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Se lier d'amitié avec soi-même

Linecoaching au quotidien Pratiquer la Pleine Conscience au Quotidien
Animatrice forum En or (1004) Très actif (30)
20 nov 2015 à 08h

Je sais que beaucoup d'entre nous, surtout au début, nous avons du mal avec la bienveillance envers soi

nous avons tendance à être très bienveillants avec les autres, et avec nous : impitoyable

ceci dans le but de nous  "booster"  soit-disant, mais cela crée des dommages collatéraux assez importants

 

j'ai pensé à ce fil  comme une sorte d'exercice quotidient à entrer en amitié avec soi-même

il y a peut-être des séances de pleine conscience là-dessus qui existent, mais de mon côté je l'imagine  comme  simplement quelques minutes de pleine conscience pendant lesquels nous pouvons nous centrer sur l'expression d'une amitié  inconditionnelle envers nous même, tel que nous sommes et sans vouloir se changer,  soi-même en tant qu'expression de la vie dans le moment présent

ça vous tente?

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117 commentaires

Merci pour la création de ce fil Izabelle et surtout merci à chacune d'entre vous de l'alimenter avec autant de sincérité. Je le trouve d'une très grande richesse et très authentique. J'ai lu chacune de vos interventions avec beaucoup d'attentions et chacune d'entre elles m'a apporté quelque chose.

Je ne me sens pas encore prête pour le moment pour "ça" mais je sais que cela va rester dans un coin de ma tête et que l'idée va faire son chemin avant de la vivre pleinement. Alors, je viendrai le partager avec vous.

J'avais juste besoin d'exprimer ma reconnaissance et ma gratitude envers vous.

Dur, dur... J'aimerai réussir à être un parent aimant pour la petite fille qui est en moi. Un parent comme j'aurai aimé que les miens soient pour moi mais c'est difficile... Je me rends compte aussi que je ne montre pas assez non plus aux gens que j'aime que je les aime. Avec mon bébé c'est facile, j'ai toujours envie de lui faire des bisous mais avec les plus grands il faut trouver un autre moyen. Ce qui est difficile aussi c'est qu'après une journée de classe éprouvante: j'ai 30 élèves de moyenne section très bruyants et très accaparants, j'ai envie de calme et de repos et pas du tout envie de rembrayer avec les demandes de mes enfants... Je dévie du sujet. Mais tout ça pour dire qu'il n'y a pas qu'avec moi même que j'ai du mal à montrer mon amour.

Merci Lorraine pour ce témoignage. Je me permet d'en prendre à mon avantage si tu le permets.

J'en suis venu, pour ma part, à mettre en pratique : je n'aime plus, donc plus d'attentes, de creux à l'estomac à épier le moindre gestes d'attention envers moi, pensés et fait rien que pour moi. En somme, si je ne me laisse plus aller à aimer, plus de souffrance.

Et notre valeur c'est fondamental que nous la recherchions et la trouvions en nous même. Au final, nous sommes seuls. Et ça peut être assomant pour les autres si nous leur apparaissons trop dans le besoin d'eux.

C'est tellement vrai, mais hélas, je crois y avoir renoncé. Pourtant j'étais sûre y avoir adhéré suite à mon travail psy qui a duré 4 ans. Mais l'inconscient à une force hors du commun quand il cherche à nous protéger.

Depuis que je suis sur LC, je me suis exercée à l'acceptation, à changer ce qui peut l'être. Et je crois que dans mon acceptation, il y a mon amour désert. Parce que c'est comme ça, Que je me suis construite avec des manques fondamentaux de protection, de présence, de liens véritables. Peut être parce que mes parents n'en n'ont pas eu eux aussi pour en donner ensuite.

Dans mes phases de grands vides émotionnels où je me sens seule, donc en danger, je recherche de partout à adopter un nouveau chien. Pas un caniche évidemment. J'ai déjà 2 chiens, totalisant 90kg de muscles avec des gueules pleine de dents. Cette urgence d'avoir un autre chien, c'est de faire partie d'une meute. C'est avoir une protection indéfectible, une famille originelle et animale qui vous lie les uns aux autres. Quand je m'en rends compte, le besoin cesse. Un court soulagement s'ensuit, mais le vide reste.

Concernant le non amour : cela ne peut être que du ressenti, une pensée et donc pas la réalité.

Tu es d'une grande sagesse Lorraine. Et si je suis dans ce ressenti, c'est que je n'en ai pas assez eu, que je n'en ai pas assez aujourd'hui. Un peu comme une EME, mais là une envie émotionnelle d'amour. Une sorte de boulimie, j'en voudrai encore et encore, car trop fugace quand il est là.

Et j'ai découvert aussi l'effet inverse. Quand mes phases de grands vides émotionnels s'arrêtent, que je me dis ou la la faut sortir ma fille et voir du monde, quand je vais "dans le monde", j'ai une sorte de lâcher de barrage d'émotions.

Le fait de ne pas avoir reçu de gestes ou de signes d'amour, m'a empêché de donner celui que j'avais, comme un échange, je me retrouve à donner à tout va, dés que je sens le moindre intêret pour ma personne. un exces que je reconnais, et donc que je vis avec modération maintenant.

Il parait que dans  " l'autre ", nous trouvons tout simplement un miroir qui reflète notre propre amour et valeurs, nous le renvoyant donc à nous même. Le hic, c'est quand nous ne nous refletons plus dans " l'autre ".

Alors oui, l'amour dont j'ai besoin est en moi. Mais à l'intérieur de moi il ne s'exprime pas. Sans expression, il ne se nourrit pas, il n'existe pas.

Voilà, Merci Lorraine et Izabelle.

J'espère ne pas m'être trop embrouillée les pinceaux, et que vous avez réussi à me comprendre.

Ce matin, comme tous les derniers matins, petite question au lever à moi même , de comment je me sens...

Le mental ça va, le corps, bof bien endolori mais je suis contente depuis quelques mois, il n'y a plus de poussées articulaires extrêment douloureuses . Non, que quelques raideurs et tensions musculaires...

Alors, ce matin l'amitié (ou le respect ou la bienveillance ou la considération auchoix) que je me donne à moi même c'est de mettre mon corps en mouvement tranquillement dans ma sacro sainte cuisine! Tout doux, la tête qui remue, les bras qui s'ouvrent les épaules qui plient vers la bas...

J'ai remercié la vie (et moi meme) de maintenant accepter ce corps rouillé aux  articulations malades . J'ai remercié de ne plus faire (pour vu que ça dure, et je m'en donne un peu les moyens)  de poussées ou crises très  douloureuses et handicapantes.

Je constate aussi que des vagues situations de boulot traînaillent dans mon cerveau, Hop hop, allez, c'est le week end , vous reviendrez lundi, je souffle dessus pour qu'elles s'envolent......

 

 

Super génial si mes posts vous servent. Merci à vous. Cela va m'encourager à continuer, à donner des détails, à nourrir ceux des autres, les vôtres.....

Il parait que dans  " l'autre ", nous trouvons tout simplement un miroir qui reflète notre propre amour et valeurs, nous le renvoyant donc à nous même. Le hic, c'est quand nous ne nous refletons plus dans " l'autre " écris tu Redgine.

Oui, peut être, parfois ou "et aussi" mais pas que...

Moi j'ai plutôt envie de dire que nous sommes UN, que cet UN il nous faut le découvrir, l'apprivoiser, l'expérimenter, l'apprécier....Nous donner de l'amitié A NOUS MÊMES et plus nous serons amies avec nous même et plus nous pourrons l'être avec les autres ! (non, FRED tu ne dévies pas de sujet)  Etre ami avec l'aute ce n'est pas TOUT donner de nous , y compris ce qui nous est même pas demandé (j'étais une spécialiste de cela)

Donc, apprentissages à mettre en oeuvre à l'âge adulte si notre identité et notre amour de nous même sont bancals car pas assez consolidés à l'enfance  (ce qu' est le cas chez moi aussi, un peu de bon dans mon enfance  mais  aussi pas mal de toxicité parentale, de rejet,  peu d'empathie, de soutien) .

Et pendant longtemps, (je repense à ton dernier post Isa)  je me suis trouvée sans valeur, pensant que le comportement excécrable de ma mère à mon égard était lié au mien de comportement...Pas du tout, il y a des personnes qui ont du mal à aimer (comme nous aimerions être aimés en tous les cas)  et nous pourrions nous mettre sur la tête que cela ne changerait rien dans leur comportement  à notre égard. C'est leur propre histoire et personnalité qui les rend ainsi.

Et cela illustre bien aussi comment nous sommes bien séparés les uns des autres physiquement c'est un fait mais symboliquement aussi. Et nous ne devons pas, sous peine de devenir invivable et  malheureux  obliger l'autre à devenir comme nous le souhaiterions.

Pour en revenir à l' apprentissage de Soi mentionné plus haut : il  demande des efforts, parfois beaucoup,  du temps , des recherches, cela se compte parfois en années..Moi, je suis en  route depuis mes 20 ans.....J'avance pas à pas. Et c'est aussi en cela que je trouve que la vie vaut le coup d'être vécue. Rien n'est figé, tout peut changer se transformer.....

Après c'est une question de choix., que l'on fait ou pas. Il y a toujours de bonnes raisons , comme d'avoir une vie hyper remplie par exemple, de ne pas mettre en place des jalons de changement. Etre amie avec soi , ou tenter de le devenir, c'est commencer par s'accorder du temps à ses priorités. Vouloir apprendre à s'aimer (ou se supporter ou s'accorder de la valeur...) ou encore de faire un point en profondeur sur ce qu'on attend de notre vie peut en être une de priorité. Question de choix.

 

Sur le forum juste au dessus "surmonter les difficultés du quotidien" dans le fil "Trois choses négatives" il y a le post  du jour de Tinkerbell et le mien en retour..........Ca a à voir avec ce fil çi.....

eh ben les filles, sur ce fil   ça vole haut !!

merci Lorraine pour ton message, j'apprécie ta bienveillance à sa juste valeur  wink

le non-amour ne sera en effet jamais la "réalité", mais c'est une expérience que l'on fait souvent en ce bas monde

pour ma part, je peux faire l'expérience de cette chose là avec un "rien"  et aussi au niveau collectif

je suis très sensible à cette expérience là, et la vivre en pleine conscience produit cependant toujours une libération

 

je pense que l'extérieur ou les circonstances n'ont pas grand chose à y voir, vu de l'extérieur je suis qq'un qui reçoit beaucoup d'amour, y compris une personne qui me dit qu'elle m'aime et que je suis extraordinaire au moins 10 fois par jour  (non pas mon homme, mais ma fille, pré-ado, si, si..)  et mon homme qui me couvre de bisous du matin au soir

des parents qui ont toujours été aimants et pas mals de bons amis, voire très bons (mais qui sont loin, bien sûr cela serait trop facile sinon...  non j'en ai qq uns de supers qui sont proches)

cela ne m'empêche pas de saisir ni'mporte quelle perche  (ou plutôt hameçon) pour faire l'expérience du non-amour

je pense que je suis simplement cablée comme ça, mais le joli côté de la médaille c'est ce que je ressens quand je fais l'expérience inverse

 

 

en tous cas je suis bien contente de pouvoir me sentir créatrice de cette envie de diriger vers soi de l'amour ou de l'amitié (c'est quand même plus ou moins la même chose pour moi)

je me sens de plus en plus présente à moi-même et ça c'est l'acte engagé le plus fort que je puisse faire en ce sens

je constate tout de même en effet que c'est là encore  (comme la cuisine) une réparation

j'ai toujours  "embêté" mes parents avec mon hypersensibilité et mes problèmes existentiels, ma mère m'envoyait gentiment sur les roses, genre  "pas le temps", impuissante, et mon père me faisait comprendre qu'il fallait devenir un grand sage bouddhiste ou un truc dans le genre

et j'ai même embêté mes psys, à une époque  (genre vous m'énervez avec vos problèmes existentiels)

sauf une qui était la seule qui était bien (mais elle a du partir)

bref cette présence à moi-même, c'est ce que j'offre aussi à ma fille parce que j'aurais tellement aimé la recevoir,  eh bien depuis peu j'essaie de l'exercer sur moi

il est clair que ça s'exerce car cela ne vient pas naturellement, mais ça progresse

ça fait un moment que je ne peux plus me connecter , et là, je trouve ce fil super!

merci!

Oh je n'avais pas vu ce forum, oh comme il me parle.

Tu es bien placé pour savoir, Izabelle, que cette bienveillance dirigée vers moi meme est trés difficile, j'ai du mal à la mettre en place.  J'ai passé tellement d'années à me detester, à me brimer moi même que tout d'un coup devoir etre gentille et ne pas me juger, et bien ça me destabilise.

Merci pour cette merveilleuse idée.

Je suis plus que partante!!! Alors je me joins a vous.

Jazlyne

[quote=Jazlyneloseweight]

Tu es bien placé pour savoir, Izabelle, que cette bienveillance dirigée vers moi meme est trés difficile, j'ai du mal à la mettre en place.  J'ai passé tellement d'années à me detester, à me brimer moi même que tout d'un coup devoir etre gentille et ne pas me juger, et bien ça me destabilise.

[/quote]

tu as parfaitement résumé la situation de beaucoup d'entre nous

 

ce matin j'ai beaucoup beaucoup de mal

donc je reste présente à moi-même mais je n'arrive pas réellement à me donner de l'amitié ce matin, car je suis certainement encore trop en lutte contre un ressenti

par contre cette présence à moi-même, c'est une forme d'amitié que je perçois, de loin, dans le brouillard et qui est un appui indéniable

 

 

[quote=lorraine]

Ce moment de cuisine réconfort m'a aidé à redevenir plus copine avec moi même.

[/quote]

moi aussi, cela fait partie de mes "actes" engagés  que de cuisiner des légumes tous les soirs

je raffolle littéralement des légumes cuisinés le soir, je me demande si c'est parce que ça pesait "tant" à ma mère de les faire qu'aujourd'hui me les faire à moi-même (entre parenthèses des millions de fois  mieux qu'elle car cela n'était pas très bon), ce n'est pas une sorte de réparation

en tous cas cuisiner pour soi est véritablement un acte engagé au service de la valeur  "amitié avec soi-même"

 

 

[quote=jessica.pl]

De mon côté je lutte encore, je déteste me sentir submergées par mes émotions, je dois encore apprendre à leur laisser une place. Quand je suis en colère... je suis en colère d'être en colère... quand je suis anxieuse, je me trouve lamentable d'être anxieuse pour des broutilles. Je donne toute la place à la raison...

"Raisonnablement" il n'y a pas à être anxieuse/en colère/stressée/... pour si peu, donc ça m'énerve d'être "mettez ici n'importe quelle émotion que vous auriez tendance à juger comme étant négative"...

Bref je lutte contre mes émotions comme si elles n'avaient pas le droit de cité, et ça me fatigue ; c'est d'autant plus fort quand j'ai beaucoup d'obligations ou de pressions sociales/professionnelles; parce que je lutte encore plus en me disant que je n'ai pas de temps à perdre avec mes émotions encombrantes... c'est exténuant.

[/quote]

je ne sais pas si tu connais la métaphore du surf, que j'ai cité ici et là, mais l'alternative à   "lutter"  et  "se laisser submerger" existe : il s'agit de surfer

surfer sur ses émotions, c'est utiliser leur force, cela suppose bien sûr l'acceptation émotionnelle

et aussi un apprentissage, l'observation, essentielle, la pratique, indispensable

d'y aller progressivement aussi

 

je pense que tu as très bien observé les mouvements de ton esprit, qui préférerait éradiquer les tempêtes émotionnelles, afin que tout soit plus simple et plus lisse,  seulement cela n'est pas possible (et comme il ne le sait pas, heureusement que cela n'est pas possible)

les émotions ne fonctionnent pas à la "raison"  cependant elles ont du sens et leur propre logique, très différente de nos  "idées"

c'est pourquoi se recentrer sur le corps est fondamentalement la bonne approche  pour accepter ses émotions

parce que le cerveau, lui, ne va pas arrêter de mouliner pour contrôler tout ce qu'il peut,  oui c'est son job, et il le fait bien

mais ton attention, tu peux la centrer sur le présent, et notamment sur ton corps

pour cela il faut s'entraîner

 

alors bon entrainement !!

La bienveillance envers moi même j'avais réussi à m'en donner au bout de quelques mois de linecoaching donc début 2012 avec les exercices de rpc .

Je me suis servi, des mots, de la douceur, de la voix émanant des thérapeutes que j'écoutais pendant les séances  comme si j'injectais le médicament de la bienveillance (ou je peux dire aussi  de la compassion ou de la gentillesse ou de l'amour) à l'enfant meurtri au fond de moi (c'était tellement fort comme impression que je le ressentais physiquement).

J'apprenais petit à petit à ne plus douter de ma valeur, à ne plus me juger , à devenir amie avec moi. Concrètement, ça se traduit en ressassements qui disparaissent, en pensées stériles et méchantes à mon encontre que je n'entendais plus (avant LC c'était continuel , voix off sur un ton fort) , à des choses que je décrétais imparfaites que je pouvais faire ou dire mais qui ne m'affectaient plus. Avec un énorme sentiment de paix intérieure.

J'ai fait pendant deux ans des séances de rpc avec ou sans support audio quotidiennes d'une moyenne de  20  mn. La bienveillance envers moi même est devenue naturelle...

Je vais bien et petit à petit comme tout, les vieilles habitudes s'installent et je fais beaucoup moins de séances formelles de  rpc

 

 

Et là tout dernièrement, depuis un mois,  mon mental se fige à nouveau, prend toute la place, je me juge et me juge de me juger (comme toi Fred comme je l'ai lu dans tes posts) , je m'insuporte et me vois comme incompétente..Je ne m'en rends pas compte tout de suite, puis accueille quand même ces ressentis, et la souffrance psychique s'installe, et mes articulations qui me refont à nouveau terriblement mal...Pfffffffffffff....

Et il y a deux jours à lire ce fil que tu as démarré Isa, ça se confirme dans mon esprit je ne suis plus très amie avec moi même...

Alors ce matin, à 9h dans la cuisine avec mon café, je me redresse sur ma chaise, je sens le soleil à travers la porte fenêtre qui me chauffe la tempe droite...Ca me fait un bien fou...Là, je réalise mon besoin de chaleur humaine, d'empathie , je fais descendre mentalement le soleil dans mon ventre, c'est bon c'est chaud, ça fond, et les larmes coulent de mes yeux...

Je reste près de 15 minutes assise ainsi à pleurer en silence. J'identifie nettement de la colère en moi, plein , colère envers moi même , colère envers autrui ....Colère qui lorsqu'elle est distillée en soi et hors de soi empêche à "l'amour" de passer vraiment et compliquent les relations avec soi même et les autres. (colère liée à des violences professionnelles vécues, auxquelles font écho les attentats, qui du coup rendent irritables et les proches en prennent pour leur grade...)

En m'accordant ce temps, en repérant cette colère et en l'acceptant pour ce qu'elle est je suis re rentrée en amitié avec moi même ...J'ai consacré la matinée à la colère et donc à la souffrance qui m'habitent en ce moment ..J'ai pris un bain chaud, j'ai alterné rpc et lecture du livre "la colère" de Tchich Nhat Hahn.                       .

Superbe livre qui porte sur la colère et sa transformation en compassion, amour envers soi et les autres (son amoureux, ses parents, ses enfants par exemple) . La thèse de l'auteur étant que soi et l'autre sont complètement intriqués. Les autres "profitent" de toutes nos émotions qu'elles soient positives ou négatives .Ce livre m'avait déjà bien aidée quand je me suis lancée dans la réconciliation avec ma mère en 2013.

Je sais par expérience que ce sont les séances quotidiennes de respiration en pleine conscience qui aident à s'apaiser, à devenir plus sereine avec soi. Demain je recommence, en me questionnant sur  mes émotions et le regard (amical ? smiley) que je pose sur moi à ce moment là, si c'est difficile je tenterai l'exercice proposé par Steph .

Voilà pour mon témoignage, merci de tout coeur  des vôtres sur ce fil et ailleurs.

Bonne fin de dimanche à tous.

Quel beau témoignage Lorraine, j'étais émue en t'imaginant traverser ces différents états. Merci pour ce partage et bonnes retrouvailles avec toi