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Expérimenter la faim

Linecoaching au quotidien Mon vécu du programme
11 Sep 2011 à 15h

Deux jours. Deux jours que je zappe le petit-déjeûner. Ce que je fais sans souci dès lors que je n'ai pas faim devient problématique quand il s'agit d'accepter d'avoir faim.

J'essaye de patienter, de le considérer comme un exercice mais... de vieilles angoisses doivent s'éveiller puisque au repas suivant je ne peux m'empêcher de manger largement au-delà de ma satiété, malgré la collation. Du cup, dîner léger et... réveil affamée )-:

Expérimenter une grande faim ? Déjà la moyenne me met dans une humeur exécrable. Il faudrait que je me fasse ermite, les deux prochains jours ! Dire que j'ai commencé un week-end en croyant que ce serait plus simple à gérer qu'au boulot...

La faim, le jeûne, je connais. J'ai déjà donné. A l'adolescence et plus tard. Mais alors j'étais célibataire. Je me prenais un bon bouquin, et le temps passait. Là, je me vois mal dire à mes loulous "linecoaching me conseille de ne pas manger alors... foutez-moi la paix ! ! " parce que c'est à-peu-près dans cette humeur-là que je vis les choses...

Vous, vous l'avez traversée comment, cette étape-là ?

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96 commentaires

Bravo Gingko de ta progression, et ce en à peine 3 mois !

J'ai vraiment aussi déjà l'impression de mettre de bonnes choses en place. Je suis persuadée que ce programme peut m'aider à me libérer de plus de 30 ans de rapports tordus avec la nourriture (j'en ai 38). Etonnement j'ai aussi le sentiment que je vais y arriver. Car au lieu de devoir travailler sur de nouvelles habitudes à prendre et donc de devoir exercer un nouveau contrôle (simplement différent selon des principes plus ou moins farfelus) sur moi même, il s'agit au contraire de me libérer de ce contrôle arbitraire ! De plus je ne me met pas la pression, j'ai le temps ! Ça fait 30  ans que je galère, je peux bien me donner même deux ou trois ans pour me libérer. Avec un peu de chance j'y parviendrai avant... 

Juste un mot pour dire que je commence cette étape ce matin (après l'avoir reportée de plusieurs jours pour ne pas devoir la vivre le week-end) et que j'ai peur. 


Pas vraiment peur de la faim, puisque j'ai déjà fait un jeûne et que j'ai vu que je pouvais survivre sans me nourrir assez longtemps, mais peur de la faim au travail. 

 

Et puis, en cette saison, on a réunion sur réunion, et puis je ne peux pas manger quand je veux, et puis je n'ai parlé à personne du programme, donc je ne peux pas me comporter de manière trop bizarre, et puis mon imprimante n'a pas voulu imprimer le petit carnet et s'est mise en rade, et puis, et puis...

 

Je file au boulot, sans ma gamelle du déjeuner, j'achèterai un sandwich, j'ai la TROUILLE !

Moi aussi je commence cette étape ce matin... et je suis pas contente ! La faim je pense que j'arrive bien à la sentir, pendant la journée je peux facilement attendre puisqu'un de mes principes enfoncés dans le crane était de ne pas manger entre les repas. Mais chez moi on mange tôt le soir (à 7 heures on avait fini hier soir... et c'est presque tard pour nous les veilles d'école !) et j'ai mangé juste assez je pense. Du coup je me suis couchée (assez tard, entre minuit et 1h ) avec déjà des sensations de faim. 

Aujourd'hui j'ai plein de truc à faire que je refuse de tout laisser en plan (car je suis la reine de la procrastination et donc après une semaine des enfants en vacances, là c'est vraiment l'heure de ranger, nettoyer, repasser etc) et je veux vivre dans une maison agréable. D'un autre côté j'irai bien me recoucher (bah oui, pas assez dormi) et j'ai déjà super faim ! Avec gargouillis, mal à la tête etc. et je baille, et je baille....Et il est à peine 9 heures passé !!

Je n'arrive pas à me décider si je dois manger ou sauter complètement le petit déj... grrr 

Que faire ?

Manger = echec, pas cool

Attendre midi = pas cool non plus...grrr

 

Et chose étrange, en même temps que j'écris le mal de tête se dissipe un peu (était-ce vraiment un symptome de la faim ? Ou de l'angoisse ?) et les gargouillis aussi... bon le vide dans la gorge lui est bien présent...

Un petit café et au boulot, on verra bien...

 

(PS. Oui, j'ai le luxe de pouvoir rester à la maison ... mais du coup je suis drolement face à moi-même.)

 

Haha ! Edit à 12h30 : je n'ai toujours pas mangé... et j'ai largement survécu ! Je n'ai pour ainsi dire plus eu faim. Comme si j'avais passé un cap ou si mon cerveau afin enfin compris que je n'allais pas fléchir et que ce n'étais pas la peine de m'envoyer des signaux (des leures ??). Comme toutes ici je viens de percevoir encore quelque chose de nouveau et c'est incroyable. Encore quelques jours et je pourrais comprendre ce que je perçois !! 

 

Conclusion : midi attendu et dépassé = pas de soucis... à vrai dire j'ai été tellement occupée que je n'y ai presque pas pensé ! 

 

 

Et toi Rikki ? Comment s'est passée cette première journée ? Je comprend ton angoisse de ce matin. D'autant plus qu'en réunion tu ne vas pas dire "heu, désolée j'ai un petit creux, je reviens !"  

Bonjour à toutes,

 

je m'insère sur le fil de discussion ayant fait cette étape! Malgré le fait de l'avoir vécue, je n'arrive pas encore à chaque fois à déterminer si j'ai faim. Je suis encore trèps pris dans le schéma horaire des repas et même en n'ayant aucune contrainte extérieure, j'ai de la peine à sauter un repas mis à part le petit déjeuner. Attendre, j'y arrive bien! Ce que j'arrive aussi mieux, c'est de m'arrêter de manger san prendre automatiquement une entrée, un èplat, du fromage, un dessert et une mignardise! J'arrive à me contenter d'un seul mets en me disant que lorsque la faim reviendra, je prendrai ce que je n'ai pas pris à ce repas.

Bref, j'ai l'impression d'avance lentement, mais bien de réellement avancer et  progresser... On ne corrige pas en quelques semaines des habitudes engrangées pendant des années...

J'ai oublié de dire une chose, contrairement à certaines d'entre vous, j'adore sentir mon ventre vide, c'est un grand confort, st tant que je ne suis pas dans une grande faim ça va, ça me rassure même car je sais que je ne risque pas de prendre du poids

Bonjour je me suis inscrite sur un coup de tete, samedi dernier, car ras le bol d'être grosse, ras le bol de toujours me surveiller et me priver, ras le bol de tout mais surtout hyper découragement apres avoir lu le message de ma diététicienne qui me disait en gros qu'elle ne voyait plus quoi me proposer comme régime alimentaire et me conseillait de consulter un médecin. En fati j'ai suivi le regime duikan pendant un an et demi et j'ai perdu en gros 14 kgs sur les 18 que je devais perdre.j'ai commencé a en avoir ras le bol de manger des protéines et puis des problèmes de fécalomes assez important pour friser l'hospitalisation et se faire engueuler comme une gamine car je ne mangeais pas de fruits et pas assez de légumes, et puis surtout des douleurs que je prenais pour des douleurs dorsales et qui etait en fait mon rein qui sonnait l'alerte.. donc obligée d'arreter cette facon de me nourrir que je ne critique pas plus l'ayant fait en bonne conscience et sachant que les exces de protéines nétaient pas bons. le déces de mon papa est intervenu mi juillet del'année derniere et la tout a commencé a déraper, je me suis mise dans les mains d'une diététicienne qui faisait des miracles sur des collègues (qui navaient pas fait dukan), mais elle ma chargé en féculents, et cela a été néfaste car on sait qu'apres dukan il faut réintroduire doucement les féculents et la je sentais bien que cetait de l'outrance, car je me forcais a manger tout le pain préconisé u petit déjeuner,les 180 grs + 150 grs de féculents au deux repas... ah je me suis régalée en les retrouvant ainsi que les fruits plus le chocolat noir qu'elle m'accordait, et puis apres j'ai dérape, on aurait dit que mon corps se relachait et quémandait tout ce dont je l'avais privé pendant un an et demi. j'ai repris 6 kilos depuis la mi octobre,. bref un total de 10 kilos a reperdre  si je ne veux pas avoir des rotules en plastique qui plus est.

je suis partie en vacances et la je décompresse un max et je suis donc arrivée a  me passer de petit déjeuner puisque le repas du soir avait été plus que généreux, je me suis passée par la force es choses d'un repas du soir car jétais dans l'avion et de ce fait j 'ai pu ressentir ce que c'était la fin car n'ayant pas mangé depuis 12 heures a minuit j'avais tres faim et j'ai donc mangé petitement a 1 heure du matin.malheureusement je ne pense pas qu'vec une vie sociale et familiale on puisse repliquer cette façon de faire. je pense que si l'on mange léger le soir automatiquement on a faim le matin, ce que j'ai expérimenté hier soir, et ce matin vraiement faim, et par contre pour le repas pris a 13 heures pas faim du tout, j'ai mangé par obligation, ne me voyant pa dire a mon compagnon, manges tout seul.

 je retenterai donc l'expérience ce soir ou ca passera mieux,lui meme mangeant plus léger le dimanche soir, n'y pretera pas trop d'attetnion et je  verrais donc comment mon corps ou mon esprit réagiront.

par contre la satitété ??? pas encore trouvé le filon.

moi j'ai beaucoup de mal avec la faim les gargouillis ça va mais plus je ne tiens pas 1h sinon je panique!

je suis en ce moment dans la même phase je viens de terminer l'experimentation de la petite, moyenne et grande faim et passe très prochainement à la prochaine...

Elle m'a permise de faire  une incroyable découverte, "je ne supporte pas d'avoir faim, çà me fait peur...car fatalement çà déclanche quoi?Des eme biensur.."

mais alors pourquoi????Je me rend compte que la faim me met face à moi-même, mes angoisses et pulsions passées, la perte de controle, la perte de confaince comme si je revenais en arrière alors oui, super dur la faim...

 

Mais non je ne suis pas morte, non ce n'est pas si douloureux c'est surtout dur psychologiquement...Elle me renvoie à mes crises de boulimie, d'il y a 5 ans, et oui je comprend que surtout je me sent faible face à elle...

 

Cet exercice m'a mise face à la cause de mes excès alimentaire et comprend qu'il me faut faire la paix avec la faim, 

cela va être dur mais on va y arrivé !!!!

 

bises

moi aussi c'est pareil dans cet exercice je me suis rendue compte que j'avais peur d'avoir faim

pas d'avoir faim, en soi, je ne me suis jamais affamée donc je n'ai pas de 'passif", mais beaucoup plus la peur de la compulsion qui peut se déclencher lors d'un goûter par exemple, même si je commence en ayant faim....

 

bon finalement j'en suis sortie avec le travail sur les EME

j'ai remarqué que si je n'ai pas d'EME au goûter, je peux manger une collation sans problème sans que ça dégénère

mais il faut le vivre un certain nombre de fois pour ne plus avoir cette peur de la faim

de plus, on constate que lorsqu'on a une bonne faim, il est plus facile de sentir la satiété et de s'y tenir

donc finalement cette peur de la faim, c'est un peu lié à la peur de ne pas "se contrôler", la faim est finalement comme une 'émotion" parmi d'autres que nous cherchons à éviter

 

bref, la reconciliation est l'étape obligée

bonne continuation à toi

Hello Tenshi,

Moi je dirais quand même qu'il n'est pas interdit de manger un peu le matin, histoire de mettre la machine en marche, sans pour autant éprouver une grande faim. Tu peux porter une attention particulière à tes sensations pour sentir si tu perçois les signaux de ton corps en cours de repas et affiner ton ressenti, mais dans un 1er temps, je ne suis pas sûre qu'il faille vraiment couper avec tes habitudes et attendre absolument la faim parfaite.

Pour ma part, j'ai du mal à ressentir le matin si j'ai faim ou juste le ventre vide, mais j'ai expérimenté que si je repousse ou si je saute le petit déjeuner, c'est dérapage garanti pour la journée et des EME le soir. Je me suis aussi rendue compte que ma faim du matin était facile à ignorer et disparaissait très facilement pour resurgir de manière disproportionnée au déjeuner. Donc je dois être particulièrement à l'écoute de mes sensations du matin, elles peuvent conditionner ma journée.

De toute façon, rappelle-toi que même si tu manges sans être sûre d'avoir faim, ça n'est pas grave si tu attends à nouveau la faim pour remanger.