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Vous avez une EME venez partager

L’alimentation émotionnelle Les envies de manger émotionnelles
04 déc 2012 à 16h

je voulais créer un petit coin tranquile ou nous pourrions nous retrouver quand une EME nous summerge!!

Je me sent si seule quand cela m'arrive et ça ne fait qu'accroitre la chose.

Je vous attend !!

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962 commentaires

c'est vrai que la prise de conscience est fondamentale

si je peux vous apporter mon expérience, j'ai remarqué une grande différence pour les ressentis liés à des pensées, des histoires,des jugements, des souvenirs    et les émotions comme la colère, la peur, l'angoisse, etc....   qui ne sont pas vraiment liés à des pensées mais avec des sensations physiques intenses

pour les premiers, notamment, ces ressentis tels que le rejet, l'abandon, l'échec, etc....   cela m'a posé plus longtemps problème (comprendre : donner des EME)  parce que déjà c'était beaucoup plus dur à identifier

d'où l'intérêt d'écrire, en effet, pour faire remonter tout cela à la conscience

d'tre bienveillant en effet pour pouvoir voir cela en face

et ensuite, il faut pouvoir les tolérer, les supporter....   et pour ça, à mon sens il faut pouvoir les cerner, prendre un léger recul en se rendant compte que ce ne sont des histoires connues qui reviennent régulièrement, par exemple : l'histoire de la fille rejetée, ou l'histoire de "la pas assez belle", ou encore l'histoire de la "laissé-pour-compte"

toutes ces histoires, finalement du passé, viennent nous pourrir le présent parce qu'un truc, dans le présent, nous réveille tout ceci, une histoire connue, et c'est parfois intolérable

une fois que l'on s'en rend compte, on arrive plus à supporter la chose en question, dans le présent (genre mon mec est sur son ordi au lieu d'etre avec moi)  ok c'est pas sympa, mais si l'histoire de la fille "abandonnée" se réactive, je le ressens et je m'en rends compte, et je ne rentre pas dans le truc

bref je ne sais pas si je suis claire mais j'espère que ça pourra vous aider

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sinon je n'ai pas eu d'EME aujourd'hui, désolé pour l'intitulé du post, mais en tous cas la dernière en date c'était je pense il y a quelque jours, simplement j'étais crevée physiquement (eh oui ça me provoque des EME, ça aussi, comme le mal de tete, le mal de ventre ou tout autre inconfort)

en fait je m'en suis rendue compte et j'ai réussi donc à ne pas confondre cette EME avec de la faim, donc finalement je n'ai pas mangé, j'ai dormi!

Izabelle,je n'avais pas vu ton témoignage. Merci aussi pour ce coup de pouce. Je note tout ça dans un coin de ma tête..

 

Bonjour à tous,

 

On dirait bien qu'il y a une épidémie d'EME en ce moment !!

 

@ Mag13

Tu dis : Mais je me sens comme paralysée par un changement : d'un côté j'ai envie de tout plaquer, quitter le job que je n'aime pas, voir quitter le pays, mon mec... tout, je crois que j'imagine que ça me soulagerait, que j'aurais enfin l'impression de respirer et d'être libérée, tout en sachant que ce n'est nullement une solution, mais juste une fuite en avant. De l'autre côté, impossible de bouger, d'essayer de changer certaines choses, ça me semble tellement insurmontable que....je mange pour ne plus y penser!

Parfois, pas besoin de changements radicaux. De simples ajustements peuvent améliorer la situation. Pourquoi ne pas changer seulement de boulot (ou certains aspects de ton boulot) dans un premier temps, par exemple ?

 

Tu dis : Mais je reste persuadée qu'on peu en venir à bout. Qu'on peut "changer l'histoire" qu'on se raconte, que finalement, c'est une question de temps et de persévérance.

Bien d'accord avec toi ! Je pense qu'on a tous les outils à disposition ici. Il faut laisser le cerveau faire son petit apprentissage.

 

Tu cites Mulder… Ce me fait rire, c'est ma série préférée. Je suis fan de Dana Scully, pour ma part ! Une grande source d'inspiration pour moi quand j'était ado, ce personnage.

 

@ Bliss : les "rechutes" font partie de l'apprentissage… Bon courage pour retrouver la sérénité !

 

C'est vrai que d'échanger sur ce forum, ça m'aide beaucoup personnellement.

 

Bonnes Fêtes à tous 

Mandala

Bonjour à tous,

je viens également me joindre à vous, me confier et essayer trouver un peu de réconfort en écrivant, au lieu d'en rechercher en mengeant frown.

J'essaye de pratiquer l'EME-zen ,la RPC, mais dur dur en ce moment. Le EME me submergent quotidiennement, et comme je travaille à mi-temps, j'ai la moitié de la semaine libre, je dirais même... vide. Alors ces derniers temps, je dévalise le frigo du matin au soir, et je n'arrive plus à stopper cela !

Je sais que mes EME sont dûes à mes émotions et mes pensées négatives, mon jugement sur moi-même et mes choix de vie que je n'assume et ne vis pas très bien depuis quelques temps. Un peu comme Izabelle, je me raconte des histoires dans lesquelles je me vois ayant raté ma vocation, celle d'aider les autres en bonne sauveuse du monde angle,  et je me retrouve finallement dans un job que je n'aime pas, et loin de la famille et des amis.

Mais je me sens comme paralysée par un changement : d'un côté j'ai envie de tout plaquer, quitter le job que je n'aime pas, voir quitter le pays, mon mec... tout, je crois que j'imagine que ça me soulagerait, que j'aurais enfin l'impression de respirer et d'être libérée, tout en sachant que ce n'est nullement une solution, mais juste une fuite en avant. De l'autre côté, impossible de bouger, d'essayer de changer certaines choses, ça me semble tellement insurmontable que....je mange pour ne plus y penser!

Alors j'enchaine les EME, pas moyen de les stopper. Je rempli le vide laissé par mes regrets.

Je pense qu'on est tous/te passé(e) peut-être par là, chacun(e) à sa façon. Parfois on "tombe" dans nos EME juste pour fuir une réalité qui ne nous convient pas, nous déprime, nous angoisse, parfois parcequ'on s'imagine que le bonheur est ailleurs (ou la vérité, mon cher mulder!!). 

Que dire d'autre, Mamanzap, si ce n'est que je te comprend tellement quand tu dis te sentir si seule quand les EME arrivent.

Mais je reste persuadée qu'on peu en venir à bout. Qu'on peut "changer l'histoire" qu'on se raconte, que finalement, c'est une question de temps et de persévérance.

Merci pour ce forum où l'on peut écrire nos ressentis dans ces moment difficiles, ça soulage déjà d'en parler :)

Bonne continuation à tous et toutes.


Je viens de "chopper" une belle EME de fin de repas, celles difficiles à détecter pour moi.

Matinée d'énervement interne personnel puisque j'ai appris que le jour de noël ou je travailles outre les soins prodigués (ok pour moi) je vais faire du ménage!!!!!!!!!!! ( pas ok pour moi) cette colère m'a dévorée tout le matin.

A midi très très faim, je fais encore quelques courses de noël. je me prends des sushis dont je rafole. A la maison je mange un peu trop vite mes sushis et sans m'en rendre compte j'accompagne mon café de 1 puis 2 puis 3 chocolats.........OUILLLLEE je suis en train de noyer ma colère!

Bon voilà. pas grave, quelques chocolats bien bons dailleurs piqués dans la boîte de mon fils. Je vais respirer, faire tout ce qui me fait du bien et retourner plus tard au travail en espérant que mes mots ne dépasseront pas ma pensée...........

La faim me protège, à moi d'attendre la faim sereinement.

C'est mon tour.. jolie petite EME au boulot.. Aucune raison identifiée.. j'avais juste des M&Ms dans mon tiroir, et c'était impossible de résister. Je ne comprends/réussis pas la RPC, elle ne m'aide pas vraiment. Et mon cerveau s'était mis en standby, pour ne surtout pas écouter mon ventre qui disait "non merci, non merci, non merci".

 

Je ne comprends pas ce qui se passe quand je fais ça. Je suis en pilote automatique, je ne maitrise pas mes gestes, et quand j'entends la petite voix qui dit "stop", il y a une autre petite voix qui dit "j't'emm***!!!!".

Est-ce que vous connaissez ça? Je n'éprouve pas d'émotion particulière, et pourtant, je pars en live. Pourquoi?.. 

Quand je subis ces EME, je me revois adolescente, en train de fouiller les placards de la cuisine, quand ma mère était sortie, pour trouver coute que coute un truc à bouffer. Je me suis trouvée une fois à manger du pâté à la petite cuillère, parce que c'était tout ce qu'il restait. 

Mais aujourd'hui, plus personne ne contrôle ma façon de me nourrir, plus personne ne me dit "attention à tes bourrelets"... mon mari aime mon corps comme il est. Pourquoi ai-je ce besoin de provoquer quelqu'un qui n'existe qu'en moi? Je me rebelle en me faisant du mal. Je sais que j'ai une espèce de coloère contre mes parents, pas tout à fait réglée. Mais j'y travaille... et c'est vraiment désespérant de voir que ce que je ne règle pas dans ma tête ou dans mon coeur me pousse à me faire du mal, en mangeant quand je n'ai pas faim, en dégradant l'image que j'ai de moi.

grrr... ça me remet encore plus en colère!!

 

Bliss, j'espère que ça va aller au boulot et que tu trouveras la bonne attitude.. courage.

ça y est...c'est moi qui me suis faite manger par mes EME du jour et ce n'est pas fini, j'y retourne, rien ne peut m'arrêter; c'est une force intérieure immense qui m'envoie des signaux obsessionnels à répétition: Biscuits, chocolat...chocolat, biscuit, du gras et du croquant; j'y retourne; je ne sais pas lutter

[quote=melodynelson]

ça y est...c'est moi qui me suis faite manger par mes EME du jour et ce n'est pas fini, j'y retourne, rien ne peut m'arrêter; c'est une force intérieure immense qui m'envoie des signaux obsessionnels à répétition: Biscuits, chocolat...chocolat, biscuit, du gras et du croquant; j'y retourne; je ne sais pas lutter

[/quote]

plutôt que de lutter, essaie d'observer

ces envies, cette force intérieure, progresse par vagues, ça monte, ça monte, ça atteint la crête de la vague, et puis ça redescend....

est-ce que tu as commencé à pratiquer la RPC?

comme Izabelle, j'ai compris cela avec LC: ça ne sert à rien de lutter et de contrôler et de se fustiger quand on mange compulsivement.

mais le faire en pleine conscience, accepter ce qui se passe, parce que c'est "moi" qui le fais, et non pas un être extérieur que je dois essayer de commander/gronder/diriger comme un enfant.

"Je" mange, et non pas cet être abject et lamentable qui mérite du mépris. C'est "moi" qui suis en souffrance, qui puise mon réconfort là-dedans, et ce n'est pas "grave". Je peux m'observer, m'écouter, comprendre ce qui me met en souffrance, et trouver l'action ou la parole qui me consolera autrement qu'en mangeant..

 

Courage, on y arrivera!