Aller au contenu principal
Accueil forum       Retour à liste des sujets

Vous avez commencé en décembre 2011-Janvier 2012

Communauté et échange Présentation : apprenons à mieux nous connaître !
Animatrice forum En or (1004) Très actif (30)
06 déc 2011 à 11h

Bonjour,

Vous allez passer avec nous la fin d'année et aborder 2012 sur un nouveau pied?

Venez vous présenter et lire ici les présentations des autres personnes qui démarrent comme vous le programme sur cette période. Il est très conseillé d'être accompagné pour cette aventure, alors ne soyez pas timide, faites vous des amis qui seront aussi des points de référence et d'appui importants pour tout le déroulement de votre parcours!

Bon coaching!

Claire de Linecoaching

Voir le dernier message

Répondre
131 commentaires

Bonsoir à tous et bonne année... bonheur, joie, et santé!

Je me suis inscrite sur LC le 28 décembre parallèlement à la découverte et l'application de la méthode Coué...

Après de nombreux régimes, je REFUSAIS catégoriquement tout forme de méthode de perte de poids... Et pis, après une petite baisse de moral à cause de la fatigue, j'en suis encore revenue à mon corps... Habituellement, je me trouve belle, généreuse, et sexy... je ne me cache pas, pourtant je pèse 81,6 kg pour 1m52.

Mais dans ces moments de légère perte d'énergie, je me trouve moins belle, et regrette d'avoir gacher tous les efforts réalisés il y a 5 ans lors d'une diète proétinée prescrite par un médecin après ma 2eme grossesse: je pesais alors 60 kg, je me trouvais belle, mais j'ai tout repris en un mois et quelques!!!!!

Et alors là, je vous raconte pas mon inconscient lutte fermement contre les restrictions!!!!! je suis stable depuis 4 ans, au poids de la fin de mes grossessess!!!!

J'ai décidé que j'allais maigrir, et que mon subconscient allait m'autoriser à maigrir et à me sentir bien, et j'ai arrêté d'hésiter à m'inscrire sur ce site, quand j'ai découvert la méthode Coué... Alors je me répète inlassablement: Je VAIS MAIGRIR, SANS REGIME... C'est facile d'écouter ses sensations alimentaires... en boucle, et souvent au cours de la journée!

Je connaissais cette méthode depuis ma 1ere grossesse, au bout de laquelle, grâce aux fameux exercices du docteur Zermati, j'avais perdu 7kg en mangeant des glaces et des cacahuetes!!! je me rappelle... je me servais des énormes glaces inversement proportionnelles aux restrictions que j'avais subies par un précédent régime! et je picorais quelques petites cuilleres, je dégustais... puis je remettais au congel! ça me fait sourire, car je pronais ma méthode glace cacahuette!!!!

depuis, j'ai acquis que tous les aliments sont bons et ne font pas grossir, mais j'ai vraiment ignorer toutes mes sensations alimentaires et surtout la gestion de mes émotions + ou -....

Voilà, donc me voici parmi vous au plaisir de vous lire et de partager...

Bisous et croyez en vous!

Bonjour tout le monde,

me voilà enfin, depuis 1 semaine je suis inscrite et je me sens déjà bien ici.

Comme beaucoup, il y a quelques mois que je connais la méthode et le site, grâce aux livres des Drs A et Z, je trouve cette approche radicalement différente de tout ce que l'on peut lire ou entendre, ça fait teeellllement de bien!! Ca tombe sous le sens, en fait, quand on y pense. Depuis j'ai envie de crier au monde entier "arrêtez tout, revenez aux basiques, écoutez-vous, ne culpabilisez plus sans fin, n'écoutez pas les magazines / médias / et autres gourous des régimes type Duk..."

Dans ma famille, tout le monde fait attention à son  poids avec plutôt de mauvais résultats... Ma mère a enchaîné les régimes, résultat elle ne mange rien et est largement en surpoids, elle ne peut rien manger avec plaisir... Mes 2 soeurs se  battent avec leur poids, l'une a fait le régime D. il y a 6 mois, résultat là elle fait la chrononutrition car à peine arrêté elle avait repris 3kg...

Avant, je croyais qu'il fallait manger équilibré, qu'il fallait ceci, qu'il fallait cela... Résultat, je mangeais très sain (j'aime les bonnes choses et ici à la campagne les produits sont délicieux) mais avec des tas de compulsions sur le sucré... Avec à chaque fois culpabilité (je ne devrais pas), dénigrement de soi (chuis trop nulle, je n'ai aucune volonté), déprime...

J'ai fait 1 an de psychothérapie qui m'a fait beaucoup de bien. Le premier jour la psy m'a ri au nez quand je lui ai dit que j'avais des troubles du comportement alimentaire car je ne suis pas franchement en surpoids, à peine quelques kilos de trop car je sais que mon poids d'équilibre est bas, celui que je pourrais maintenir sans y penser et sans effort s'il n'y avait pas ces compulsions... A croire que des fois je me dis que je ne mérite pas de maigrir, pour compulser comme ça par automatisme. J'ai souvent eu l'impression de m'auto-détruire consciemment avec les compulsions. Parfois je me traite de folle d'ailleurs vu les quantités ingurgitées. Bref, la psychothérapie m'a appris beaucoup, dans ma vie de famille, dans ma relation à mon travail (un boulot prenant et stressant quoique passionnant), ma relation à moi-même. J'ai aussi pris conscience et donc partiellement cicatrisé des profondes blessures de ma petite enfance dues principalement à l'arrivée de ma petite soeur (j'étais l'aînée) pour laquelle mes parents  m'ont très mal préparée et surtout qu'en voulant me valoriser dans le rôle de grande ils ne m'ont pas autorisée à régresser temporairement dans le bébé que je voulais rester (un peu). Ensuite, enfance normale côté nourriture et début des soucis à l'adolescence, mal-être classique qui s'est traduit quelques années plus tard par 10kg de trop et beaucoup de complexes. Quelques années plus tard, en tombant amoureuse, j'ai fondu sans efforts et depuis je fais un peu le yoyo mais pas de surpoids inquiétant. Et pourtant, toujours des compulsions, et par moment une obsession de la bouffe qui me pourrit la vie, entache ma relation aux autres, fait tomber mon estime de moi au fond du trou... bref il fallait agir!!

Ah oui, en psychothérapie j'ai appris un truc important : ne pas dire "il faut, je dois" mais "je voudrais, je vais essayer". Bref, être moins intransigeant avec soi-même, accepter ses imperfections, la perfection n'est pas de ce monde!!

Enfin, terminons les présentations : j'ai 32 ans, j'habite la campagne en tarn-et-garonne, je vis avec un homme très bien et mes 2 poussins, le grand de 4 ans et la poussinette de 7 mois. Je travaille (parfois beaucoup).

Au plaisir de vous lire, les échanges déjà lu m'ont beaucoup appris, le chemin me plaît quoiqu'il ne soit pas forcément tous les jours facile!!

Bonsoir à la communauté LC ! Heureuse de vous retrouver enfin, après moultes hésitations. Voilà déjà plusieurs mois que j'hésitais à le faire, pensant pouvoir me débrouiller seule à gérer mon comportement alimentaire, et appliquer consciencieusement les conseils glanés dans les bouquins de nos chers docteurs, grâce à mon perfectionnisme bien ancré... J'ai lu Maigrir sans régime l'été dernier, qui a été une révélation pour moi ! J'ai découvert au même moment les livres du Docteur Christophe André, puis au fil de mes recherches sur internet, j'ai découvert ce site, conçu par des médecins bienveillants en lesquels j'ai confiance. Pour me raconter un peu, j'ai 25 ans, je vis seule dans le Centre de la France après avoir grandi 18 ans à Lille. J'ai (déjà) un passé de 8 ans d'alternance entre perte et prise de poids, avec la culpabilité et le désespoir liés à l'apparition de crises d'hyperphagies destructrices physiquement et psychologiquement. Depuis quelques mois seulement, je suis sortie de ma honte, j'ai pris conscience que c'était une maladie, et que je ne m'en sortirais pas seule malgré ma volonté. Aussi, j'ai démarré un suivi psychothérapique qui m'a déjà bien aidée, sur beaucoup de plans. Mais les crises d'hyperphagie sont toujours là, tenaces, comme pour me rappeler que je n'avais pas droit au bonheur. Ma problématique pondérale a commencé avec un premier régime - hyperprotéiné - recommandé par un médecin pour perdre 7 malheureux kilos à 18 ans. Cela a été particulièrement efficace... pour me faire sombrer dans la restriction, le contrôle et l'obsession pendant plusieurs mois. Ensuite, n'en pouvant plus, j'ai redécouvert le pouvoir réconfortant (et multiplié) du gras et du sucre qui m'avaient tant manqué. J'ai littéralement craqué, je me suis remplie, empiffrée, démollie. Et les kilos se sont lourdement accumulés. Depuis, je suis passée par des moments douloureux de pertes et reprises de poids, entraînant une forte démotivation, une grande perte de confiance en moi, de la culpabilité et même du désespoir.  Je ne cherche pas un miracle en venant ici, mais je me fais le cadeau de m'occuper de moi, de me connaître mieux, d'apprendre à me respecter et peut-être même à m'aimer. Je nous souhaite une belle aventure sur ce chemin empreint de sérénité...

Bonsoir à toutes (pas de messieurs?),

j'apprends beaucoup en vous lisant. Le passage de Elle sur la colère sourde me ramène à une question récurrente: qu'est-ce que nous étouffons avec la nourriture? Il y a certainement une peur de le découvrir dans la frénésie qui peut s'emparer de nous par moments.

 

Leena, j'ai passé 40 ans à avoir horreur des gâteaux crémeux, et depuis mon dernier régime suivi par un homéopathe très cher et space, il y a 10 ans, j'adore les choux à la crème. Je crois que la rencontre avec les docteurs A. et Z. m'a d'abord soulagée de la colère que je traînais depuis longtemps à l'encontre des conseillers qui ne sont pas les payeurs.

Le plus dur pour moi est d'admettre qu'il n'y aura pas de miracle... Et ça ne s'applique pas qu'à la nouriture...

Bienvenue à toi Elle, 

je pense que le travail déjà accomplis t'as permis de te connaitre un peu mieux..

Et ces pèriodes sont souvent propice aux excès mais pour toutes personnes aimant mangés...

Alors oui, je comprend très bien ta position, l'année dernière les crises sont revenues aussi, mais je crois

qu'elles peuvent vraiment totalement disparaitre sur une très longue periodes...Savoir pourquoi elle est survenue, 

peut-être des emotions?

Tu ne reprend que la suite de ton parcours...Bon courage à toi, n'hesites pas on est là...

Bonsoir et merci pour votre accueil Cali et Icietlaba laugh


@ Cali : Ma mère a toujours eu des soucis de poids et en a beaucoup souffert, alors oui... à 4 ans, je "faisais" WW, j'étais interdite de chocolats, de bonbons ou de gateaux... j'ai donc rapidement appris à manger en cachette ou à me baffrer dès que j'étais soustraite à son regard.

Bizarrement aujourd'hui, premier jour, j'ai très très peu mangé.. Tout est permis, rien n'est interdit, il n'y a donc plus aucune raison de "braver l'interdit"...

Quant au lâcher prise, c'est général. Au travail, dans les tâches ménagères. J'ai aussi, pour la première fois hier soir, partagé mon mal-être en famille (mari et deux filles de 18 et 13 ans) en leur expliquant que je n'étais pas "wonder woman" et que j'avais besoin de leur aide au quotidien (j'ai pris l'habitude de faire moi-même pour que ce soit vite et proprement fait...) et ce fut un grand soulagement de pouvoir parler de cela.

@ Icietlaba : C'est la période "bilan" de fin d'années, les angoisses accumulées lors de fêtes (vive la famille !) et également le fait que je sois en vacances et que les trois autres membres de cette même famille eux-mêmes en congés pensent qu'il est tout à fait normal que j'assume l'intendance de la maison de A à Z qui m'a fait "débordée".

Je voulais être ailleurs, seule. Je n'ai pas su exprimer cette colère sourde et ma seule façon "chronique" de gérer ce volcan intérieur a été de trop manger et de me faire vomir. Trois fois en un jour. Ce fut donc ponctuel mais m'a vraiment abasourdie. J'ai donc décidé de réagir pour que cela ne se reproduise pas. En plus du site, ja vais consulter un psychologue spécialiste des compulsions, je verrai si elle peut m'aider (j'en ai écumé !).

Je sais juste que je ne veux pas replonger.

En tout cas, le bilan de cette première journée me convient.

Bonne soirée à vous deux :)

Elle

Bonjour,

Je viens de m'inscrire (non, aucune "bonne résolution" pour 2012) après quelques mois de tergiversations.

Mon histoire avec la nourriture et mon corps n'est pas simple et après avoir "lutté" pour m'en sortir seule, je sais que j'ai besoin d'aide et le ressens également intensément.
Mise au régime à 4 ans, mangeuse en cachette à 8, vomisseuse à 16, je suis passée par toutes les solutions possibles et inimaginables.

J'ai fait de la thérapie comportementale il y a une dizaine d'années puis une analyse durant 5 ans.
Je me croyais guérie, et, même si cela va mieux, si j'arrive de plus en plus à "lâcher prise", c'est en vomissant la semaine dernière (ah les fêtes) que la peur de retomber dans le cercle infernal m'a fait choisir le site pour "enfin" manger sereinement.

Je sais que j'ai plusieurs cartes en mains, mais n'arrive pas, objectivement, à faire le tri et à opérer les bons choix.

Merci pour votre accueil.

Elle

Bonsoir,

A mon tour de me présenter.

Je me suis inscrite il y a maintenant 4 jours, je suis donc une débutante du programme LC. Cependant, la RA m'est plutôt familière étant donné que je me renseigne sur celle-ci depuis déjà presque 2 ans et que j'ai lu pas mal d'ouvrages (dont Ms. Zermati et Apfeldorfer) et d'articles à ce sujet.

J'ai donc 26 ans et je vis en couple sur la région parisienne, avec également deux chats qui sont plein de vie (et doués pour la bêtise).

J'ai longtemps souffert de TCA (hyperphagie boulimique puis boulimie non vomitive), de mes 12 à mes 23 ans à vrai dire, et j'ai eu une période intensive de boulimie associée à une dépression sévère qui ont toutes deux duré une bonne année. J'ai été suivie mais ai arrêté ma thérapie parce que j'avais la nette sensation que ma psychologue ne m'écoutait pas vraiment. J'ai par la suite été suivie par un psychothérapeute mais n'ai fait que quelques séances parce que, cette fois, j'avais la sensation d'en savoir plus que lui sur les TCA et le comportement alimentaire et que cela me mettait mal à l'aise.

Bref, je n'ai plus fait de crises de boulimie depuis maintenant un peu plus de 3 ans, et j'en suis plutôt fière. Cependant, mon rapport à la nourriture est resté très complexe et j'ai longtemps désespéré de trouver enfin quelque chose qui me permette à la fois de ne pas faire de régime et de retrouver un rapport sain à la nourriture tout en espérant pouvoir maigrir un peu ou, tout du moins, garder un poids stable.

Quand j'avais 16 ans, je suis allée voir un médecin généraliste (celui de ma mère) pour une douleur au bras qui se manifestait lors d'une activité sportive. Ce médecin a à peine pris le temps de m'examiner et a immédiatement décrété que le problème, c'est que j'étais feignante, que je voulais une dispense de sport, et que je devais maigrir.

Il m'a humiliée en me forçant à me peser devant lui, puis m'a prescrit un régime hypocalorique avec pesée des aliments à chaque repas que je devais scrupuleusement noter dans un carnet (quantité,nombre de calories ingurgitées, etc). Inutile de préciser que non seulement, je me sentais encore plus mal, mais qu'en plus, son super régime, je n'ai jamais réussi à le suivre plus d'une semaine... je n'ai perdu aucun poids et j'en ai même repris, frustrée que j'étais de ne pas pouvoir manger ce dont j'avais envie.

Ma famille ne m'a pas été d'un très bon soutien, elle a même été, avec le recul, l'intitatrice d'un long parcours cheminant vers l'auto-destruction. Le poids est un problème dans ma famille, un sujet de discussion qui revient trop souvent et qui, surtout, revêt trop d'importance. Mes parents, frère, soeurs, oncles, tantes, cousins et cousines m'ont tous, chacun à leur tour, empêché de manger, culpabilisé de manger, mis dans la tête que je ne trouverais jamais quelqu'un dans mon état, assénée de remarques du genre "cette robe est jolie, dommage que tu sois trop grosse" et autres "il vaut mieux t'avoir en photo qu'à dîner, tu reviens cher".

Ces remarques ayant débuté vers l'âge de mes 8 ans et ayant augmenté en intensité jusqu'à l'âge de mes 20 ans (âge auquel j'ai commencé à prendre conscience de l'acharnement familial et à me rebeller), je me suis construite sur le mode de l'autodestruction et de l'auto-persuasion. Cette idée selon laquelle je ne mérite pas d'être aimée ni soutenue, ni de réussir ma vie parce que je suis grosse résonne encore bien trop souvent dans ma tête et m'empêche encore aujourd'hui de progresser et d'avancer.

Aujourd'hui, je décide de prendre un "nouveau départ" et de m'autoriser, enfin, à me sentir bien, et cela passe par LineCoaching, par des lectures, et par des échanges sur ce forum et sur le blog. J'espère pouvoir enfin me libérer de cette culpabilité d'être ce que je suis et de manger comme je mange, pouvoir enfin m'affirmer face aux préceptes familiaux des régimes à répétition pour perdre "le poids en trop" puis "le poids que j'ai repris après mon régime" et ainsi de suite. J'espère pouvoir enfin, je l'avoue, écraser mes détraqueurs sous le poids de mon bonheur et de mon bien-être, quel que soit le poids qu'affiche ma balance, et en finir avec ces "interdits".

[quote=Ellyra]

 

Ma famille ne m'a pas été d'un très bon soutien, elle a même été, avec le recul, l'intitatrice d'un long parcours cheminant vers l'auto-destruction. Le poids est un problème dans ma famille, un sujet de discussion qui revient trop souvent et qui, surtout, revêt trop d'importance. Mes parents, frère, soeurs, oncles, tantes, cousins et cousines m'ont tous, chacun à leur tour, empêché de manger, culpabilisé de manger, mis dans la tête que je ne trouverais jamais quelqu'un dans mon état, assénée de remarques du genre "cette robe est jolie, dommage que tu sois trop grosse" et autres "il vaut mieux t'avoir en photo qu'à dîner, tu reviens cher".

Ces remarques ayant débuté vers l'âge de mes 8 ans et ayant augmenté en intensité jusqu'à l'âge de mes 20 ans (âge auquel j'ai commencé à prendre conscience de l'acharnement familial et à me rebeller), je me suis construite sur le mode de l'autodestruction et de l'auto-persuasion. Cette idée selon laquelle je ne mérite pas d'être aimée ni soutenue, ni de réussir ma vie parce que je suis grosse résonne encore bien trop souvent dans ma tête et m'empêche encore aujourd'hui de progresser et d'avancer.

[/quote]

 

C'est dingue comme tes mots raisonnent dans ma tête, j'ai l'impression de lire ma propre histoire!!!!

et j'ai 34 ans, et leurs avis sont encore pires qu'avant... je vis loin d'eux heureusement... ils ne peuvent pas me supporter grosse!!! cet été alors que je suis allée en France en vacances, chez eux, ça a été l'HORREUR!!!! et pourtant, avec l'âge, j'ai du recul, j'ai beau essayé de laisser leurs paroles passer, mais rien n'y fait, ça m'atteint et plus que ça j'ai même l'impression que mon esprit de contradiction me faisait grossir pour les dégoûter un peu plus!

Pendant les repas, alors qu'ils se servaient du vin, ou un apéro... et que je ne prenais rien, même pas une cigarette!!! ils m'ont répondu que valait mieux fumer et boire qu'aimer le coca!!!!

Enfin, c'est une ébauche des genres de propos que j'ai dû entendre malgré moi! 

Le plus dur, c'est qu'à part ça, j'aime mes parents et que du coup, je ne sais pas si je dois couper les ponts ou pas!

quand j'avais 13 ans, je dansais beaucoup, j'aidais aussi ma prof de danse à créer des chorégraphie, même le dimanche toute la journée, à l'époque, j'étais bien faite mais apparemment pas aux yeux de mes parents, car un jour, j'ai dit à mon père que je voulais devenir prof de danse, il m'a répondu, "t'as vu ta physionomie?"

Cette phrase raisonne dans ma tête très souvent!

Ca doit être bien dur à vivre tout ça Papaye.

Il faut que tu retournes danser peut-être? Je suis sûre que ça te ferait  plaisir. :)