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Pourquoi le grignotage favorise-t-il l'obésité infantile ?

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Le poids et la taille d’un enfant est important à surveiller de près. Un enfant de 3 à 10 ans qui grandit sans prendre beaucoup de poids est un enfant qui n’a pas de problème d’obésité. A l’inverse, un jeune enfant qui prend du poids en même temps que la croissance de sa taille à des risques de développer une obésité en devenant adolescent puis adulte. Le rôle de la génétique est important, mais le grignotage des enfants en bas âge n’est pas à négliger pour autant. Il faut comprendre comment ce grignotage se manifeste, quelles en sont les causes et quelles mesures prendre pour l’endiguer.

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Pourquoi le grignotage favorise-t-il l'obésité infantile ?
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Le rôle de la génétique dans l’obésité infantile

Avant de parler du grignotage et du rôle qu’il peut jouer dans la prise de poids, il convient d’insister sur le rôle de l'hérédité dans la genèse de l’obésité, dès l’enfance. Les gène impliqués sont en particulier ceux de la voie des mélanocortines.

Un autre élément important chez le jeune enfant de 3 à 5 ans a été repéré : l’introduction précoce d’aliments riches en protéines (poissons, oeufs, viandes) dans l’alimentation semble favoriser l’obésité. Les aliments riches en protéines contribuent à “un rebond d’adiposité” plus tard, préparant le terrain pour développer une obésité à l’adolescence puis à l’âge adulte.

Des éléments psychologiques sont aussi à prendre en compte dans la prise de poids de l'enfant, comme tout d’abord le gavage par les parents, qui insistent pour que l’enfant mange au delà de sa faim, ou bien qui, comprenant mal ses besoins, répondent au moindre pleur, à toute difficulté ou succès par des gâteries alimentaires.

Un facteur important semble être la monotonie des aliments consommés à un jeune âge. En effet, apprendre son enfant à manger équilibré et varié fait partie de l’éducation parentale, cruciale pour donner des bons repères à l’enfant. Si ce dernier se nourrit inlassablement des mêmes choses, comme des produits à haute densité calorique, il va avoir tendance à toujours choisir les mêmes menus.

Comment définir si un chérubin est dodu ou obèse

Le calcul d’Indice de masse corporelle (IMC) qui permet de définir (en fait de façon approximative) l'obésité chez l’adulte n’est pas adapté à l’enfant, qui n’a pas atteint sa taille définitive. On calcule l’IMC (on divise le poids en kg par la taille en cm au carré) et on reporte cet IMC sur la “courbe de corpulence”, que l’on peut trouver dans le carnet de santé. Cela permet de déterminer le centile.

Un centile inférieur à 17 correspond à de la maigreur, un centile entre 17 et 25 correspond à une corpulence normale, entre 25 et 30, il s'agit de surpoids et au delà de 30, on parle d’obésité.

Dissocier grignotage et collation

Tout d’abord, il faut dissocier grignotage et collation, car ce sont deux choses bien distinctes. La collation est motivé par la faim, lorsqu’on a un petit creux entre les repas comme pour le goûter par exemple. En revanche, le grignotage est une prise alimentaire en dehors de toute faim bien qu'il soit possible de se faire plaisir sans grossir. S’il n’est pas motivé par la faim, par quel facteur peut il être encouragé ?

Un facteur majeur peut être l’état émotionnel de l’enfant, et par exemple le sentiment d’abandon. Un cas classique est celui de l’enfant âgé dont les parents travaillent, ou n’ont pas la possibilité de s’occuper de lui lorsqu’il rentre de l’école. Il retrouve sa maison vide et peut avoir pour refuge le frigo, le placard avec les gâteaux, la télé, l’ordinateur…

Le grignotage, ou la dévoration d’aliments sans faim devient pour lui un moyen de se consoler en l'absence de ses parents. Un enfant peut devenir obèse sans prédisposition génétique, mais parce qu’il grignote du fait de ce sentiment d’abandon. Dans de tels cas, il convient d’apporter une réponse à la souffrance de l’enfant en responsabilisant les parents, en leur expliquant que leur enfant a besoin de leur présence.

L’éducation alimentaire donnée par la famille est certes importante, et il convient d’apprendre aux parents à apprendre à leurs enfants le plaisir de manger en prenant son temps, en savourant, en écoutant ses sensations de faim, de rassasiement, de satiété, mais les conseils ne peuvent s’arrêter là: les parents doivent savoir que leur présence et leur attention sont requises, qu’ils ne doivent pas laisser leur enfant à l’abandon.

L’obésité dûe au grignotage, un fléau qui menace la nouvelle génération

Selon l’OMS, le nombre de nourrissons et de jeunes enfants en surpoids peut atteindre les 70 millions à l’horizon 2025. Afin d’enrayer une épidémie d’obésité chez les enfants, on pense devoir axer les efforts sur le contrôle du grignotage, Selon l’étude de Murdoch Children’s Research Institute (Melbourne) publiée en juillet 2019, et sans doute moins se préoccuper de la taille des portions des repas.

Les snacks à forte teneur énergétique ne devraient être mangés qu’occasionnellement. Ces goûters pour enfant peuvent représenter à eux seuls 30 à 40 % de l’apport énergétique journalier. En Australie, pays où a lieu l’étude, la prévalence de l’obésité infantile a été triplée en l’espace de 30 ans ! L’étude a observé les effets de la quantité, de la variété et de la densité des grignotages par les enfants, une fois sorti de l’environnement familial.

Pour cette expérience, 1 800 enfants âgés de 11 à 12 ans et leurs parents ont été invités à manger des collations pendant une pause d’un quart d’heure. Ils ont reçu parfois une barre de muesli, du fromage, des biscuits, du chocolat ou des pêches au sirop. La quantité et le nombre des aliments, ainsi que la taille des récipients étaient variés. Les enfants et les parents ont pris des collations séparément à des moment différents. Les chercheurs ont enregistré la quantité de nourriture laissée par tous les participants (enfants et parents), les résultats montrent que :

  • proposer plus de snacks et de grande quantité favorise un apport alimentaire supérieur.
  • la taille du contenant a peu d’effet sur la consommation.
  • les adultes plus conscients d’être observés contrôlent mieux leur comportement alimentaire.

Les auteurs de l’étude concluent que les grignotages variés conduisent les enfants à manger davantage, pour devenir ensuite en surpoids voire obèses. Le Dr Jessica Kerr affirme que le grignotage des enfants est encouragé par la quantité et la variété des collations à disposition.

Mais de telles études, qui ne s’intéressent pas aux causes psychologiques du grignotage, qui négligent le fait que manger régulièrement en excès est pour l’enfant un moyen de remédier à sa souffrance, ne peuvent que déboucher sur une alimentation plus contraignante pour l’enfant, et sans doute sur des troubles psychopathologiques divers.

Savoir s’écouter sans se priver

Avec le programme Linecoaching, l’alimentation émotionnelle est prise en compte et des stratégies pour y faire face sont proposées. On apprend aussi à reconnaître et tenir compte de ses sensations alimentaires : la faim, le rassasiement et la satiété. L’idée est de s’écouter soi même sans “diaboliser” tel ou tel aliment, aussi calorique qu’il soit afin de maigrir sans régime.

Éviter la “restriction cognitive” permet de ne pas se frustrer et de pouvoir manger ce que l’on aime au bon moment (sensation de désir). Une manière de prendre du plaisir avec la nourriture sans s’imposer des restrictions qui conduisent à des pertes de contrôle.

 

Quelles sont les principales causes de l’obésité infantile ?

L'hérédité joue un rôle important dans nombre cas d’obésité de l'enfant ou de l’adulte. Mais bien d'autres facteurs peuvent aussi conduire à l’obésité dans l’enfance: l’utilisation systématique d'aliments riches en calories par les parents comme récompenses ou consolations, un manque d’éducation alimentaire, la sédentarité et des comportements de grignotage. Ces compulsions alimentaires de l’enfant peuvent être pour faire face à des émotions comme le sentiment de solitude ou d’abandon.

Pourquoi l’obésité infantile a augmenté en France ?

Comme dans de nombreux pays développés, 18,4 % des adolescents français sont en surcharge pondérale, et 5,2 % d’entre eux sont obèses. Les facteurs favorisant le surpoids chez les adolescents sont le temps passé devant les écrans, les grignotages hyper-caloriques pour faire face à des difficultés émotionnelles et le manque de sport.

Quels sont les moyens pour lutter contre l’obésité infantile ?

Les moyens pour enrayer l’obésité chez les enfants sont de veiller à ce que les enfants se sentent en sécurité, avec une présence parentale bienveillante, de permettre des collations lorsque les sensations de faim sont présentes. Il est important que l’enfant ait une alimentation variée afin de lui permettre des appétits différenciés, et à partir de là, une alimentation apportant tous les nutriments nécessaires à sa croissance.

 

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