Vous avez une EME venez partager
je voulais créer un petit coin tranquile ou nous pourrions nous retrouver quand une EME nous summerge!!
Je me sent si seule quand cela m'arrive et ça ne fait qu'accroitre la chose.
Je vous attend !!
Vous devez vous connecter pour poster un commentaire
Vous devez préalablement être authentifié auprès de votre assureur afin d'accéder à nos services
Répondre
J'ajoute aussi, en plus des commentaires de HelloMe et Izabelle, que je trouve que toutes ces blessures elles ont fait de toi ce que tu es aujourd'hui, et rien que ce qui transparait de toi via ce forum c'est c'est beau !
Toute cette souffrance c'est une base pour développer des solutions, se dépasser, établir ses valeurs, se battre, devenir un meilleur soi-même…
Tout ça pour dire que tu as aussi la possibilité de transformer la violence de la colère en une source d'énergie pour continuer de croître au plan personnel, et qui sait ce que ça donnera au final ? Quelqu'un qui aide les autres ? Quelqu'un qui change le monde ? Que sais-je ?
Bon, facile à dire je sais, bon courage en tout cas pour traverser et assumer ces émotions.
Tu as raison HelloMe, c'est exactement ce que je me suis dit tout à l'heure, j'ai besoin qu'on reconnaisse ma souffrance et que oui j'ai été victime d'une forme de violence psychologique. Là où je me trompe, de toute évidence, c'est d'attendre de qui que ce soit d'autre cette reconnaissance, c'est à moi de me la donner et de l'accepter. Peu importe que ma mère et les autres membres de ma famille persistent à trouver des circonstances atténuantes et à refuser de reconnaître ce qui a été. Tant pis.
Iza, c'est pas évident de lâcher le mode lutte quand une émotion est aussi inconfortable mais j'essaie avec toute ma bonne volonté. Je sais que ça va aller, que ça passera et qu'au final j'aurais fait qu'une seule journée de compulsion alors qu'avant cette colère que je ne comprenais pas était là tous les jours et me faisait compulser tous les jours. Merci mon travail avec ma super psy. J'ai d'ailleurs repris contact avec elle depuis le début de LC et ma séance de lundi va m'être extrêmement utile. On pourra justement aborder ce thème que je me rappelle avoir sérieusement évité à un moment de mon suivi...
Mandala, j'ai l'impression que tu parles de résilience ^^ et ça, c'est une très bonne chose ^^
Merci pour vos réponses en tout cas, vraiment.
Bises
[quote=Ambre92]
, j'ai besoin qu'on reconnaisse ma souffrance et que oui j'ai été victime d'une forme de violence psychologique. Là où je me trompe, de toute évidence, c'est d'attendre de qui que ce soit d'autre cette reconnaissance, c'est à moi de me la donner et de l'accepter. Peu importe que ma mère et les autres membres de ma famille persistent à trouver des circonstances atténuantes et à refuser de reconnaître ce qui a été. Tant pis.
Chère Ambre
j'ai fait quelques recherches sur la chirurgie bariatrique (je n'y ai pas accès au final, mon IMC n'est pas assez élevé : 36 "seulement") et j'ai vu que vivre après l'opération est tout sauf simple.
Je trouve très dur que tu ai vécu cela et que même si cela t'a permis de perdre du poids, tu souffres autant aujourd'hui.
Je dis bravo à ta lucidité, tu ne peux attendre que de toi-même la reconnaissance de ce qu'on t'a fait. Il n' y a aucune circonstance atténuante à maltraiter ainsi son enfant, malheureusement, la maltraitance psychologique se cache et s'ignore plus facilement que la maltraitance physique. Je comprends ta colère, c'est celle de l'enfant que tu étais, l'enfant qui ne pouvait pas l'exprimer et qui mangeait pour l'étouffer peut-être. Mon psy me disait "Aujourd'hui vous êtes adulte, mais vous vous battez encore avec les mêmes moyens que si vous étiez enfant. Vous avez d'autres armes et vous êtes plus forte que vous ne le pensez".
Certes, aujourd'hui encore, je mange pour étouffer les émotions, mais moins souvent et j'essaye d'admettre que sous couvert de s'inquiéter de ma santé, ma mère voulait coûte que coûte me maigrir. "Tu as tellement de qualités, MAIS si seulement tu perdais 5 kg, tu aurais tous les graçons à tes pieds". Et plaf, le jour où j'ai un IMC à 24,9, rien n'a changé et surtout pas le regard de ma mère qui ne m'a pas plus ni mieux aimée.
Je me promène et passe par cette rubrique et sur vos posts Ambre et Fleur2 Lotus...WOAW (cri du 
)
Je te rejoins Fleur2Lotus dans ton soutien au post (la partie mentionnée) d'Ambre.
Ambre, moi la première reconnaissance de ma souffrance (et de la maltraitance pour reprendre le terme de Fleur 2Lotus, plus utilisé ces derniers temps, n'ayons pas peur des mots) c'est un psy (psychiatre et psychanalyste) qui me l'a dit.Je venais d'exposer en quelques minutes après qu'il me l'ai demandé mon enfance. Il m'a regardé dans les yeux et d'une voix douce mais claire, il m'a dit "vous avez du beaucoup souffrir". Je me suis sentie comprise comme jamais j'avais alors 30 ans et ça m'assurait l'évidence et la légitimirté de ma raison chez lui
Et il n'y a pas très longtemps (5 ans) une psy m'a dit "votre mère est toxique"...j'ai du la regarder d'un drôle d'air car elle a rajouté "je me permets de vous le dire sinon personne ne vous le dira" Merci Madame la psy. Effectivement , j'en étais encore 15 ans après à me demander (pas intellectuelement mais viscéralement//culpabilité très archaïque je suppose) si c'était elle ou moi qui était complètement tordue...Là, du coup, ça devenue une certitude dans mon tête et mes tripes : ce n'était pas moi la mauvaise et, oui, ma mère n'avait pas vraiment (ou pas toujours) une atitude de maman "normale" à mon égard.
A préciser : entre mes 35 et 45 ans, j'ai à plusieurs reprises très calmement, en tête à tête, tenté de discuter de mon vécu d'enfant, de mes souffrances d'alors, pas pour juger juste pour les faire reconnaître ...Impossible pour ma mère (mon père est mort) d'entendre. Elle est dans le déni le plus total. "Ma pauvre fille, tu délires".
Elle ne peut pas avec la meilleure volonté du monde (mise en place de mécanismes de défense ++++)se dire que peut - être elle et le mari qu'elle a choisi n'étaient pas si parfaits qu'elle le laisse entendre .
Il me faut accepter cela; d'ailleurs j'y arrive de mieux en mieux. J'avais commencé LC en nov. 2011 suite à une ultime blessure de ma mère. Avec tout ce travail autour de mon rapport à la nourriture inadapté, de mes émotions, avec la rpc j'ai "déconstruit" certains pans de ma personnalité, de mes croyances. Je suis plus sereine, réconciliée avec moi même....et ma mère.( LC mène à tout 
)Celle ci est aussi plus dans l'Acceptation, je trouve....et nos rapports sont plus normaux.
La reconnaisance de l'état de victime chez l'autre est fondamentale pour qu'elle puis aller vers autre chose. Cela fait partie des procédures d'accompagnement par exemple lors de l'accuieil des femmes victimes de violences conjugales (un des aspects de mon travail). Et chez les victimes d'une manière générale .
J'ai lu aussi un livre sur les mécanismes du pervers narcissique et du même auteur un livre sur les victimes de ces pervers. Bien éclairants......
Tiens , sur la 5 magazine de la santé en ce moment même : les enfants exposés aux violences conjugales de leurs parents.
Je suis en congés (!!) mais je vais aller regarder cela.......Bon , le temps que je relise mon post c'est déjà fini ! Tant pis.....
Allez je l'envoie,
A plus,
Lorraine
PS : coucou Hello me ton post est arrivé quelques secondes avent le mien, je m'en vais le lire.
.
Lorraine un grand merci pour ton post qui me redonnes du courage. Je souffre de culpabilité et de colère contre mes parents qui sont manipulateurs, culpabilisants et dans le déni le plus total. Toute ma famille est très dysfonctionnelle et j'ai énormément de mal à me sortir de tout ça, bouffée que je suis pas la culpabilité. A chaque fois que j'ai essayé d'aborder certains sujets avec mes parents ou simplement d'exprimer mon ressenti, ils disent "c'est ta perception", une manière de rester dans le déni et surtout de ne pas reconnaître que malgré leur certitude d'avoir fait tout leur possible et d'être proche de la perfection, ils ont "ratés" leurs enfants qui sont tous plus mal les uns que les autres, souffrent tous d'addictions diverses et variées (je suis la moins mal lotie avec mes TCA, certains sont dans la drogue depuis des années.
Là où tu me donnes de l'espoir c'est d'entrevoir qu'il y a possibilité de relation "normale" quand on a déconstruit une partie de ses croyances. Au stade où j'en suis je sais plus bien comment communiquer avec ma mère, tant elle est égocentrique et manipulatrice et chaque contact est source de colère, de culpabilité qui engendre des EME chez moi.
J'ai 37 ans, et ça fait seulement 1 an que j'essaye de voir en face la réalité de ce qu'est ma famille, avant je m'attachée à l'illusion de la famille parfaite et je restais une toute petite fille face à mes parents.
Je suis ouverte aujourd'hui à lire des choses sur les pervers narcissiques donc si tu as des titres à me conseiller ce serait avec plaisir.
[quote=Ambre92]
Iza, c'est pas évident de lâcher le mode lutte quand une émotion est aussi inconfortable mais j'essaie avec toute ma bonne volonté.
[/quote]
bien sûr que ce n'est pas évident, et sans doute que tu devrais faire ça avec ton psy d'ailleurs, ça serait mieux
pense à observer ton inconfort, pour pouvoir le supporter
biz
J'en suis à l'étape de l'EME-zen et je parviens enfin à l'appliquer ! Je n'y étais jamais arrivée auparavant. Je crois que ce revirement de situation est dû au fait que mon (premier) parcours LC m'a apporté le fait d'être capable de m'arrêter avant de manger en cas d'EME. Je n'y parvenais pas auparavant et c'est venu petit à petit.
Tantôt, EME. Je me dirige vers mon armoire à chocolat, je l'ouvre en me disant que je vais me réconforter et puis là je me rappelle l'EME-Zen. Alors je m'assieds, je ferme les yeux et je me penche sur ma respiration. Je me sentais mal, émotions douloureuses dans le corps que je pensais due à une dispute avec mon homme hier soir.
Et puis, pendant la RPC j'ai réalisé que c'était dû au fait que mon père venait de nous annoncer une petite amie et pas à la dispute ! Depuis qu'il a quitté ma mère, tous les six mois il sort avec une nouvelle femme et si c'était dur au début, je m'y suis fait et quand il nous l'a annoncé ce midi, aucune émotion, rien. Et puis, quelques heures plus tard, EME.
Quand j'ai réalisé ça, l'EME a disparu. L'émotion est toujours là, très présente, mais l'EME a disparu.
Youhou ! J'ai l'impression de faire des bonds de géant. Comme quoi, tout change très vite, après une semaine où j'ai eu le sentiment d'avoir fait un énorme bond en arrière, voilà un week-end où j'ai le sentiment d'avoir fait un immense bond en avant !
[quote=Lyphaé]
Youhou ! J'ai l'impression de faire des bonds de géant. Comme quoi, tout change très vite, après une semaine où j'ai eu le sentiment d'avoir fait un énorme bond en arrière, voilà un week-end où j'ai le sentiment d'avoir fait un immense bond en avant !
[/quote]
ben oui, tu vois..... ces petits reculs en arrière nous servent à faire de grands bonds en avant
youhouhouhou.... comme dirait Tigrou
voilà, elle est finie ma lune de miel avec zermati et surtout avec moi ! gros craquage cet aprem ... je sais pourquoi, formation pourrie hier et aujourd'hui, et du coup je suis frustrée et en colère ... et mm si je sais que ça ne change rien, ben je bouffe ... pffff, ça fait mm pas du bien d'avoir le ventre plein !!! il faudrait que je ne l'oublie pas, mais mon ventre a la mémoire courte !!! et aussi, j'ai légèrement tendance (ton ironique) à l'autosabotage ... quand j'écoute mon ventre et ma faim, ma cruella descend ... de quoi ai-je peur pour la faire remonter ??? et je me dis aussi, tu vois, ça marche, rebouffe un petit coup, elle redescendra après ...
bref, désolée, un peu décousu tout ça, chuis venue le déposer ici, pas très délicatement, chuis jamais délicate lol, toujours entière et carrée (ronde aussi, mais pas dans la caractère !)
biz à toutes
Je suis bien contente pour toi aussi Lyphaé.
Marie la coach quand je lui parlais de mes EME me rappelait que la RPC (que je pratique très régulièrement) n'est alors pas suffisante. L'EME-ZEN complet est alors plus approprié.