Jusqu'à - 20 sur votre programme. Démarrez votre programme à partir de 4 € le 1er mois

L'alimentation des parents et le diabète des enfants et des petits-enfants

  |  
Voting

17 avis

0

Une alimentation insuffisante ou trop abondante, de la mère, mais aussi du père, peut favoriser la tendance à l’obésité et au diabète de ses enfants et de ses petits-enfants !

  |  
Photo
L'alimentation des parents et le diabète des enfants et des petits-enfants
Body

S’il est connu que l'alimentation de la mère durant sa grossesse est essentielle dans le développement de l'enfant, et peut influer sur la tendance à l’obésité et au diabète de type 2, on ne savait pas jusqu’à présent par quels mécanismes, et on ne se doutait pas que les petits-enfants seraient concernés à leur tour.

La transmission épigénétique du diabète

Une étude commune à des chercheurs belges, italiens et allemands s'est intéressée aux mécanismes épigénétiques qui peuvent influencer la transmission du diabète de type 2. Des modifications épigénétiques, acquises, modifient les chromosomes de personnes diabétiques, et ces transformations sont alors transmissibles à la descendance, sur plusieurs générations. Ce mécanisme de transmission de caractères acquis a profondément bouleversé, ces dernières années, l’idée que l’on se faisait des lois de la génétique. On a donc comparé les chromosomes de personnes atteintes et non atteintes de diabète de type 2. L'observation a porté sur les cellules du pancréas, qui régule le niveau de sucre dans le sang par sa sécrétion d'insuline. Elle a montré des différences notables en ce qui concerne les marqueurs épigénétiques entre les deux groupes d'individus.

Plusieurs études montrent que l’alimentation de la mère durant la grossesse, et peut-être son alimentation avant cette grossesse, conduisent à des modifications épigénétiques, qui sont transmises à l’enfant, et qui entraînent une prédisposition au diabète.

Sections

Démarrez votre bilan gratuit en 3 min

Poids à la naissance et diabète

Au Royaume-Uni, dans les années 80, une étude sur l'apparition du diabète s'était concentrée sur la relation entre cette maladie et le poids des individus à la naissance et avait révélé, grâce à des registres de naissance tenus plusieurs années auparavant que les nouveaux-nés qui pesaient le moins étaient, à l'âge adulte, plus résistants à l'insuline dans la régulation d'un fort taux de glucose dans leur sang et donc avaient plus de risques de développer un diabète. L'expérience renouvelée en Alsace, dans les années 90 sur des personnes plus jeunes et à plusieurs années d'intervalle, a donné lieu à la même conclusion et a confirmé que cette insulinorésistance s'accentue avec l'âge chez les enfants nés avec un faible poids. La relation entre l'alimentation de la mère durant la grossesse et le poids de l'enfant à la naissance a été établie par d'autres recherches et montre bien tout l'intérêt de l'attention à porter à l'alimentation des femmes enceintes.

L'alimentation et le diabète : une relation bien plus ancienne

Une épidémiologiste de l'Inserm s'est intéressée plus avant à cette relation entre l'alimentation de la mère avant la naissance de son enfant et a pu montrer qu'elle remonte plusieurs générations en arrière et ne concerne pas que la mère. Des études réalisées en Suède et aux Pays-Bas, en utilisant des registres sur la qualité des récoltes depuis le XIXème siècle, ont établi que le risque d'avoir du diabète était directement lié à l'alimentation des pères et mères. En effet, les enfants dont les parents ou grands-parents ont vécu des périodes de famines ou d'abondance durant leur prépuberté pour les hommes, et la grossesse pour les femmes, étaient plus ou moins prédisposés à avoir un diabète de type 2 à l'âge adulte. Cela recoupe aussi ce qu’on a appelé la « cohorte de la faim » aux Pays-Bas. En 1944, les habitants d’Amsterdam subissent une famine drastique. Les filles nées de mères affamées ont été étudiées depuis 1994, et ces filles présentent un risque de diabète supérieur. Plus récemment, on a recherché les marques épigénétiques dans cette cohorte de la faim : celles-ci étaient bel et bien présentes, et transmises sur au moins deux générations.

En conclusion, il n’est pas recommandé de s’affamer durant la grossesse, ou même avant la grossesse, ou de manger de façon excessive, car ces conduites risquent de retentir sur ses enfants et ses petits-enfants. Ce conseil est aussi valable pour les hommes, qui eux aussi peuvent transmettre leurs erreurs alimentaires à leur progéniture.

Bien sûr, aujourd’hui, nous ne subissons pas de réelle famine, mais des régimes durs en sont l’équivalent, et la suralimentation qui les suit généralement produit aussi ses effets. Mesdames, messieurs, en faisant des régimes, vous vous faites du mal, mais vous en faites aussi à vos enfants !

 

La Recherche n°463, Avril 2012

  |  
Voting

17 avis

0

Démarrez votre bilan gratuit en 3 min

Répondre

Sommaire
Vous n'avez pas trouvé votre bonheur ?

+ de 10 000 membres ont validé notre méthode !

  • "J'ai perdu 6 kilos naturellement avec la méthode minceur Linecoaching"

    La méthode Linecoaching me semble différente car elle installe ou plutôt réinstalle des habitudes naturelles. Manger quand on a faim, s’arrêter de manger quand on n’a plus faim. Je recommande cette méthode!
    Catherine, 43 ans

    Catherine, 43 ans, Gif-sur-Yvette

  • "Le suivi des coachs est très sérieux, j'ai perdu 5 kilos sans effort !"

    Mon comportement alimentaire a beaucoup progressé, je comprends mieux le fonctionnement de l’appétit telle que la satiété, la «bonne faim». Mes habitudes alimentaires ont beaucoup changées, je mange plus lentement.
    Didier, 70 ans, Compiègne 

    Didier, 70 ans, Compiègne 

  • "Avec LineCoaching, j'ai perdu 13 kilos sans régime !"

    C’est une méthode très différente de celles utilisées dans d’autres sites, ce n’est pas du tout un régime. Il s’agit d’apprendre à manger en respectant ses sensations corporelles. Je conseillerais cette méthode à mon…
    Lucie, 19 ans, Étudiante

    Lucie, 19 ans, Étudiante

  • "Je pense avoir atteint mon poids de forme, sans frustrations."

    Cette méthode est complètement différente des autres, puisqu'il s'agit de manger à sa faim, ce que l'on aime, en travaillant sur le mental. J'ai découvert la satiété, après des années de contrôle.
    Maya54, 66 ans, habite à Nancy 

    Maya54, 66 ans, habite à Nancy 

  • "Linecoaching nous apprend à réguler notre rapport à la nourriture."  

    Je n’ai jamais considéré Linecoaching comme une méthode « minceur », mais comme un moyen concret de modifier mon rapport pathologique à la nourriture. Je recommande le programme !
    Adonon, 49 ans, habite à Strasbourg 

    Adonon, 49 ans, habite à Strasbourg 

  • "Une méthode qui transforme le rapport à la nourriture !"

    Linecoching a changé ma façon de me comporter face à la nourriture mais aussi dans ma vie : la pleine conscience s’est fait une place dans mon travail, dans mon éducation avec mes enfants et dans mon quotidien.…
    Votre méthode est révolutionnaire et je pèse mes mots. Elle transforme le rapport à la nourriture et libère l’esprit !

    Meli, 34 ans, 2 enfants, habite à Anglet 

Transverse - Arguments programme

  • Un parcours adapté à votre problématique

    Un parcours adapté à votre problématique

  • nutritionniste

    Un coach du comportement alimentaire à votre écoute

  • Une communauté pour partager

    Une communauté pour partager

  • Une question ? 09 81 41 35 22

    09 81 41 35 22 - Du lundi au samedi de 10h à 19h