Mes Réussites et Mes Progrès

A l'instant je viens de prendre conscience de ce qui me freine souvent à rester consciente de faire des petites bouchées  (clé du rassasiement et de la satisfaction alimentaire avec peu de quantité), c'est que j'ai toujours et encore du mal à ralentir

la pleine conscience me demande un effort considérable (à part faire l'amour en pleine conscience  hahaha)

parce que je suis toujours speed,  mon cerveau tourne à mille à l'heure, tout le temps

et il n'aime pas ralentir ce bougre.....

c'est pourquoi comme pas mal d'autres, j'ai du mal à ralentir mon cerveau excité en permanence....

quand je me force, ça fait du bien, mais ce n'est jamais vraiment un plaisir

Eh bien c'est pareil pour l'acte alimentaire

Comme je l'écrivais à l'instant sur un autre fil, hier j'ai mangé une très bonne mousse au chocolat et je me surprends à vouloir engouffrer d'immenses bouchées, comme pour en avoir plein la bouche

ou surtout me dépêcher de profiter à fond de ce mets exquis....

alors qu'à la base, que je fasse de grosses ou petites bouchées, ça ne change pas le goût

et avec de grosses bouchées, mes papilles n'ont pas le temps d'être satisfaites pour être raccord avec mon estomac

Bref,  il me faut apprendre à ralentir

et prendre plaisir en dégustant,  en faisant vibrer mes papilles

y'a pas le feu......  ;-)

Mon challenge principal a toujours été d'arriver à ne pas "enfourner" de grosses bouchées et les avaler au plus vite

Héritage de l'époque où je mangeais en cachette, on en vient à manger presque en cachette de soi-même ;-)

bref je progresse en ce moment, je déguste mieux mes bouchées, elles se réduisent aussi en taille

pour petit truc pour déguster mon chocolat : le tremper dans le thé pour le faire un peu fondre, puis le sucer comme une tétine

un peu régressif mais ça marche j'ai plus de satisfaction et je n'en reprends pas!

Bonjour à tous,

Je veux simplement vous donner ici mon témoignage.

Je bataille depuis 50 ans contre mes kilos et j'ai fait 4 fois le parcours linecoaching avec des résultats plus ou moins probants.

Je sais, je sens que la solution est dans cette méthode et je me suis accrochée mais je n'arrivais pas à me débarrasser de mes vieux réflexes.

J'ai consulté une hypnothérapeute à Carpentras et lui ai demandé d'effacer de mon inconscient tout ce qu'on m'avait dit de faire et ne pas faire depuis que je suis rentrée dans le cercle vicieux des régimes afin de redevenir la mangeuse intuitive que j'étais quand j'étais enfant.

C'est ce qu'elle a fait.

Je ne dis pas que ça peut marcher pour tout le monde, mais pour moi ça a marché et je n'ai plus aucune difficulté à appliquer les principes de LC. Et j'ai déjà perdu 6 kilos en 2 mois et demi.

j'aurais mis le temps mais je sens que je tiens le bon bout...

j'avais une sorte de "karma" dans ce domaine car j'ai très mal vécu dans mon enfance le fait que ma mère considérait le fait de cuisiner comme une corvée

comment manger avec attention plaisir et sécurité dans ces conditions?

ça s'est répercuté dans ma vie d'adulte par le fait que j'ai un mal fou à me faire la cuisine, à y prendre plaisir et que ça soit naturel

alors même que pour les autres, notamment ma fille, je le fais sans difficulté

mais pour moi....

bref.....  toujours des obstacles pour réussir à me cuisiner des choses, que ce soit bon et beau

depuis qq semaines je sens du mieux

je me suis fait un petit carnet spécial, avec les menus, mais en couleur (ça doit aider), les courses, les recettes

et je m'aperçois que peu à peu, avec persévérance, sans en faire trop, je commence à changer sur ce plan là

et sur le plan psychologique, cela change tout, de manger un vrai repas, cuisiné, bon, et beau!

J'ai déjà partagé ce progrès dans d'autres discussions je pense mais je voulais le remettre ici dans le forum dédié aux progrès, car celui-ci me semble essentiel

La restriction cognitive, j'ai toujours baigné dedans, mais sans trop y croire

comme si mon intuition intérieure me disait.....  mmmmm....  ça ne me parle pas

c'était surtout ma mère qui m'a montré un mauvais exemple, elle se positionnait en victime des aliments qui  "la faisaient grossir", victime dans le sens où ils ne faisaient grossir qu'elle selon son discours

du coup le rapport à la nourriture était compliqué dans mon enfance, car le réconfort que j'aurais pu en tirer était empêché par deux choses :

- les plaintes de ma mère (qui gachaient un peu l'ambiance)

- sa non-envie de nous faire à manger  (qu'elle évoquait comme une corvée)

mon père ne faisait pas la cuisine et les rares fois où il s'y est essayé c'était catastrophique  (presque incompréhensible sur des plats aussi simples)

bref les repas en famille de mon enfance....... ni plaisir, ni attention, ni sécurité

et une vague inquiétude sur tous ces aliments qui faisaient grossir  ma mère  si seulement elle posait ses yeux dessus

Ensuite ça a été le médecin....  pas méchant.... soit disant pas de régime,  mais en fait si....  un "équilibre" alimentaire qui ressemblait furieusement à un régime mais qui soit disant n'en était pas un car on pouvait manger une part de gateau par semaine et des frites une fois par mois (j'aime pas les frites!)

je n'ai jamais réussi à le satisfaire et à perdre ces qq kilos.....alors que je n'en avais pas besoin

Bref, tout ça pour dire qu'on grandit avec des adultes qui nous inculquent de droles d'idées tout de même,  même si de mon côté je ne les ai jamais vraiment cru, mais ça produit tout de même une forme d'inquiétdue,  et avec une société qui nous donne des idées ambivalentes, du type certains aliments sont mauvais pour la santé, mais en fait ils sont quand même drôlement bons, il faut en profiter,  entre restrictions et pubs transgressives....

Bien que je n'ai jamais adhéré à l'ensemble des règles de restriction, cela a tout de même influencé largement mon comportement alimentaire

Le progrès aujourd'hui, et surtout depuis ces derniers mois où j'ai fini de larguer les amarres avec toute pression sociale quelle qu'elle soit,  c'est de ne même plus connaitre ces règles ou recommandations

Et de commencer à sortir de mon conditionnement hérité de ces années de suivi médical  sur le repas du midi qui doit être parfaitement équilibré en protéine-glucide et Cie

aujourd'hui je me sens tellement plus "libre"

je mange salade et fruits par envie, par gourmandise,  et non pour  "faire plaisir au médecin et réussir à perdre du poids pour qu'il soit enfin fière de moi, et ainsi, toute la société "   hahahaha

bon c'est un peu un fleuve mais je n'arrive pas à être concise aujourd'hui!

Ce fil est pour partager nos avancées sur ce thème très très très important

je crois même que lorsqu'on s'aime inconditionnellement, on n'a plus de compulsions

l'amour inconditionnel c'est cet amour incroyable que l'enfant attend de sa mère, et au fur et à mesure de la vie, selon les conditions, il est plus ou moins mis à mal….

et puis surtout avec notre société si normative, heureusement j'ai l'impression parfois que ça s'améliore, mais il faudrait encore un bon coup de pied dans la fourmillière pour permettre à chacun d'être, simplement, sans se juger les uns les autres

au quotidien, nous pouvons progresser dans l'amour inconditionnel que l'on se porte, parce que cet amour que nous attentions de nos parents puis de nos amants,  en fait  c'est de nous-même que nous l'attendons

Bonjour à tous,

j'ai une question concernant les pesées. Combien souvent faudrait-il se peser? J'essaye de me comparer avec des "mangeuses normales" qui n'ont pas de problèmes avec l'alimentation et qui elles, ne se pèsent jamais et gardent toujours environs le même poids. C'est mon rêve mais je n'y arrive pas pour le moment. Comment me conseillez-vous d'avancer. Combien souvent me peser, comment arriver à espacer les pesées et au final ne plus me peser. Ou faut-il dans notre société actuelle de consommateurs continuer à se peser régulièrement pour éviter la prise de poids? Merci pour votre réponse et bonne continuation à tous