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Où en êtes-vous dans la méthode ? Partagez votre expérience !

Linecoaching au quotidien Mon vécu du programme
06 juin 2011 à 17h

Coucou, y en a-t-il parmi vous qui étaient déjà adeptes de la méthode avant d'arriver sur ce site et qui ont lu le livre de J.P. Zermati ? Ca serait bien que l'on s'entraide et qu'on se tienne au courant de l'évolution de nos cas ! Qu'en pensez-vous ?

Alors, moi, je commence tout juste le programme. Pour le moment, mon problème, c'est de ne pas réussir à prêter attention à mes sensations parce que j'ai l'impression d'avoir faim tout le temps !!! Avec la vie que je mène, je me réfugie pas mal dans la nourriture pour me calmer et me destresser. Alors, "avoir envie de manger" ou "avoir réellement faim" : je ne sais pas faire la différence, je l'avoue. Comment faites-vous pour calmer votre stress (pour ceux qui sont stressés) autrement qu'en mangeant ? La pleine conscience, je n'ai pas encore réussi à l'intégrer. Des conseils ?

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159 commentaires

Moi aussi j'ai attendu l'ouverture de ce site avec impatience... J'avais lu le livre, tenté de commencer seule, mais je ne suis pas encore capable de manger sereinement et sans excès des aliments interdits depuis... toujours. J'ai grandi avec une maman au régime. J'ai partagé les réunions Weigt Watchers, ses enthousiasmes en début de régime, sa difficulté à assumer son corps, et finalement ses échecs... Aujourd'hui, ma mère est toujours en surpoids. Elle a passé sa vie à espérer suivre un jour le bon régime et n'a jamais mangé la même chose que nous à table... Aujourd'hui encore, quand je passe quelques jours chez mes parents et que je la vois manger ses concombres, ça me tord le ventre...

 Et pourtant, persuadée - puisque ma mère me le disait - qu'il fallait "faire attention" pour ne pas grossir, je suis entrée, malgré tout, moi aussi dans cette spirale. Et j'ai fait attention..., j'ai culpabilisé à chaque grossesse de relâcher la pression et de prendre ses kilos, je me suis affamée dès l'accouchement pour les reperdre, j'ai moi aussi rempli ma vie de nourritures dans tous les vides qui se présentaient : les soirées seules à attendre un mari qui rentre tard, les week-ends trop longs, les journées de révision à la maison... Encore aujourd'hui, je hais les jours fériés, les RTT, les soirées trop longues, juste parce que j'ai peur de me retrouver face à moi-même, face à mon envie de manger...

J'ai commencé les séances de pleine conscience, un peu par contrainte, en me demandant bien à quoi cela allait me servir. C'est difficile pour moi. De trouver le temps, de faire face à la peur de m'ennuyer, même 10 minutes... ça peut paraître ridicule, mais 10 minutes pour moi, je ne vois pas l'utilité... J'ai envie de dire "Pauvre fille", mais j'ai bien écouté, et j'ai compris qu'il fallait aussi apprendre à être bienveillant avec soi-même...

P.S. : J'ai fait la  connaissance (virtuelle) du Dr Zermati grâce à un blog, celui de "caroline, pensées de ronde". Elle y a parle -entre autres- dela méthode  Zermati, de la vie, et de plein de choses qu'elle a le talent de rendre drôle... Je me suis sentie moins seule grâce à ce blog. J'ai re-découvert qu'on pouvait être quelqu'un de bien mais en ayant des problèmes de poids A force de se dévaloriser, on oublie...

bonjour Lily.

Beaucoup de points communs avec toi : ma mère en surpoids, le blog de Caroline, ...

Je n'ai pas fait trop de régime. 2 ou 3 seulement : Mayo (efficace, mais j'ai souffert de la faim, et j'ai dû me faire aider par les plantes et l'homéopathie), weight watcher (efficace aussi, mais contraignant quand même), et un autre dont j'ai oublié le nom et que j'ai vite abandonné : je crevais de faim, et je ne supporte pas d'avoir faim !

J'ai commencé avec linecoaching le 17 juin (une lectrice de Caroline lui demandant son avis sur ce site, j'ai appris son existence). J'avais lu le livre (toujours grâce à Caroline) du Dr Zermati, mais ce que j'en avais retenu surtout c'est que je pouvais manger ce que je voulais !! Bon, j'ai aussi essayé de manger plus lentement en appréciant les bouchées. Mais bien sûr ce n'est pas suffisant. Les séances de pleine conscience, ça va, car j'ai déjà pratiqué la sophrologie. Le gros problème c'est de savoir quand j'ai faim (ça, ça commence à venir) mais surtout de savoir QUAND JE N'AI PLUS FAIM !

Et bien sûr, comme je vis seule, même si je n'ai aucun mal à me trouver des occupations, je crois que je mange pour compenser ma solitude. Et je suis gourmande, j'adore manger.

Je n'ai pas énormément de kilos à perdre (10 ça serait super), mais je veux aussi arrêter de grossir ; je sais que c'est parce que je mange trop.

J'ai besoin d'être soutenue et d'avoir des objectifs. Et je crois que cette méthode peut m'aider.

Bonjour Martine,

Je crois effectivement que nous sommes nombreuses à avoir ces points communs : le rapport de notre mère à son propre corps, le fait d'avoir ressenti avec elle sa culpabilité, sa honte de ne pas parvenir à ne pas regrossir après un régime... toutes ces choses ont déterminé notre propre rapport à la nourriture, et au corps... 

En pensant agir pour mon bien, pour mon avenir, en souhaitant que je ne vive pas ce qu'elle viviait au quotidien, ma mère a produit l'effet inverse... Puisque je devais "faire attention", je me suis persuadé que j'étais grosse, et je me suis longtemps vécu comme telle, avec une très mauvaise image de moi-même. J'aurais tellement aimé que ma mère me dise que j'étais belle, prenne plaisir à m'acheter des habits seyants, me fasse des compliments. Mais jamais... juste "ne mange pas trop de pain", "fais attention à ce que tu manges", "prends de la soupe", etc... Et j'ai réalisé que si j'avais grossi à certaine période de ma vie, c'est principalement parce que je me voyais comme une fille trop grosse, alors même qu'objectivement, je ne l'étais pas. Aujourd'hui encore, ma mère ne sait pas me faire un compliment. J'ai compris pourquoi, mais c'est un vrai boulot sur soi-même de ne plus en souffrir...

J'ai aussi suivi Wieght Watchers après mes 2 grossesses. Je trouve que c'est le moins mauvais des régimes, parce qu'il n'y a pas d'interdit, et que l'on réapprend à cuisiner, et à manger des bonnes choses. Moi qui ai vu ma mère manger pendant des dizaines d'années des crudités non assaisonnées, et des légumes non cuisinés, c'était quand même une première découverte d'apprendre que cuisiner ne veut pas forcément dire grossir. Cela dit, le système de points nous place complètement dans un système de "restriction cognitive" où l'on calcule tout le temps ce qu'on mange. Ce contrôle mental est épuisant, et on lâche, un jour ou l'autre, forcément...

Si je n'avais pas fait ce travail sur moi, sur l'ambivalence des rapports mère/fille, sur mon histoire avec les régimes, je crois que je n'aurais pas compris ce que disent les Dr Zermati et Apfeldorfer.

Dans son blog, que j'adore - parce qu'il drôle, intelligent, bien écrit, ne parle pas que de problèmes de poids mais de toute la vie en général - , Caroline de "Pensées de ronde" parle aussi très bien de ce point commun que nous avons toutes : nous sommes toutes des éponges à émotions ! Nous partageons -trop, probablement- les émotions des autres, de nos proches, de nos collègues, de nos enfants, et même de personnes que nous ne connaissons pas ! Je me suis souvent surprise en larmes devant des documentaires à la télé, alors même que je ne connais pas les personnes filmées... Cette empathie excessive ne nous laisse pas une seconde pour juste se recentrer sur nous même. Les exercices de pleine conscience sont en cela une découverte pour moi, en même temps qu'une difficulté : c'est étrange de consacrer 10 minutes à soi-même, quand on passe son temps à fuir cet instant là... J'avais fait de la sophrologie en cours de préparation à l'accouchement, et je me rends compte maintenant que même dans ces moments là, je ne me recentrais pas sur moi, mais sur le bébé... ! Le chemin sera long...

Sinon, Martine, moi aussi, dans un premier temps, j'avais surtout retenu du livre du Dr Zermati que je pouvais manger ce que je voulais. Mais avec les exercices de pleine conscience, la dégustation, etc..., c'est tout autre chose. Je prends conscience au fil des jours que c'est un véritable effort de chaque instant. J'espère vraiment qu'avec le temps, cela deviendra plus naturel...

Courage Martine. On est là pour se soutenir mutuellement !

Lily

 

Ah, Lily, autre point commun : les difficiles rapports mère-fille ! la mienne ne me parlait pas de régime, je ne sais pas si elle en a fait. Mais elle me disait tout le temps qu'elle ne mangeait presque rien et que pourtant elle grossissait toujours... Et moi j'avais pour exemple cette mère qui était obèse à la fin de sa vie, et qui pourtant, au vu des photos anciennes, était si jolie et si mince quand elle était une jeune maman ! et j'ai toujours été obsédée par cette peur de me voir grossir comme elle !

je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis lily. moi aussi ma mère m'a mise au régime trés jeune et elle est tout le temps au régime d'ailleurs !

du coup, à l'adolescence, je me voyais grosse alors que je ne l'étais pas ! et comme toi, je me suis relachée durant mes 2 grossesses (30 kilos à chaque fois, ça c'est du relachement !!!!) . sauf que....je les ai toujours ces 60 kilos en trop !!

je pense que tous ceux qui sont inscrits sur ce site, on déjà connu la spirale des régimes et ont compris qu'il fallait juste renouer avec ses sensations alimentaires.

mais difficile de faire admettre cette vérité à ceux qui croient encore qu'un régime peut changer leur vie ! je pense à ma jeune soeur à qui j'ai montré le site mais qui n'est pas prête à entendre tout ça je pense.....alors, je vais devoir la regarder commencer son régime dukan tout en sachant qu'elle finira par tout reprendre....et qu'elle sera encore malheureuse....

j'espère lui prouver un jour que c'est les Dr zermati et apfeldorfer qui ont raison !

Moi aussi j'ai lu JP Zermatti avant de commencer et je dois bien reconnaitre que le site internet est mille fois plus pratique et concret que les tableaux du livre "maigrir sans régime" !

Ce qui me surprend un peu et me rassure aussi c'est que nous ne commençons pas comme un régime ordinaire dans le dur en se privant de manger ou en se faisant un peu mal ... mais plutot en douceur sur un aspect plus fondamental :apprendre à respirer et écouter ses sensations...

Du coup je suis un peu décontenancé et je me suis fixé un petit challenge de ne pas finir mon assiette (ne serait ce qu'en

laissant 1 ou 2 pates ou frites, ou un derniere modeste bouchée ...) pour réduire ma prise de nourriture

Je trouve çà plaisant et je me sens dans un bon etat d'esprit

Qu'en pensez vous ?

c'est avec des petits cours d'eau que l'on peut faire de grandes rivières. Bravo Joel ! A bientôt sur le site

Bonjour,

 

Je guettai l'ouverture du site depuis plusieurs jours et puis me suis absentée pour un long week-end et à mon retour hier, je découvre que le site est ouvert : Super!

Je me suis inscrite aujourd'hui et est fait les exercices demandés sans difficultés. Moi qui suis une grande grignoteuse de sucré, et bien depuis ma reprise de travail( après ce long WE à l'étranger où j'oi parfaitement su réguler mes prises alimentaires!!) je n'ai pas grignoter une seule faois. J'en suis très contente et l'engagement dans le programme me confirme dans cette voie.

J'ai environ 12 Kg à perdre.

Marie R pour calmer le stress essaie déjà de suivre les exercices proposés, comme la respiration en pleine conscience mais aussi l'image refuge, ça peut t'aider même si c'est plus long que tu le souhaites.

 

bon courage

coucou, justement je suis en train de travailler sur mon image refuge. mais faut-il que ce soit juste un lieu, un endroit ? ou bien ça peut etre une personne ou soi meme en version plus mince ?

sinon dans le programme, j'ai terminé mes 4 jours de pleine conscience, et j'attends toujours mon bilan !

dés que je l'ai, je passe au carnet alimentaire je crois. je vous tiendrez au courant !

bon courage à toutes !!

Les premières séances sont à faire sur des paysages que l’on évoque un peu artificiellement, afin de s’entraîner à visualiser: par exemple une montagne imaginaire.

Par la suite, vous pouvez choisir toute image correspondant à une situation où vous vous êtes senti bien, confortable et en sécurité, une fois dans votre vie. Cela peut être un lieu de vacances, ou une chambre d’enfant, ou votre chambre actuelle. Un tel lieu existe sûrement dans votre esprit. Vous pouvez faire des essais, ou avoir plusieurs lieux sécurisants.

Ensuite, il s’agit de s’entraîner à visualiser ce lieu avec autant de détails que possible. De la sorte, on peut développer un lieu imaginaire dont l’évocation nous sécurise.

Si vous n'y arrivez pas avec les lieux, vous pouvez tenter cet exercice par l'évocation mentale d'une personne de votre entourage qui vous sécurise et vous rassure.

Soi même en version plus mince, ce n'est pas forcément une image sécurisante...

 

Bonne pratique!