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nos expériences de pleine conscience

Linecoaching au quotidien Pratiquer la Pleine Conscience au Quotidien
12 jan 2013 à 07h
Voici un espace pour partager nos expériences spécifiques de pleine conscience en lien avec linecoaching. J'ai pensé à ce coin parce que je donne souvent notamment des références bibliographiques à différents endroits mais que en plus nous pourrions partager nos pratiques quotidiennes, agréables ou non dailleurs. J'en profite pour citer à nouveau quelques bouquins de base: Jon kabat-zin " là ou tu vas tu es" en poche, accessible pratique. ......................." l'éveil des sens" pavé super complet avec données expérimentales, historique de la pleine conscience, un chapitre pour chacun des sens etc " ma bible perso. Lourd dans le sac;) ......................." 108 lecons de pleine conscience" avec su super cd et des méditations guidées par la voiy de bernard giraudeau. Christophe andré " méditer jour après jour" très beau avec des illustrations mgnifiques, très bien écrit, fait la part belle à la poésie aussi. Un beau cadeau à se faire. Segal, williams et autres "méditer pour ne plus déprimer": plus axé sur la prévention des rechutes dépressives, avec un cd audio aussi. En quoi donc quotidiennement la pratique de la pleine conscience vous aide? vous pose des difficultés? quels exercices de pleine conscience pouvez vous faire quotidiennement autre que la position assise en respirant et oberver vots pensées? A vos témoignages!

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380 commentaires
Oui ca se pratique très bien dans la foule aussi. ce week end transports parisien, la foule quoi. Pleinement consciente c'est bien différent, c'est voir les gens, sentir les odeurs, remarquer les bruits de la rame sur les rails, sourire à un enfant qui découvre ses doigts de pieds, accepter sur un marché ce bout de melon à déguster. On peut même juste s'asseoir sur un banc, être là respirer, laisser passer les pensées et les gens. Du coup aussi quand on est perdue par ex plus facile de demander de l'aide, de chercher son chemin etc.
Pleine conscience du soleil sur la peau. Ou genre de body scan. Allongée sur mes petits cailloux j'ai "balayé" les différentes parties de mon corps en constatant les zones plus exposées au soleil et celles qui l'étaient moins. C'était chaud et doux et aussi l'odeur particulière de la peau au soleil, les enfants tout autour qui s'éclatent. Et ensuite grande dégustation d'eau fraiche.

Ce soir, une vraie pause de pleine conscience. Après deux jours de toilettes bouchées, j'étais en pleine tourmente. J'ai fini par fuir la maison, où j'avais l'impression d'être la cruche de service. C'est une impression récurrente et totalement fondée dans ma région, toutes les femmes qui ont à travailler avec un artisan la ressentent si elles n'ont pas un père, un mari ou un frère comme intermédiaire. Mon mari vient d'une autre région, d'une famille où l'égalité homme/femme est une valeur forte, et au début, il pensait que j'affabulais un chouïa. Depuis qu'on a commencé la construction de notre maison, il a découvert que non. (Mais même si c'est vrai, ça ne change pas que cet impact énorme que ça a sur moi, je n'en veux plus.) Mon mari n'était pas mécontent que je le laisse seul, parce que les prises de conscience liées à mon travail sur LC, ça a pour effet de me rendre nettement moins commode qu'avant (je pense que c'est une période transitoire - j'espère !). Or quand un plombier se déplace après ses heures de boulot normales, il vaut mieux être aimable, quel que soit son degré de machisme.

Donc j'ai fui vers l'école. Déjà parce qu'à l'école, il y a des toilettes. J'entre dans la cour d'un pas furieux, soudain, paf, un moment de conscience. Je réalise que si je suis ici, c'est parce que c'est mon lieu refuge, l'endroit où on ne me prend pas très souvent pour une idiote (à part moi-même, dans mes moments de doute). C'est la fin d'après-midi, les ombres ont grandi, l'école est déserte, tout est calme. J'ai vu le jardin, au milieu de la cour, sous l'arbre qui lui fait un peu d'ombre. Et au moment où je le dépassais, d'un pas moins furieux, j'ai dévié et je suis allée voir si un collègue était passé l'arroser. Et puis je suis allée poser mon sac et mon ordi, sur un banc, j'ai allumé l'eau, et j'ai arrosé le jardin. Au passage, j'ai mangé une fraise toute neuve, toute belle, toute mûre. L'odeur de la terre sèche humidifiée, les panneaux des maternelles qui indiquaient les noms des plantations, le bruit de l'eau, la pensée de mon jardin à moi, que je n'allais pas pouvoir arroser, et puis la réalité du jardin de l'école, qui, coup de chance pour lui, était en train de l'être.

Je suis allée dans ma classe, et au lieu d'allumer mon ordi pour me noyer dans un jeu, comme prévu, j'ai pris ma tablette pour tenter une séance de pleine conscience (en ce moment, je lis "Méditer jour après jour" de Christophe André, et j'utilise ses audios). La classe, le calme, le frais, le noir. J'ai pleuré, j'ai enchaîné sur une autre séance, j'ai réussi à m'ouvrir, comme si je me faisais plus large. Après, je n'ai toujours pas allumé l'ordi, ni travaillé sur mes futures nouvelles leçons d'orthographe. Je me suis massé les mains avec mon baume karité/huile d'argan (j'en ai un petit pot dans un tiroir du bureau, depuis LC, pour les moments où je me laisse prendre soin de moi - merci Mince de Loin d'en avoir parlé dans un fil). J'ai pris le livre de Christophe André, et je l'ai lu, en faisant des pauses d'ouverture de moi - déjà le bonheur de pouvoir lire sans y voir double avec mes nouvelles lunettes.

Du coup, quand mon mari a appelé au secours, parce qu'il fallait être trois, lui et le plombier n'y suffisait pas, je suis retournée chez moi presque sereinement.

Bon, après, nettoyer et vivre les odeurs en pleine conscience, c'était nettement moins agréable que le calme de ma classe. Je me suis absentée de ma vie de temps en temps, mais j'y suis revenue, telle qu'elle était, en me centrant sur un truc qui était là, la terre fraîchement remuée du trou creusé pour atteindre le tuyau, la lueur de la lampe du plombier dans la nuit (oui, parce qu'il est resté jusqu'à 22 heures, pour bosser et puis un peu plus longtemps après pour nous remonter le moral) pour reprendre contact avec la réalité de ce que je vivais, moi, à ce moment-là.

C'était la plus affreuse des meilleures expériences de pleine conscience que j'ai vécues. La plus longue, celle où je suis restée le plus longtemps et le plus fréquemment dans la réalité, dans MA réalité, ma perception des odeurs, mon utilisation du perfectionnisme, mon lâcher-prise (oui, cette nuit, il y a du caca derrière le placo qui cache les tuyaux des toilettes suspendues. Ben voilà. Et les bactéries prolifèrent oui oui. Et on verra ça demain, parce que je ne peux pas faire plus ce soir, et que sérieux, c'est pas beau, ces toilettes qui fonctionnent, avec le caca caché derrière ? (Même si l'odeur, elle, n'est pas vraiment cachée)

La plus longue, la plus désagréable, et celle que j'ai le mieux traversée. Cette impression d'ouverture, de pouvoir me faire plus large pour accueillir un truc méga pas cool, je l'ai déjà eue, mais sur des petites choses anodines (enfin, à ce moment-là, ça ne me paraissait pas si anodin !). Jamais sur un ressenti et une réalité aussi beurk !

Merci à toutes les personnes du forum qui m'aident au quotidien, par leurs interventions, à faire ce parcours de découverte et d'agrandissement de ma tolérance émotionnelle.

Merci pour les livres que vous conseillez. Ils sont vraiment riches et ils enrichissent vraiment.

Alors là chapeau la pleine conscience avec odeurs de toilette tu as fait très très fort. Ce sont d'ailleurs ce genre d'exemples que donnent les moines bouddhistes, quand tu arrives à laver tes toilettes en pleine conscience, ou la vaisselle ou tout autre tâche "ingrate". "couper du bois porter de l'eau". Pour moi pleins de moment de pleine conscience en lien avec les fleurs, la nature, les roses trémières partout au pieds des arbres en ville, mon petit balcon, la rivière pendant ma promenade. Et des repas à déguster pleinement mes aliments plaisirs. Et là je vais aller à la gym en pleine conscience.

Pattie merci et Bliss aussi merci pour ce fil !

La pleine conscience pour moi c'est sortir de mes pensées et entrer dans la vie, faire, voir, écouter, sentir...

J'ai les même lectures et CD que vous toutes et je "suis" un peu plus chaque jour je trouve... mais pas si facile quand même..

Je n'ai pas été épargnée côté épreuves ces derniers temps, et je me suis bien aperçue que les moments les plus difficiles ne se vivent ni dans l'action ni dans le présent mais bien dans les pensées et les anticipations, comme on peut le lire bien sur, mais le vivre c'est comme toucher du doigt, ça prend tout son sens.. :-)

Je comprends vraiment comment ne pas rajouter de la souffrance à la douleur, mais je m'aperçois que ce n'est pas "automatique" du tout, pas si simple ou évident, ce qui est presque naturel, automatique pour moi c'est de me torturer un peu par la pensée, les regrets, les jugements, les fatalités négatives que je me donne même si je n'y crois plus... Il ne suffit donc pas de savoir et de comprendre pour changer, que ce soit avec la nourriture ou toutes autres choses... Ceci dit chaque fois que je reviens à ce constat c'est comme s'apercevoir qu'on est sorti de l'exercice de la RPC ou de la méditation, s'en apercevoir c'est retrouver la pleine conscience... chaque fois que je comprends que je suis dans les idées noires ou négatives et non la réalité, je peux retourner dans la réalité, alors ça va mieux, ça s'éclaircit...

Bonne pleine conscience à nous ;-) !

la soif en pleine conscience...

hier soir, je me rends compte pendant une courte séance de 5 minutes que j'ai super soif...presque à arrêter ma séance pour aller épancher cette soif.

Je tiens bon, je n'ai que 5 minutes, au début assez intolérables, à tenir....pour le vivre sans souffrance, j'essaye de repérer où se loge ma sensation de soif? pas sur ma langue, rien que l'idée d'avoir soif, je salive...pas dans ma tête, je n'ai pas mal à la tête...pas de creux à l'estomac...en fin de compte, je me rends compte que j'ai super soif mais que je suis incapable de dire comment je me rends compte de cette soif!

La séance se finit, je bois un verre en pleine conscience en essayant de repérer la sensation qui disparait avec mon verre d'eau...pas plus de lumière de ce côté là!

au final , j'ai soif mais je ne sais pas dire comment je m'en rends compte...

super vos expériences

pour moi tout à l'heure je vais renouer avec mon activité favorite : la natation en pleine conscience

Moi je dois avouer que j'ai eu pas mal de difficultés à m'y mettre...Mais bon,j'ai réussi et en plus j'y prend du plaisir.Manger en pleine conscience,déguster,savourer,je trouve cela grandiose..Je vais essayer de pratiquer à d'autres occasions..

Ca me fait du bien de venir écrire sur ce fil. Comme inscrire cette volonté de pleine conscience. Ce soir travail de 17 à 21 h très chargé pas de pause possible. Je me suis achetée 2 dates et quelques framboises. Et pendant ma tournée juste un arrêt sur un banc, quelques minutes "volées" pour déguster en toute sérénité et avec faim mes trésors. Les dates étaient fabuleuses, es framboises ensuite juste assez acides, le ciel très sombre, le vert profond des arbres, les bancs vides et le bruit des oiseaux. Tout était parfait à sa place.

Urgence en plene conscience:

 

J'étais avec quelqu'un on discutait elle devait me donner des pistes. La personne a fait un gors malaise évanouisssement etc...je em suis retrouvée le coeur à 180 à devoir garder mon calme pour la secourir au mieux. A la fin tout va bien tout se termine ok et je rentre chez moi.

 

Quoi que ce soit je peux le vivre et la pleine conscience aide vraiment dans toutes les situations.

 

En arrivant à la maison une faim intense, très intense, prise dans cette histoire j'avais oublié d emanger. Je me suis donc fait un bon gouter et je n'ai eu envie d^que de yaourt frais, de fraises et de myrtilles.