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Les pensées hameçons

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14 oct 2015 à 09h

Les pensées hameçons  sont des pensées récurrentes qui ont tendance à nous "entraîner"  dans la lutte émotionnelle

parce que c'est lié à une souffrance, une histoire particulière

ce sont celles qui nous "accrochent"

on les appelle pensées hameçons car nous sommes libres ou non  de nous accrocher à cet hameçon

mais de pouvoir en prendre conscience, de ces pensées là, est souvent très utile

 

pour ma part, celles que j'ai repérées depuis quelques semaines, les plus puissantes pour aller m'entraîner du côté de la lutte émotionnelle sont :

" personne ne m'aime"

" il ne m'a jamais vraiment aimée"

" personne ne m'aimera jamais vraiment"  (notez le vraiment, c'est très caractéristique chez moi)

 

ça c'est du côté  "la non-aimée"

 

et puis aussi

" personne ne me comprend"

" il a trouvé que ce que je disais n'était pas intéressant, il n'a pas vraiment compris"

" tout le monde se fiche de ce que je pense"

 

du côté de l'incomprise de service

 

 

 

et vous, quelles sont vos pensées hameçons???

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119 commentaires

Bonsoir à tous!!

Je ne me rendais absolument pas compte de ces pensées hameçons avant de lire ce post! Et c'est fou comme elles sont toujours la et comme elles nous empoisonent la vie!!!!

Pour ma part la "pensée hameçon" que j'ai le plus souvent et qui m'amène au EME c'est la comparaison à mes amis, ma famille... Le fameux " ah ba c'est sur que par rapport à elle je suis super nul" " ah ba par rapport à elle je suis ideuse"... Je sais que cette comparaison aux autrex est un vilain défaut!!!

Je me lance donc un petit défi à moi même, dès que je me compart à quelqu'un, je relativise en me diant que moi aussi à ma façon je suis pas si mauvaise que ça! On verra le résultat!

Bonne soirée et au plaisir de vous lire! :)

bravo Nady d'avoir repéré ces pensées hameçons

ce que je te propose, la prochaine fois qu'elles se présentent, c'est de ne pas les combattre, donc pas les relativiser, mais plutôt simplement de les observer, comme de gros hameçons qui se balancent...   et ne pas y mordre simplement

ce qui veut dire ne pas rentrer dedans, oui, mais aussi ne pas chercher à les relativiser, les combattre,  ne pas leur consacrer d'énergie ou de temps,  ce sont juste des hameçons qui se balancent, en observant bien tu peux choisir de ne pas y mordre

et parfois on peut mordre sans s'en rendre compte, et lacher pris dès qu'on s'en rend compte

avec le temps cela devient de plus en plus facile de ne plus mordre aux hameçons et donc de libérer de l'énergie pour se consacrer aux choses importantes

Je viens de me rendre compte que le matin je me lève en me disant "j'ai pas envie !" Je pense donc que c'est pour ça que j'ai une boule dans la gorge et dans le ventre. Je n'accepte pas. Comment faire pour accepter vraiment alors qu'on qu'au fond de nous on freine des 4 fers ? Tous les matins je vais à ľ école stressée en me demandant ce que la journée va me réserver. Là j'ai une idée, ne pas imaginer ce qui va arriver et se remettre dans le moment présent. Faire de la place à cette pensée, ne pas lutter contre. En fait, je crois qu'il faut que j'accepte d'avoir des pensées de non acceptation plutôt que d'essayer de vraiment accepter ce que je n'accepte pas !

ce qu'il est judicieux d'accepter, ce ne sont pas les situations ou les événements, mais ce que l'on ressent face à eux

ce que tu ressens, en plus du stress, il y a peut-être d'autres choses

ce sont les seules choses que tu dois accepter

et pas la situation en tant que telle

au contraire, tes émotions peuvent t'indiquer qu'il est nécessaire de la faire évoluer, peuvent même te donner une poussée d'énergie en ce sens

peut-être qu'en accueillant plus dans le présent tes émotions, cela pourrait avoir une incidence sur qqchse à l'école que tu pourrais faire évoluer

quand on dit accepter ses émotions, c'est accepter de ressentir

mais les émotions nous donnent aussi de la force et des indications sur la façon dont nous devons nous positionner et agir sur le monde

par exemple quand je suis en colère, je recadre, quand j'ai peur, je me confronte, quand je me sens nulle, je travaille

beaucoup d'émotions peuvent nous donner de l'énergie, telles des vagues sur lesquelles on surfe

pour ma part, si je n'avais pas la colère, je n'arriverai pas à recadrer les gens car je n'aime pas mettre les gens mal à l'aise, donc ma colère est précieuse pour pouvoir agir de façon adéquate

 

peut-être tes émotions peuvent te donner des indications sur ce qu'il y  aurait à changer dans ton environnement de travail

Je crois qu'il faut vraiment que je travaille sur ma tolérance émotionnelle car c'est ça le problème. Je gère plutôt bien les choses sur le moment mais c'est après que j'ai le contre coup. Le problème n'est pas vraiment mon lieu de travail que comment j'appréhende les choses. J'ai toujours peur que l'on me reproche quelque chose, que ce soit les parents ou les collègues...

ce que ça evoque pour moi, Fred, c'est cette idee de ne jamais etre a la hauteur, quels que soient les efforts que je pouvais fournir

j ai passe ma vie a mettre la barre tres tres haut, jamais assez haut, parce que, quoi que je fasse ça ne me semblait pas suffisant

n'est tu pas tres exigeante a ton egard ?

Fred, tu écris

Je viens de me rendre compte que le matin je me lève en me disant "j'ai pas envie !"
Je pense donc que c'est pour ça que j'ai une boule dans la gorge et dans le ventre.
Je n'accepte pas. Comment faire pour accepter vraiment alors qu'on qu'au fond de nous on freine des 4 fers ? Tous les matins je vais à ľ école stressée en me demandant ce que la journée va me réserver. Là j'ai une idée, ne pas imaginer ce qui va arriver et se remettre dans le moment présent. Faire de la place à cette pensée, ne pas lutter contre.
En fait, je crois qu'il faut que j'a
ccepte d'avoir des pensées de non acceptation plutôt que d'essayer de vraiment accepter ce que je n'accepte pas !

 

Dans ce que je lis, je comprends que tu n'as plus envie d'aller travailler

Ou ne plus être à plein temps ou ne plus travailler  dans cette école ou dans cette classe ou plus du tout envie...

 Non ?                                               Et si c'est cela, as tu repéré les raisons ?

Efectivement, si c'est cela, il te faut pouvoir l'admettre . Ne pas te dire, je n'ai plus envie d'aller à l'école et faire semblant que si . 

Par contre si la boule dans la gorge et dans le ventre sont liés à cela, accueille les et laisse les être. Ce qui est chouette c'est que tu en connatras la raison....

Et à moins de partir pour toujours de l'EN ou pour une autre école , on ne peut que faire avec sinon ça devient l'enfer. 

Me concernant, mon boulot me pèse aussi un peu , je freine aussi parfois un peu des 4 fers le matin . Je sens de l'usure professionnelle; en même temps je ne suis pas prête à travailler moins /perte de salaire, ni à aller ailleurs car je me dis que ça sera pareil...Alors, je me remets à la formation pour me renouveler, je me prends moins la tête à être performante etc pour rendre la situation vivable et je relativise....

 

"Je crois qu'il faut vraiment que je travaille sur ma tolérance émotionnelle car c'est ça le problème. Je gère plutôt bien les choses sur le moment mais c'est après que j'ai le contre coup. Le problème n'est pas vraiment mon lieu de travail que comment j'appréhende les choses. J'ai toujours peur que l'on me reproche quelque chose, que ce soit les parents ou les collègues..."

Dans ce post là, je ne lis pas les mêmes choses que dans le premier.

Là je lis de la crainte de ne pas être à la hauteur.

Crainte fondée sur une croyance erronée ?           

Crainte fondée sur une réalité (une compétence par exemple que tu ne maîtriserais pas) ?

Quelque soit la crainte, identifies là si ce n'ést déjà fait et si tu choisis de sortir de cette souffrance, travaille à apporter  apporte les réponses nécessaires .  

As tu toujours appréhender ton emploi de cette façon là ?   Est ce lié à un ou plusieurs évènements ?

 

Bon courage Fred

Oui, j'ai toujours été stressée d'aller travailler. En fait chaque fois que j'ai quelque chose à faire je stresse parce que j'ai peur de ne pas bien faire, pas assez bien, ď oublier quelque chose... En fait, j'ai toujours peur que l'on me reproche quelque chose. Avec mes parents, je ne faisais jamais assez bien, ils ne m'ont jamais félicité. Par contre, ils avaient toujours un truc à me reprocher soit disant pour que je m'améliore ! J'ai peur de me retrouver comme une petite fille sans défense, prise en faute. Je ne crois pas que cela soit justifié. Je voudrais toujours que tout soit parfait pour que ľ on n'ait rien à me reprocher. C'est pour cela que je dis qu'il faudrait que je travaille sur ma tolérance émotionnelle parce que dès que quelque chose ne va dans le sens où je voudrais que ça aille ça me stresse. Sur le moment je gère plutôt bien les choses mais je n'arrive pas à m'en contenter quand j'y repense je me dis que j'aurais pu agir encore mieux. Et puis, je trouve que c'est un métier difficile psychologiquement, les enfants me pompe toute mon énergie. Ils sont toujours en demande et me sollicite toute la journée. On est toujours dans le bruit. Bref, c'est épuisant !

Fred a écrit :

Je ne crois pas que cela soit justifié. Je voudrais toujours que tout soit parfait pour que ľ on n'ait rien à me reprocher.C'est pour cela que je dis qu'il faudrait que je travaille sur ma tolérance émotionnelle parce que dès que quelque chose ne va dans le sens où je voudrais que ça aille ça me stresse. Sur le moment je gère plutôt bien les choses mais je n'arrive pas à m'en contenter quand j'y repense je me dis que j'aurais pu agir encore mieux.

Ne pas être parfaite , ne veut pas dire être nulle !  Ce n'est pas tout ou rien. Mais c'est un fonctionnement que j'ai bien connu aussi alors je te comprends.

Effectivement, si tu as une pensée où tu te juges parce que cela ne va pas comme tu veux, acciuelles là, laisse lui une place en toi, Dis toi "encore ce Juge qui m'enquiquine" et souffle, souffle, sans t'y accrocher et lui donner raison...Maintenant tu le connais, tu l'as repéré et identifié, ne lui donne aucun crédit

...Et c'est toujours de toute façon "parfaite" selon nos critères....Tu te mets la barre trop haute c'est sûr...T'as pas une collègue-copine avec la quelle tu peux échanger autour de cela ou des réunions d'équipe. Et avec ton mari qui est enseignant ausi ?

Persuades toi en te le disant, en pensant à tout ce qui t'est dit sur les forums  que tu ne peux pas humainement tout savoir, testes/interroges  tes collègues et tu verras bien qu'elles ont des lacunes c'est normal. Et alors, toujours vouloir faire mieux, pourquoi faire...pour qui ? Que veux qu'on te reproche ? De quel reproche as tu peur ?

Dans mon boulot, c'est évident pour tous  qu'on ne peut pas  tout savoir, tout maîtriser dans tous les domaines On ne peut pas avoir toutes les compétences (savoirs, savoirs faire savoir être) d'emblée dans tous les domaines. Et ceux qui se mettraient dans cette posture de tout vouloir maîtriser, ne sont pas laissés longtemps dans cette croyance..

..C'est normal de dire là je ne sais pas, là je vais me renseigner, là je passe le relais. A l'école, à mon avis c'est pareil...Y a des comportements de gamins qui nous dépassent....Y a des parents qui nous sortent de partout, c'est normal de dire là j'ai besoin d'être soutenue. Telle méthode nous est pas familière etc... Effectivement, quand tu ne sais pas, exerces toi à demander conseil...Tu verras, rien ne s'écroulera. Les gens qui nous estiment, nous apprécient comme nous sommes et aiment nous renseigner...et les gens "ordinaires" savent et aceptent bien que nul n'est parfait et que l'on a besoin d'autrui pour avancer

Avec mes parents, je ne faisais jamais assez bien, ils ne m'ont jamais félicité. Par contre, ils avaient toujours un truc à me reprocher soit disant pour que je m'améliore ! J'ai peur de me retrouver comme une petite fille sans défense, prise en faute.

Oui, mais maintenant tu es grande....

Apprendre à sortir de cette parole parentale fausse à laquelle tu es encore "collée"....Mon aliénation parentale à moi   c'etait "les autres font toujours mieux, même quand ils ont tort, même quand ils ne savent pas, ils seront toujours mieux que toi".. J'y ai cru dur comme fer (quelle bêtise, quelle maltraitance envers moi même) me renvoyant toujours à moi même tous les torts/ou incompétences...J'y ai cru comme si c'était la vérité,.

Non, ce n'était  qu'une injonction parentale  qui n'a aucune valeur. Aucune.

A défaut que tes parents t'aient accompagné dans "l'amour de toi même", apprends le maintenant toi, à te donner de l'amitié inconditionnelle...Il n'es pas trop tard Pour toi et les tiens ...

Et puis, je trouve que c'est un métier difficile psychologiquement, les enfants me pompe toute mon énergie. Ils sont toujours en demande et me sollicite toute la journée. On est toujours dans le bruit. Bref, c'est épuisant !

En plus, je crois que le bâtiment-école  n'est pas au top...

Conditions vraiment très difficiles...Fais attention à toi, le burn out peut te guetter à force

Pas moyen pour toi de travailler moins pendant une période?

Pour  ces enfants, pas de possibilité qu'il y ait un échange les après midi par exemple, tu t'occupes des plus petits ou des plus grands,  ude ceux qui sont à la sieste. Peut être que ta classe et particulièrement remuante...;?

En plus tu as un bébé, n'est pas si loin le temps de l'accouchement avec tout l'état de vulnérabilité dans lequel on est desfois à ce moment là

Je crois aussi qu'il n'y a plus de mercredi entier pour souffler....Pfff

Et pour peu que ce soit des gamins vivant des situations familiales-personnelles complexes et difficiles à la maison, je m'imagine (à tort j'espère!)  ce que tu as à supporter je pense à des enfants "accaparateurs", agités, criant, tapant, ne parlant pas français, ne supportant pas les frustrations ....

Ou alors dans une école "un peu huppée" avec des parents extrêmement exigeants et présents....?

Je pense à la classe de grande section d'une copine...30 aussi ...;Elle n'en peut plus....C'est une instit géniale, motivée , calme très compétente mais elle arrive à dire , "c'est pas possible, je vais en gifler, si ça continue, je crie comme j'ai jamais crié" Elle est dans une école type ZEP sans en avoir l'appellation et les les moyens. Elle a une quarantaine d'années et 3 enfants mais plus de bébé) comme toi .

Ca va, elle ne culpabilise pas de comment elle est; elle dit qu'elle fait de son mieux...Elle se protège aussi pour ne pas être indisponible pour ses 3 enfants le soir

Et alors, je trouve que vous le corps enseignant vous êtes assez maltraités par vos supérieurs (EN) et infantilisés, ce qui ne vous aide en rien .

 

 

Merci Lorraine. Ne t'inquiètes pas, je ne suis pas victime de burn out parce que je sais m'arrêter. Le soir, après une journée de travail, en général je dors vers 21 h tellement je suis fatiguée. J'ai la chance de travailler à 75 %, c'est de droit jusqu'au 3 ans de ma fille. Les conditions de travail ne sont faciles c'est vrai mais c'est surtout mon angoisse qui aggrave les choses ! Le fait de faire de la méditation tous les matins maintenant m'aide bien quand même.