Plus de 55 ans

merci à vous :)

votre amiité m'est précieuse et le fait que je puisse dire les choses est incomparable

il faut que je fasse un travail sur moi, je ne sais encore comment, pour me laisser moins atteindre

j'ai repris LC, je ne mange pas mes émotions , enfin je résiste, même si je compense autrement, en m'isolant chez moi, en faisant le dos rond..... au moins je ne me réfugie pas pour le moment dans la nourriture

Annemie,

Même si les gendarmes refusent de se déplacer pour quelque avanie que tu reçois (voisins, enfants etc...) demande à ce qu'on enregistre ta visite sur la "main courante". où si le terme n'existe pas dans la gendarmerie, il y a un registre où on peut demander à ce que la visite soit enregistrée. Ceci sans forcément déposer une plainte qui, elle, est une démarche qui peut avoir des suites judiciaires que l'on n'a pas forcément envie d'engager sur le moment. On peut tj déposer une plainte ensuite. Dans le cas des femmes (ou des hommes) battues on a voit de temps en temps que les services de police refusent le dépôt d'une main courante et ils n'en n'ont pas le droit. Le citoyen a des droits dans ce qui s'appelle la République Française. Bien sûr, il y a des procéduriers, des gens qui abusent de la procédure mais c'est un autre débat car ce sont des malades psy. Molière les a bien mis en dérision dans la pièce "Les plaideurs".

Merci Izabelle d'évoquer ton besoin de 2h de silence/solitude par jour. Je me sens moins seule. Une autre solitude cependant existe et a existé très fort dans ma vie : la solitude au milieu des autres. Ce sentiment, cette certitude de n'être "pas comme les autres" à tel point que je reprenais souvent à mon compte ces mots de Marguerite Yourcenar : "je ne vis pas comme vous, je n'aime pas comme vous mais je mourrai comme vous".

J'ai tj été entourée, sollicitée par des copines, collègues, relations bcp plus jolies que moi. J'ai souvent été l'observatrice de leurs comportements, manières de vivre, affres diverses. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai tj pensé que je ne voudrais leur ressembler à aucun titre et pourtant qu'est-ce que j'aurais bien voulu attirer les garçons, puis les hommes alors que j'étais la grosse, ou la forte ou la corpulente et qu'ils allaient tous vers les plus minces, voire les carrément minces ou maigres.  Leur parcours n'a pas été pour autant heureux, enfin c'est ce que j'ai pu constater. Je me suis peut-être trompée mais cette vie d'observateur souvent bienveillant m'a faite en partie ce que je suis. Par moments je me dis que mon combat contre le poids m'aide à comprendre, accueillir tous ceux qui souffrent dans leur corps quelle que soit la souffrance.

Un ami très cher à mon coeur et plein d'humour me disait à propos des ses rencontres féminines peu ou pas souvent couronnées de succès me disait et je ne l'ai jamais oublié :

"Ma richesse est intérieure" dans les moments où il était un peu fauché, ou "Ma beauté est intérieure" dans les moments où il se trouvait trop moche. Il en souriait en continuant sur le peu de répondant positif qu'il récoltait alors.

La vie est une longue patience à tous points de vue. Depuis toutes ces années que j'espère, attends de trouver la pierre philosophale pour ne pas continuer à prendre du poids, perdre celui en trop et surtout surtout être en paix avec la nourriture: quand elle m'attire trop, quand je suis invitée, quand je ne pense plus qu'à bouffer parce que la vie au quotidien est à charge. Je crois bien l'avoir trouvée ici... et ça fait plusieurs décennies que j'attends. Dans un autre ordre d'idée, quand on attend presque deux heures pour une consultation médicale, le terme de patient prend tout son sens.

Heureusement la nature, mes parents m'ont dotée d'un tempérament patient. Qq fois, rarement il y a des impatiences dans lesquelles je ne me reconnais pas et qui me rendent malade quand ça va jusqu'à la colère. Je supporte très difficilement la colère chez les autres et encore plus chez moi même parce que le trouble dure pendant des heures après. Quant à la violence qu'elle soit sur les humains ou sur les animaux, elle me rend malade aussi.

Viviette, Didil,

La file a l'air, parfois  de s"éloigner de ce que tu formules, Didil par la question essentielle:" Vais-je m'en sortir?".

Et c'est appremment plus sensible sur les dernières 48 heures...

Mais je ne crois pas, parce qu'en fait, par exemple:

- Quand l'une ou l'autre parle de ses" conflits" avec voisins, collègues, entourage, amoureux, mari, enfant(s), que sais-je encore, c'est d'abord de ses batailles épuisantes avec elle-même qu'elle parle, de la difficulté d'être dans la vie, de la difficulté de s'affirmer, du manque d'estime de soi, du manque de confiance en soi. C'est parler du fait de" se faire bouffer" ( intéressantes, totes ces expressions familères, populaires, qui disent tant mine de rien...) Or, oser en parler, c'est ( comme en psychothérapie) le tout pemier pas vers une piste de "guérison".

- Et recevoir un témoignage assez proche, c'est se sentir moins seule, moins bizarre, moins atteinte d'une sorte de maladie orpheline" c'est apprendre à relativiser, : ah bon!..; Ah oui??... d'autres alors, sont aussi, sont comme..;On a tellement persuadé qu'ailleurs l'herbe est plus verte, que le couple voisin, la famille d'â côté, la/la collègue, s'en sortent visiblement tellement mieux que nous, avec la vie...Ouais..; il y a cequ'ils donnent à voir, et puis, il y a la réalité de l'intimité... Vous le savez bien...

Certes ça ne suffit pas, on ne peut s'arrêter au constat, et il faut alors se mettre en disposition d'envisager, à petits pas, de provoquer des changements: ce que les thérapies comportementales dont est nourri LC, favorisent.

Et puis sur une file, à distance, en n'ayant que la subjectivité du témoignage,  chacune doit garder en tête que l'aide ne pourra être que limitée,  que c'est d'abord à chacune de trouver comment avancer et c'est tant mieux:

Quand l'une ou l'autre partage une tranche de vie durant laquelle elle a pu ou su trouver une salvatrice mise à distance, a su, a pu dire "non", "stop", c'est une invite aux comparses : croire que c'est possible, qu'on a plus de ressources qu'on ne croit, qu'on n'a pas forcément besoin d'être une super women, une "killeuse" (!!) pour peu à peu, y arriver...

Qu'on n'est pas non plus abominablement égoîste pour ça. Qu'on ne perdra pas l'estime et l'affection des autres pourça. Peut-être bien que'on en sera mieux aimée, mieux appréciée, d'ailleurs, pour avoir été plus authentique.

Quand nos marraines chéries, nous expliquent comment elles ont vécu et progressé ds le programme,  bref, vous comprenez, pour moi, tout  cela  permet de répondre à " Comment vais-je m'en sortir ?", même si nous avons l'air de nous en éloigner.

Puisque ( malgré les marraines tendrement attentives ;-p ) il n'y a pas de coup de baguette magique possible, et qu'en la matière, à ladite question, pas de réponse directe mais une longue prise de conscience ne pouvant que passer par des chemins de traverse, comme ce partage de tranches de vie par ex...

Puisque EME ou pas, compulsions ou pas/plus, on a toutes grossi, au départ, parce qu'on a perdu plus ou moins fort, les pédales avec nous-mêmes, les pédales avec la vie ( tout en l'assumant beaucoup, hein, quand même, même si nous avons eu besoin de nous mettre des bouées de bourrelets pour ne pas couler, quand cette vie a tangué fortement; chacun son truc, chacun sa bouée, nous, ce fut les bourrelets...)

On peut peut-être aussi se retrouver + souvent sur la file "la victoire du jour"? Pour concrétiser nos petits pas, et passer à du plus concret, dans la progression?  Nous sommes plusieurs à la fréquenter, plus ou moins régulièrement. En matière de petits cailloux à apporter pour construire la muraille ou le muret, à nous toutes, on aurait de quoi fonder une entreprise de maçonnerie, je crois!            

     Moi, en ce moment, le temps+ les dents+ quelques grosses contrariétés domestico-conjugales aidant, je ne crie pas victoire souvent, je me maintiens ( c'est peut-être ça ma victoire du moment?) mais si on se stimule toutes...

Je vous embrasse.

Martine /Léontine

bonjour bonjour

grâce à vous, mes amies de LC et les autres... le soleil revient un peu dans mon coeur et c'est la première nuit depusi longtemps ou j'ai relativment bien dormi...

beaucup de messages, grande activité sur ce fil et oui, pas facile de répondre, j'ouvre le fil sur une page et je réponds sur une autre....

oceanecleair elle va être haute notre muraille de chine :)

Revean, en fait si je te lis et si je lis les autres, nous ne sommes pas isolées à avoir ce sentiment de transparence... alors les kilos, une manière de nous poser là?  dommage que tu partes, car tu vas nous manquer. mais dommage aussi, car cette méthode, pour moi, est la seule qui pourra porter ses fruits... il est clair qu'un grand dysfonctionnement ne se règle pas du jour au lendemain et que parfois des kils bien installés, peuvent mettre du temps à déhoter...et, en te lisant, on ne peut que constater l'énorme progrès accompli, tu n'es plus en restriciton congitive.... quel grand pas... laissons de côté le compagnon qui se gausse, dis toi, rira bien qui rira le dernier...

Sophieannef... oui prendre une agence j'y ai pensé, et j'avais fait les démarches et je dois encore réfléchir, mais je suis dans une situation financière pas facile et j'ai comme l'impression qu'ils ne vont pas me payer... alors 120 eurs, ça me fait lourd... mais je ne dis pas non... si l'agence qui est un bureau d'huissiers me défend??? on entend tellement de mal des agences....pour ton ami, je comprends,  j'ai ressenti la même chose en coupant avec une copine toxique, je veux dire cette légèreté et libération...

Bliss, tu es l'exemple vivant de ce que rompre une relation toxique peut devenir le plus grand bienfait ...Merci aussi de me conforter a rester telle que je suis dans cette relation, quand  on a des gens procéduriers en face on peut si vite être tenter de rentrer dans cette escalade, car on se sent nié et blessé, et oui, enplus on aigra de façon contraire à notre manière d'être

Merci Léontine, j'y songe, j'y songe, je vais de ce pas faire des prévions comptables pour voir si je peux le faire rapdiment, prendre une agence

Marie je suis comme toi, je déteste les pots, je n'y allais jamais, et je n'aime pas parler en public... mais j'ai fait un peu de progrès et je m'affirme plus,  car je me dis que les autres, cest pareil, nous ne sommes pas différents les uns des autres et beaucup ont les mêmes peurs  et hésitations que nous

Didil, merci, je n'avais même pas fait attention à mn "je ne fais pas le poids" alors merci d'avoir attiré mon attention....ne pas rentrer dans le jeu des locataires, là aussi tu as raison... car ils sont contents de me déstabiler ou d'en avoir l'impression... non, finalement pas que l'impression... j'(étais déstabilisée. et je reste dans l angiosse qu'ils ne paient pas le loyer, mais grâce à vous toutes, hier soir quand j'ai vu nori sur blanc mes comptes dans le rouge, le premier moment de panique passé, je me suis dit, que je m'étais sortie de pire à mon divorce et que j'allais rétablir tout cela par une gestion très serrée du budget, et c'est venu naturellement, je vais gerer ce maudit bugdget comme si je n('avais pas de rentrée locatives et que jr'avais juste ma toute petite retraite,... du comme comme je me suis sentie libérée de cette angoisse, et cela leur fait un moyen de pression moins grand....et je vais la faire cette lettre, disant que le bail était le bail et qu'il était inutile de m'écrire encore à ce sujet... j'aimerai ne plus prendre les recommandés, mais je ne sais pas si j'ai le droit, en tous cas, j'ai le droit de ne plus répondre, je pense

Liza, oui, je l'ai pensé aussi, que c'était du harcèlement et que je pouvais peut petre aussi porter plainte, mais porter plainte où?? en tous cas, oui, il est grand temps que je tape du poing sur la table et que je ne me laisse plus intiimder ou faire peur... je suis inscrite à une association de propriétaires,  qui me disent les droits, mais ils ne défendent pas... j'ai vu un avocat, j'ai téléphoné à l'associatin des locataires qui m'a dit que j'étais dans mon droit... tut cela est réconfortant mais tous disent qu'il est très difficile de faire entendre raison à des locataires et de s'imposer...mais, nom de bleu, tu as raison, je vais mettre les points sur les i, cordialement

à toutes celles et Gionko (où es tu?) une belle journée et merci d'exister tout simplement

un gros bisous à tout le monde

Annemie,

Tes locataires n'auraient-ils pas besoin de qq soins d'ordre psy ?

Quid d'une médiation ? Y'a t-til un médiateur dans le secteur ? A voir peut-être avec les services de la mairie, de la préfecture, de la gendarmerie ?

En attendant, si tu allais voir les services de police du coin pour expliquer ce que tu vis ? Même si c'est sans efficacité immédiate, cela pourrait t'ouvrir des horizons du genre informations sur ce que tu peux faire . Peut-être après tout sont-ils connus pour être des emm... patentés, des malades psy ?  Et il est tout à fait possible que la situation s'améliore. J'ai connu un de mes voisins auquel ses propres enfants adoptifs avaient fait des menaces de mort et de coups suite au fait qu'il s'était remarié après son veuvage. La gendarmerie a recueilli ses affirmations et est allée voir les enfants en question. Le-les gendarme les a raisonnés et on n'en n'a plus entendu parler. On ne le sait pas tj mais les gendarmes agissent souvent comme des "apaiseurs de tensions". Et en tout cas, si la situation devait s'aggraver dans le genre voie de fait, vaudrait mieux qu'ils soient prévenus avant, mais ce n'est que mon opinion et comme on le dit avec humour :

Les conseils qu'on donne ont autant d'intérêt qu'un peigne sur le crâne d'un chauve.

Bon courage et tiens bon !  les mauvaises choses passent aussi.