base du coup je fini tout. 

Depuis 3 jours j'ai une grosse angine, mal à la tête bref pas super et ça faisait presque deux ans que j'avais pas eu ce genre de truc. Ca me coupe l'appétit et brouille mes signaux alimentaires et en même temps ça me crée des EME car manger me réconforte. Aujourd'hui je suis un peu plus au calme alors j'essaye d'attendre la bonne faim. 

En fait j'ai des petites EME mais quasi tout le temps. Le matin j'ai pas faim au réveil mais souvent 2h 2H30 plus tard mais à ce moment là je suis au magasin au travail. Donc je prends une collation, mais une collation tous les matins me frustre car j'ai besoin et envie de prendre mon temps et mon thé assise au calme je me sens privée si je pars sans pdj. Le midi j'ai souvent faim et parfois trop et du coup je mange souvent au delà de ma faim et le soir j'ai rarement faim mais tout le temps besoin de me réconforter de ma journée. Si j'arrive à faire quelques étirements un peu de yoga ou quelque chose qui relaxe mon corps en général je ne mange pas mais sinon j'utilise la nourriture pour me réconforter. 

Sole je sais pas si tu connais ce "Nutella bio" sans gluten ni lactose : Pâte à tartiner de Dardenne au lait d'amande, c'est super bon, j'en vend énormément au magasin car c'est l'une des rares pâtes sans laitages ni huile de palme. Tu rappelle que Z proposait de s'entraînait à se réconforter à froid. Je sais pas pourquoi mais j'ai jamais essayé. Parce que lorsque j'ai identifié l'EME, par exemple le soir au retour du boulot, j'ai identifié mon besoin : me relaxer et alors j'ai vraiment plus envie de me faire une séance de yoga ou une douche que de manger. Donc manger sans avoir faim, un truc qui me réconforte, alors que j'ai compris que j'avais besoin d'autre chose ça ne marche pas vraiment pour moi. En fait c'est lors de la dégustation de plusieurs de mes aliments tabous qu'il y a eu une sorte de deuil, j'ai alors compris que l'alilment lui même ne m'aidait pas mais que je recherchais le réconfort via l'association que j'avais faite de cet aliment et du réconfort dans le passé. C'était un peu dur cette étape car au bout de quelques semaines, presque tous mes aliments tabous sont redevenus des aliments "normaux" que je pouvais manger quand je le voulais, du coup, beaucoup moins intéressants. Et soudain je me suis sentie un peu perdue, comme si je perdais ma "béquille". 

Moi aussi j''aimerai bien refaire une journée et vous revoir aussi mais je sais pas trop quand ce sera possible. Pour l'instant les samedi sont une des fortes journées au magasin et sans employé je ne peux pas laisser mon homme seul c'est trop de boulot. 

Moi aussi je ressens cette espèce d'urgence à profiter de la faim - alors que j'ai bien expérimenté qu'elle revenait, et que je peux la faire venir à peu près à l'heure que je veux avec le fractionnement.

Ce que j'essaie de faire, quand je sens que bon, là, je ne peux plus ignorer que la satiété est atteinte depuis quelques bouchées (ou bien depuis un dessert entier, ou depuis le fromage et le dessert), c'est de déguster les dernières bouchées. Ca m'aide souvent à lâcher l'aliment ou à ne pas en reprendre. Et puis au lieu d'un arrachement quand je range l'aliment, c'est comme un au revoir, beaucoup plus doux : moi je n'ai plus faim, l'aliment lui, il n'a plus de goût... on se reverra quand on sera davantage en phase, lui et moi.

Mais bon, ça ne marche pas à tous les coups. Il y a toujours cette histoire de choix, qui est difficile pour moi : manger ou se laisser une petite place (je le vois comme une petite place où ce qu'on a mangé s'épanouit peu à peu et remplit la place restante). Mais je le fais souvent dans l'urgence, ce choix, comme si la petite place allait rester si je mange assez vite pour qu'elle ne se rende pas compte que je la remplis.