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Se lier d'amitié avec soi-même

Linecoaching au quotidien Pratiquer la Pleine Conscience au Quotidien
Animatrice forum En or (1004) Très actif (30)
20 nov 2015 à 08h

Je sais que beaucoup d'entre nous, surtout au début, nous avons du mal avec la bienveillance envers soi

nous avons tendance à être très bienveillants avec les autres, et avec nous : impitoyable

ceci dans le but de nous  "booster"  soit-disant, mais cela crée des dommages collatéraux assez importants

 

j'ai pensé à ce fil  comme une sorte d'exercice quotidient à entrer en amitié avec soi-même

il y a peut-être des séances de pleine conscience là-dessus qui existent, mais de mon côté je l'imagine  comme  simplement quelques minutes de pleine conscience pendant lesquels nous pouvons nous centrer sur l'expression d'une amitié  inconditionnelle envers nous même, tel que nous sommes et sans vouloir se changer,  soi-même en tant qu'expression de la vie dans le moment présent

ça vous tente?

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117 commentaires
J'ai commencé la méditation formelle ce matin, je me réveille tous les jours 2h avant que le réveil sonne très angoissée. Je vais donc le faire systématiquement. Ce qui est fou c'est que je m'en veux de ne pas être bienveillante avec moi même ! Avoir des pensées du genre " mais tu es vraiment nulle de ne pas être bienveillante avec toi même " entraîne " tu est vraiment nulle de penser que tu es nulle de ne pas être bienveillante avec toi même"! Je pense que je devrais en rire mais j'ai encore du mal.

oui tu devrais carrément en rire !

ça ferait un bon spectacle comique d'ailleurs !

je pense que ton mode d'éducation (si je me souviens bien)  n'est pas étranger à tout cela

 

c'est là où les valeurs peuvent vraiment être très très utiles

la plupart d'entre nous ont comme valeur la connexion à l'autre, l'amitié, l'amour, la bienveillance

il est alors un ACTE engagé quotidien  que de se donner à soi-même ce que l'on donne naturellement aux autres : de l'amour, de l'amitié, de la bienveillance et se connecter à soi-même

en faisant cela, on nourrit nos propres valeurs

en agissant en tant qu'être aimant et bienveillant, nous voilà profondément  "nous-même"

alors cet amour doit aussi se diriger vers nous

 

le genre d'expérience raconté par Orange et  Lorraine, voilà ce que nous pouvons faire tous les jours pour nourrir  nos valeurs

 

cerise sur le gateau :     il est beaucoup plus facile d'être ami avec soi quand on agit vers ses valeurs

et pourtant il faut être ami avec soi  aussi dans la souffrance, aussi quand c'est dur, et ceci est très important

mais quand on dirige sa vie vers ses valeurs, cela est des millions de fois plus facile que de se donner à soi-même cet amour et cette amitié

 

d'ailleurs je suis presque persuadée que la perte d'amitié avec soi-même vient du fait qu'on ne "vit" pas ses valeurs profondes et réelles

 

 

bref    tout un programme

 

ce matin, je me suis fait l'amitié à moi-même  de me connecter malgré une grosse "fuite" émotionnelle

je l'ai fait sur le fil " pratique de l'EME-Zen en ligne"

 

en fait j'étais comme un ado bougon, qui ne va pas bien et pas dire pourquoi....

mais j'ai insisté auprès de moi-même , pour me connecter à moi-même  (et non je suis pas folle  laugh)

et finalement tout est sorti très vite

 

je m'aperçois que c 'est le même processus avec mes patients,  c'est en forçant leur barrage "anti-connexion"  et en leur proposant de se connecter à moi  qu'ils arrivent enfin à faire de la place à la souffrance et arrêter de lutter

 

comme quoi la connexion est essentielle

 

 

merci pour tous ces partages

Oulala Fred tu vas te faire des noeuds au cerveau mdr cheekyRespire et laisse tes pensées s'envoler smiley

 

Forte de ce constat d'hier d'être pleine de colère de stress, j'ai fait une pause de 2-3 mn ce matin  au boulot ... aux toilettes ! Je me suis dis " douceur douceur douceur " tout en respirant assez fort  et je crois que j'ai souri...Et j'ai visualisé une couleur, pendant quelques secondes ..C'est le bleu qui est venu

C'était avant un entretien avec un gars coriace avec lequel j'ai laissé beaucoup d'énergie la semaine dernière! Y a eu plein de gars coriaces la semaine passée et aujourd'hui je voulais démarrer la semaine calmement et sereinement ! J'ai demandé à ma collègue de faire l'entretien avec moi et de le démarrer....J'ai réussi à rester calme malgré les tentatives de mauvaise foi du gars en question et je crois que ma voix était teintée de gentillesse quand je lui ai parlé...Là, j'ai pensé à toi Orange en me disant que "oui, ce qu'on peut donner à l'intérieur (donc de la douceur) on peut le donner à l'extérieur". L'entretien s'est bien passé et moi j'étais zen après.

 

J'ai fait une séance de rpc d'une dizaine de minutes après le repas de midi, pour lâcher toutes les pensées qui s'enchaînent ,  assise sans bouger pour bien me connecter à moi....Respirer et ne pas m'accrocher aux pensées...Comme toi Isa  j'ai aussi du me forcer un peu..Pauser, se poser demande souvent  un effort . Et c'ets vrai que c'est essentiel.  Et c'est après ce moment entre "moi et moi" , que  c'était décidé que je consacrerai une grosse partie de l'après midi  à préparer mon dossier de formation, seule dans mon bureau loin des sollicitation continuelles !  M'apporter de l'attention, me faire passer avant les Autres ! Na!

 

 

Cet aspect de "se donner de l'amitié", en particulier quand les séances sont pratiquées très régulièrement et sur un temps long équivaut aussi pour moi à nourrir son estime de soi, se persuader de sa propre valeur, sortir des perceptions négatives erronées que nous avons  de nous mêmes et par là même "réparer" ce qui n' a pas toujours été suffisamment donné dans l'enfance....Y a des personnes qui n'ont pas besoin de faire des exercices de ce type dans leur vie ou alors très ponctuellement car elles s'accordent naturellement sans même en avoir conscience "depuis toujours" de l'attention et de la bienveillance.

Alors ce matin , je me suis bien réveillée avec moi même, en forme, avec une envie très forte de boire mon café .

Ce matin ressenti de café plaisir, de café cadeau à moi même

Tranquille,  pas de radio, assise bien droite (c'est important pour moi pour prendre la température de mon  intériorité)  sur ma chaise dans la cuisine...

Moment de pur bonheur en pleine conscience  pendant quelques petites minutes: la tasse chaude tenue de mes deux mains, les réchauffant , à boire très lentement, laisser s'écouler le liquide dans ma gorge , à en apprécier le goût (je l'ai encore en mémoire à cette heure ci) , à respirer en pc  entre chaque gorgée

 

J'ai même ouvert mon yaourt petit dej...Et bien, non, pas faim après deux cuillérées, j'ai laissé tomber et l'ai re mis au frigo

chouette, moi ce matin ça m'a pris un effort, déjà de prendre conscience que je me faisais "la gueule" à moi-même  et que je n'étais pas du tout amie

en ouvrant les volets, j'ai essayé fugacement de diriger vers moi un sentiment sympathique,  cela a été fugace, mais cela m'a permis, ensuite,  d'ouvrir une fenêtre intérieure

pendant que j'attendais que le bus scolaire vienne cueillir ma fille,  j'ai pu pratiquer de l'acceptation émotionnelle sur un sentiment douloureux qui me travaille en ce moment (et régulièrement)

cela m'a permis ainsi de sortir de la "lutte" à la première heure

Alors aujourd'hui je ne travaille pas (Ouf! ) , du temps pour moi, sans sollicitations professionnelles  tout azimut qui actuellement me sont difficiles à supporter

 

Au lever, pensée hameçon qui m'avait déjà réveillée la nuit (suite à réunion institutionnele de  hier que j'ai animée)...Affreuse elle est collée avec de la super glu dans mon cerveau et m'encombre totalement, comme s'il n'y avait que ce ressenti là au monde et que plus rien d'autre n'existait ....Horrible et je ne me supporte pas. Amitié envers moi = 0

Comme hier, café , assise, j'accueille ce que je ressens ...

Je je me trouve nulle...J'observe mon intériorité assez longuement, j'approfondis, j'identifie culpabilité et non acceptation de l'imperfection (je me suis jugée maladroite  dans un acte et une parole envers des collègues) avec en arrière fond je le perçois bien, la peur de décevoir, et d'être considérée comme "non aimable" (vieux restes, pas encore réglés, de ressentis d'attitudes parentales qui de temps en temps refont surface).

Quand c'est comme ça, et que j'ai le temps comme ce matin,  je prends un livre pour m'aider à mieux appréhender ce que je ressens, mieux comprendre , relativiser (en ayant d'autres explicaions que mes pensées souvent erronées quand elles me concernent)  et mettre de la distance....Ce matin c'est "le piège du bonheur" ...

J'ai fermé les yeux et en respirant en pc je me suis répétée plusieurs fois d'affilée très doucement et gentiment " pas besoin d'être parfaite pour être valable " .

Mais le corps restait crispé et en pleine consciecne toujours j'ai été m'allonger sur le tapis pour 10mn de mouvemetns d'ouverture (j'évoquerai sur d'autres fils)

Et dans la matinée, je me suis fait deux plats rien que pour moi (mes chéris n'aiment pas et j'en fais peu souvent ) en cuisinant le plus possible en pc et je me suis adoucie, mes pensées hameçons aussi s'effilochant et s'éloignant dans le même temps  .

Ce moment de cuisine réconfort m'a aidé à redevenir plus copine avec moi même.

 

Et  j'ai parcouru le livre de Russ Harris . J'ia fait un point sur moi, ma vie Un de ces jours j'irai poster sur le fil "valeurs".

J'ai aussi pu  faitre le point sur toutes les très nombreuses choses effectuées efficacement hier, pour relativiser encore plus .....

 

Ma fille va rentrer et je vais passer du temps avec elle. Ca va, je ne suis plus crispée, plus apaisée. Toi aussi j'espère Isabelle que ta journée se sera déroulée en bonne entente avec toi même smileyBienvenue Jazzly sur ce fil et à bientôt, peut être, de te lire

Quel joli fil, merci à vous de partager vos expériences. J'ai encore beaucoup de chemin à parcourir pour la bienveillance envers moi-même. 

Lorraine tes témoignages de ressentis sont très parlant pour moi, c'est chouette de te lire.

De mon côté je lutte encore, je déteste me sentir submergées par mes émotions, je dois encore apprendre à leur laisser une place. Quand je suis en colère... je suis en colère d'être en colère... quand je suis anxieuse, je me trouve lamentable d'être anxieuse pour des broutilles. Je donne toute la place à la raison...

"Raisonnablement" il n'y a pas à être anxieuse/en colère/stressée/... pour si peu, donc ça m'énerve d'être "mettez ici n'importe quelle émotion que vous auriez tendance à juger comme étant négative"...

Bref je lutte contre mes émotions comme si elles n'avaient pas le droit de cité, et ça me fatigue ; c'est d'autant plus fort quand j'ai beaucoup d'obligations ou de pressions sociales/professionnelles; parce que je lutte encore plus en me disant que je n'ai pas de temps à perdre avec mes émotions encombrantes... c'est exténuant.

J'essaierai de me rappeler ce fil la prochaine fois que je manquerai de bienveillance avec moi-même... ce qui ne devrait pas tarder :p

Jessicapl écrit :

"Raisonnablement" il n'y a pas à être anxieuse/en colère/stressée/... pour si peu, donc ça m'énerve d'être "mettez ici n'importe quelle émotion que vous auriez  tendance à juger comme étant négative"...

Je comprends bien ce que tu veux dire c'est ce que je me disais aussi avant de connaître la pleine conscience et les séances formelles de pleine conscience.

Je te promets que  c'est toujours  pire, car rien n'est accueilli, juste matraqué et rien ne disparaît pour autant , ça fatigue, ça épuise  comme tu l'as écrit .

Si on veut que ça s'apaise , s'atténue voir disparaît il faut accueillir ce qui est ressenti , accueillir avec bienveillance si possible , juste être là à respirer en présence avec soi même (se connecter à soi) , essayer de ne pas s'accrocher à ses pensées jugeantes et dévastatrices. C'est vrai que desfois c'est ardu et il faut du temps (hier matin pour moi cela l'était, ressenti récurrent))

Travailler à l'acceptation émotionnelle, surfer sur ses émotions comme le rappelle Isabelle . Sûr, on en meure pas des émotions.

Y a pas d'autre solution "naturelle",si comme moi tu  ne plus veux plus t'enliser dans la souffrance, car moi je souffre quand je suis encombrée de pensées et je ne veux plus souffrir pour justement des choses irrationnelles (les pensées même dramatiques ne sont pas des faits réellement dramatiques , ce ne sont que des pensées!) . C'est quand j'ai commencé à connaître la paix intérieure que j'ai réalisé combien j'étais en conflit et en souffrance avec moi même

Ce que j'ai constaté c'est que derrière des ressentis de mal être  parfois flous et diffus se cachent des émotions pas toujours faciles à repérer et à identifier .

Et c'est la nature et  la raison (si on y arrive)  de ce qui fait problème, si on les accueille et on les accepte elles aussi,  qui font avancer dans la connaissance de soi et du coup dans un changement possible.

Oui, pour cela il faut s'entraîner , s'entraîner à s'observer et faire très régulièrement , Jon Kabat zin préconise 20 mn tous les jours pendant 2mois. C'est comme cela que j'avais démarré, un peu comme avec un protocole de soin. Ca demande des efforts mais ça vaut le coup. Si c'est difficil seule sans rien, il y a des voix pour t'accompagner : Gérard Apfeldorfer à LC et d'autres sur des CD.

 

 

Aujourd'hui, je me suis levée fourbue ! mais je ne me suis pas flagellée . Ca m'a rappelé ma séance de piscine d'hier soir , qui m'avait fait un bien fou au moral et pour laquelle j'ai retiré quelque fierté de ma capacité à me surpasser! Hier soir j'ai été en bonne entente avec moi même, apaisée . J'avais fini par admettre que "Non, je ne suis pas nulle!" mais juste pas parfaite, simplement humaine quoi!

Aujourd'hui, bien aussi, juste sentiment d'énervement vers 13h 30 et en me connectant à moi même, à me questionner  sur la raison j'ai réalisé que ma nuque, mes épaules étaient très raides (c'est pas toujours certain mais l'arthrite peut en être responsable) ; je n'avais pas ressenti mon corps  avant cette pose entre moi et moi....C'était avant une grande messe à la prefecture pendant laquelle il me fallait aussi parler, alors j'ai pris une aspirine, le but c'était de me sentir mieux, vite. Et ça a marché.

 Oui je vois ce que tu veux dire Isa, cette présence à soi même même quand on est mal , est déjà un cadeau, déjà c'est se reconnaître et  se considérer digne d'intérêt....

Pensées et courage à nous toutes. Bises.

merci de nourrir ce fil

c'est un travail dont je m'aperçois qu'il est essentiel, même si comme beaucoup de contrôleurs émotionnels (ou mangeurs émotionnels) présents sur ces pages,   c'est vraiment aller à l'inverse de ses habitudes premières

justement m'y voilà bien confronter en ce moment, comme si cette problématique  "toquait" à ma porte et qu'il était vraiment temps de passer le cap

cela a commencé avec mon corps, la patience de mon ostéo, sa demande que je suive des cours de Pilates, je dois dire que sans sa bienveillance à lui, jamais je ne l'aurais fait

et maintenant les cours de Pilates sont ce qui illumine ma semaine

pourtant à la base beaucoup de ressentis négatifs sur mon manque de "maitrise" du corps

mais encore la bienveillance et surtout des personnes connaissant bien leur affaire, ce qui s'illuste de progrès très nets

 

bref ce nouveau rapport au corps entamé  m'entraine peu à peu dans un nouveau rapport à moi-même

en ce moment je me réveille tous les matins  "aigrie" contre moi-même,  comme me jugeant responsable, par ma  non-valeur,  de ne pas recevoir en permanence l'amour des autres et surtout sa manifestation

c'est bien sûr qqchse qui vient de loin, une pensée hameçon relativement inconsciente, mais qui vient m'accrocher

pensée que j'ai développée de 9 ans à...... au moins, je ne sais pas... 30 ans (au moins)

surtout à 9-10 ans, quand j'ai été sortie, à la faveur d'un déménagement traumatique,  du bain insouciant et joyeux de l'amitié simple et inconditionnelle   à un environnement froid, sans sourire, sans humour, plein de compétition  (vive les banlieues chics frown)

 

je pense que ce bain froid et glacé du  "non-amour"  va se réactiver encore et encore,  j'apprends maintenant à développer un autre rapport avec, il y a certainement une leçon à prendre derrière tout cela

après tout, ne se plonge-t-on pas de notre propre gré dans une bain glacé après un sauna?

Izabelle écrit :

je pense que ce bain froid et glacé du  "non-amour"  va se réactiver encore et encore,  j'apprends maintenant à développer un autre rapport avec, il y a certainement une leçon à prendre derrière tout cela

après tout, ne se plonge-t-on pas de notre propre gré dans une bain glacé après un sauna?

 

Ah non! pas moi, le bain glacé après le sauna smileycheekycheekywinkwink D'ailleurs je préfère le hammam smiley

 

Je trouve que c'est intéressant pour toi, la remontée et l'expression, juste pour le dire/te le dire à haute voix, de choses difficiles de l'enfance (je lis beaucoup de tes posts et tu ne le fais pas souvent -me semble t-il-  mais peut être de plus en plus) . Nos expériences de traumatismes ont besoin d'être entendues et considérées par autrui en tant que telles (j'ai été une spécialiste de cela, ne particulier sur LC! ). Avant d'être dans la compréhension et la tolérance pour nos parents par exemple , il peut être sain de commencer par crier notre peine et notre colère.

La reconnaissance par autrui, à l'âge adulte,  de notre état de "victime"  nous met du baume au coeur, ce souci de nous qu'on a peut être jamais eu. Puis, petit à petit, plus  nous pouvons passer à autre chose et continuer notre chemin de croissance

Oui,  la bienveillance prodiguée par d'autres peut faire des miracles. Peut être aussi et tu peux t'en féliciter, as tu su voir et recevoir celle de tes "soigneurs". A des périodes de notre vie, on ne voit et veut rien de l'attention des autres, pas en capacité ou volonté de sortir de notre souffrance ou de nos croyances érronées.

Bravo pour ce nouveau rapport à ton corps, de tes progrès; c'est vrai que nous sommes notre corps mais avons tellement appris à mentaliser et donc à le zapper

Concernant le non amour : cela ne peut être que du ressenti, une pensée et donc pas la réalité. Tu le sais bien,....Après comme dirait l'autre en amour il n'y a que des preuves..Et chacun le prouve comme il le peut.

Mon chéri c'est beaucoup en s'occupant naturellement et sans jamais râler de mon bien être matériel (ma voiture, le poêle, mon ordi etc...)qu'il me montre son amour. Desfois j'aimerai plus de manifestations verbales ou gestuelles..C'est pas son fort....C'est tout. Nul n'est parfait. Nous non plus, je pense qu'il aimerait que je sois plus mince, plus rangée, moins indépendante...Il m'accepte bien aussi comme je suis.

Ma  mère a eu des comportement assez excécrables à mon encontre pendant plus de 40 ans mais toujours, depuis toujours,  à écrire "je t'aime" dans ses quelques mots de  cartes d'anniversaire. Cela m'est apparu il y a quelques mois. Et là aussi je me suis dit, on fait tous comme on peut...

 

Et notre valeur c'est fondamental que nous la recherchions et la trouvions en nous même. Au final, nous sommes seuls. Et ça peut être assomant pour les autres si nous leur apparaissons trop dans le besoin d'eux.

Continue à te nourrir de la bienveillance qui t'es donnée , fait le point sur toutes tes qualités et capacités, (à force de preuves et qu'on nous le dise on est quand même obligés de les admettre.), pour de plus en plus prendre confiance en toi.

Voilà ce long post pour toi Isa. Toi qui en fait  tellement, des beaux, des longs, des sensés pour nous tous.

J'ai laissé parler mon expérience, mon intuition. Dans mes propos qui ne se veulent qu'aidants, prends ce qui te convient, laisse le reste. Bises.